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24.7.12

Attaques de requins


Dessin de Chapatte, Suisse.

Depuis la dernière attaque d’un requin blanc début juillet, la cinquième en 10 mois, la peur gagne l’ouest de l’Australie. Les autorités ont fait fermer les plages, préconisent l’abattage systématique des grands squales à proximité des côtes et cherchent encore le corps du jeune surfeur de 24 ans, Ben Linden [tué par un requin le 7 juillet au large des côtes de Wedge Island, une île à l'ouest de l'Australie].
La vue d’un aileron glissant dans les eaux suscite toujours l'effroi. La plupart des articles sur ce genre d’incident s’accompagnent de spéculations sur la menace que représenterait cette espèce pour l’homme, et les hypothèses ne manquent pas pour justifier cette position : ils seraient plus nombreux (il y aurait entre 3000 et 4000 requins blancs mais ces estimations restent invérifiables), ils nageraient plus près des côtes, ou ils se tourneraient vers la chair humaine par manque de nourriture. Mais d’après la Fondation, aucune donnée ne prouve une augmentation du nombre de grands requins blancs; quant aux autres explications, elles ne sont pas crédibles.

“Les requins blancs réagissent à certains stimuli comme des mouvements dans l’eau ou des poissons rejetés à la mer, explique Peirce. "Et les êtres humains ne sont pas vraiment un mets de prédilection pour les requins, car contrairement à un phoque bien gras, nous sommes un mélange de tendons, de cartilages, de combinaison en caoutchouc et de planche de surf. Les attaques ont généralement lieu sur un malentendu. Le squale commence d’abord par goûter sa proie et décide ensuite de la manger ou non. Malheureusement la morsure d’un grand requin blanc de quatre mètres est souvent mortelle et une fois qu’il y a du sang dans l’eau le requin ne peut que réagir.”

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