Ottawa – Plus de 1000 scientifiques en sarrau blanc ont défilé en cortège funèbre ce midi pour dénoncer la «mort de la preuve scientifique», exécutée selon eux par le gouvernement conservateur.
Par cette manifestation, ils dénonçaient les compressions budgétaires qui ont entraîné la fin de plusieurs programmes de recherche et des centres, comme celui des lacs expérimentaux. Ils ont aussi protesté contre le bâillon imposé aux scientifiques à l'emploi du gouvernement qui les empêche de s'exprimer librement sur la place publique.
Les scientifiques en sarrau et des «femmes endeuillées vêtues de noir» ont marché au son de musiques funèbres, scandant «pas de preuve, pas de science, pas de vérité, pas de démocratie».
Les «oraisons funèbres» ont été prononcées dans les marches faisant face au Parlement. Plusieurs scientifiques ont pris la parole, faisant valoir que la preuve scientifique joue un rôle clé dans la prise de décision par les dirigeants canadiens, mais qu'elle a été réduite au silence.
L'organisation déplore entre autres les compressions dans les programmes de recherche d'Environnement Canada, de Pêches et Océans Canada, du Conseil national de recherches Canada et de Statistique Canada.
Pour Scott Findlay, ancien directeur de l'Institut de l'Environnement de l'Université d'Ottawa, la mort de la preuve est une cause de deuil national. Il soutient que le public n'entend et ne voit que l'information qui appuie la politique du gouvernement fédéral ou son idéologie, y voyant une forme de propagande.
Par cette manifestation, ils dénonçaient les compressions budgétaires qui ont entraîné la fin de plusieurs programmes de recherche et des centres, comme celui des lacs expérimentaux. Ils ont aussi protesté contre le bâillon imposé aux scientifiques à l'emploi du gouvernement qui les empêche de s'exprimer librement sur la place publique.
Les scientifiques en sarrau et des «femmes endeuillées vêtues de noir» ont marché au son de musiques funèbres, scandant «pas de preuve, pas de science, pas de vérité, pas de démocratie».
Les «oraisons funèbres» ont été prononcées dans les marches faisant face au Parlement. Plusieurs scientifiques ont pris la parole, faisant valoir que la preuve scientifique joue un rôle clé dans la prise de décision par les dirigeants canadiens, mais qu'elle a été réduite au silence.
L'organisation déplore entre autres les compressions dans les programmes de recherche d'Environnement Canada, de Pêches et Océans Canada, du Conseil national de recherches Canada et de Statistique Canada.
Pour Scott Findlay, ancien directeur de l'Institut de l'Environnement de l'Université d'Ottawa, la mort de la preuve est une cause de deuil national. Il soutient que le public n'entend et ne voit que l'information qui appuie la politique du gouvernement fédéral ou son idéologie, y voyant une forme de propagande.
LE DEVOIR - CANADA