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19.8.11

BEL-AIR - 15



BEL-AIR – 15


Dès le prochain chapitre, il ne sera plus question de raviver des
Souvenirs dans l’ordre chronologique,  car la mémoire s’évanouissant
Au fil des nuits et des jours, ne peut laisser que des à-peu-près …
Beaux, peut-être, tels des peintures de Monnet ; impressionnistes.



Et, je l’avoue, l’impressionnisme, en peinture, me fait rêver.
Mais, trêve de dispersion artistique et revenons à Bel-Air.
Ma visite au grenier m’avait laissé percevoir plein d’objets
Mystérieux, indéfinissables dans le noir et la pénombre.


Mais, plus tard, j’ai été présenté à « l’indigène de l’étage »…, une machine
Hors d’âge, somnolente, rouillée, qui n’aspirait qu’à une retraite paisible ;
Mon père allait se charger de la faire souffrir dans ses vieux jours ; j’ai eu
 Le privilège, en premier, de la remettre au travail ; ensuite, ma sœur…


Sa fonction était d’écrabouiller le maïs et elle le faisait bien la bougre ; mais
Jamais elle ne travaillait toute seule et c’est ainsi que j’ai découvert une autre
 Activité, simple au demeurant, il suffisait de l’alimenter avec des Epis de maïs
 égrenés, tourner la manivelle et, miracle, sortait de la farine pour les poussins !


J’en reparlerai ainsi que d’autres objets qui ont égayé notre vie à Bel-Air.


Andorre, le 19 août 2011.