Interdites par la loi et la religion, les relations sexuelles hors mariage sont courantes, dans une société où l’âge du mariage est de plus en plus élevé. Ce n’est pas une raison pour les légaliser, estiment les islamistes et pas seulement eux. Mais la société ferme les yeux et laisse se développer l’hypocrisie.
Jamais débat aussi houleux n’aura eu lieu sur la liberté sexuelle au Maroc que ces dernières semaines. Un débat qui resurgit à l’heure où les islamistess du PJD sont aux commande de l’exécutif, même s’ils ne sont pour rien dans cette lumière crue jetée sur l’un des plus importants déphasages existant entre le droit et les préceptes religieux, d’une part et se qui ce pratique d’autre part.
Sur cette question et sur d’autres, comme la légalisation de l’avortement, la consommation d’alcool ou l’homosexualité, la polémique entre les défenseurs des libertés individuelles et les conservateurs n’est pas nouvelle. Pourquoi donc ressurgit-elle ?