Les esprits parisiens étaient rongés par le doute après deux matches nuls face à Caen (2-2) et Bordeaux (1-1) en Ligue 1 et une défaite en Coupe de France contre Lyon (1-3). Le déplacement à Nancy soldé par un revers (2-1) n'a rien arrangé. Carlo Ancelotti avait pourtant phosphoré pour en finir avec cette mauvaise série. En laissant sur le banc Sakho, Maxwell et Nene tandis que, par prudence, Thiago Motta était envoyé dans les tribunes pour cause d'adducteurs douloureux avec Alex, l'entraîneur italien avait largement modifié le visage de son équipe.
Mollo flambe
Mais cela n'a pas suffi à transformer radicalement le Paris-SG. Les premiers effets positifs ne sont apparus qu'en seconde période, après quarante-cinq premières minutes franchement bancales. L'égalisation de la tête de Sissoko (1-1, 50e) sur un centre d'Armand laissait penser qu'une rédemption parisienne était possible. Car jusqu'au deuxième but de la saison de l'international malien, Marcel-Picot s'était régalé de l'entrain de l'ASNL. Mollo, repérable à ses baskets vertes fluo et surtout à son aisance technique et à sa vivacité, s'était mis le public nancéien dans la poche en offrant une passe décisive à B. Traoré (1-0, 19e). Au contraire, le PSG, sauvé par la barre sur un tir d'André Luiz (21e) puis par Sirigu face à B. Traoré, pouvait s'estimer heureux d'une addition qui aurait pu être plus lourde.
Paris égalise, puis craque
Après l'égalisation de Sissoko, Paris aurait pu assommer des Lorrains au bord de la rupture. Les occasions - Hoarau (53e, 59e), Armand (57e, Menez, 63e) - les Parisiens les ont eues. Mais l'ASNL a laissé passer ces instants pénibles pour mieux se ressaisir et arracher grâce à Mollo, bien secondé par Moukandjo (2-1, 89e), une victoire qui la rapproche un peu plus du maintien. Le Paris-SG, qui encaisse sa première défaite en Ligue 1 sous l'ère Ancelotti, s'enfonce plus que jamais dans le doute, offrant à Montpellier les plus beaux espoirs...