La France retenait son souffle samedi à la veille du second tour de la présidentielle pour lequel le socialiste François Hollande part favori devant le président sortant Nicolas Sarkozy mais avec l'avance la plus faible depuis le début de la campagne électorale.
Les opérations de vote ont débuté samedi pour les Français d'outre-mer et ceux vivant aux Etats-Unis, au Canada et en Amérique du Sud. En Guyane, on enregistrait à la mi-journée un taux de participation plus élevé qu'au premier tour.
Au total 46 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour décider dimanche quel sera le président de la France pendant cinq ans.
Depuis vendredi minuit, les candidats sont contraints au silence jusqu'à dimanche 20H00 (18H00 GMT), heure de fermeture des derniers bureaux de vote.
Au premier tour, le 22 avril, François Hollande est arrivé en tête (28,63% des suffrages) devant Nicolas Sarkozy (27,18%). Il aborde le scrutin de dimanche en favori pour ramener la gauche à l'Elysée dont elle est absente depuis 17 ans: depuis des mois, il est donné vainqueur par les sondages.
Mais avec 52% des intentions de vote pour le candidat socialiste contre 48% pour le président sortant, selon une dernière enquête Ifop-Fiducial publiée vendredi soir, l'écart entre les deux hommes s'est réduit à son plus faible niveau depuis le début de la campagne électorale.
"Dimanche tout est possible", titrait samedi le quotidien de gauche Libération tandis que le journal de droite Le Figaro rappelait à ses lecteurs qu'ils avaient à faire "un choix historique".
LA LIBRE BELGIQUE