Le gouvernement Charest maintient l’augmentation des droits de scolarité de 1 779 dollars sur sept ans, mais les étudiants pourraient ne pas payer plus cher grâce à une réduction équivalente des frais administratifs.
C’est le fil conducteur de l’entente de principe convenue hier entre le gouvernement, les universités et les associations étudiantes au terme d’un marathon de 22 heures de négociations. « Ce qui est important, c’est le montant que devront payer les étudiants (...) On est capables de constater que de l’argent, c’est de l’argent », a philosophé le président de la FECQ, Léo Bureau-Blouin. « Notre mobilisation a porté fruit », a convenu Gabriel Nadeau-Dubois, de la CLASSE.
Il a donc été convenu que les universités devront revoir leurs pratiques administratives et dégager des économies qui seront refilées aux étudiants. Ces économies seront déduites de la facture de 127 dollars qu’ils doivent acquitter à chaque session pour couvrir les « frais institutionnels obligatoires » (FIO).
Lire l'article en son intégralité sur http://www.journaldemontreal.com/2012/05/05/une-entente-gagnant-gagnant