Même si la tension est palpable, le premier ministre estime que le conseil général du Parti libéral du Québec à Victoriaville se déroulera dans l’ordre.
«Ça va bien se passer», a lancé Jean Charest à son arrivée à Victoriaville, où le conseil général se tiendra sous haute surveillance policière, dans un climat d’appréhension de manifestations étudiantes.
Refusant de parler de dénouement possible ce week-end, le chef libéral indique toutefois que la tenue d’une réunion au sommet entre la ministre de l’Éducation, les associations étudiantes et les représentants des établissements d’éducation post-secondaire, présentement en cour à Québec, constitue un signe encourageant.
«Aménager un espace de discussion c’est déjà en soi une bonne chose. Et de le faire dans un environnement respectueux et apaisé, c’est ce que nous voulons», a déclaré Jean Charest.
Il reconnaît que le contexte demeure tendu, mais a tout de même envoyé le signal qu’il n’était pas trop affecté par la crise.
«Ça fait partie de la vie politique, qu’il y ait des moments comme ça, plus intense. Espérons que ça se passe bien, en fait, je pense que ça va bien se passer», a-t-il ajouté.
Alors que des autobus remplis de manifestants entrent dans la ville, M. Charest s’est dit heureux, à tout le moins, de renouer avec ses militants, dans le cadre du conseil général.
«On va beaucoup parler d’avenir. Pour nous qui aimons la politique passionnément, c’est un moment fort dans notre vie quand on a des conseils généraux, de retrouver nos militants.»
LE JOURNAL DE MONTREAL