Des patients s'étonnaient depuis quelques semaines de la mort prématurée de personnes âgées admises dans leur service (photo Jean-Daniel Chopin)
Le médecin de l'hôpital de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) soupçonné d'euthanasie active a été mis en examen vendredi pour "empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables", a annoncé le parquet de la ville.
Le procureur adjoint, Marc Mariée, a fait savoir au cours d'une conférence de presse qu'il avait remis le dossier à deux juges d'instruction "compte tenu de la complexité du dossier" et que le parquet avait demandé le placement sous mandat de dépôt du médecin. Cette demande devait être examinée dans l'après-midi par le juge des libertés et de la détention.
Selon le procureur adjoint, la justice reproche au médecin, Nicolas Bonnemaison, 50 ans, du services des urgences de l'hôpital de Bayonne, d'avoir pratiqué des injections de "susbtances ayant entraîné le décès immédiat" d'au moins quatre personnes âgées.
La décision de mise en examen concerne au moins quatre décès survenus au cours des cinq derniers mois, le dernier étant celui d'une patiente de 92 ans, morte le 3 août.
Le praticien encourt la prison à perpétuité.
Selon le procureur adjoint, la justice reproche au médecin, Nicolas Bonnemaison, 50 ans, du services des urgences de l'hôpital de Bayonne, d'avoir pratiqué des injections de "susbtances ayant entraîné le décès immédiat" d'au moins quatre personnes âgées.
La décision de mise en examen concerne au moins quatre décès survenus au cours des cinq derniers mois, le dernier étant celui d'une patiente de 92 ans, morte le 3 août.
Le praticien encourt la prison à perpétuité.
SUD-OUEST