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BEL-AIR - 12

BEL-AIR -  12
le plafond était tenu à « bout de bras »
Par de vieilles poutres étroites à bout d’âge
En vieux chêne d’arbre, essayant de cacher
leur âge vénérable ; d’une beauté décrépie.

Authentique, était-elle la maison ; mais,
Comme disent les agences, elle avait beaucoup
De caractère et était à « rafraîchir… Mon père,
Grand courageux, allait s’atteler à l’ouvrage…

Nous sortîmes de la pièce principale en
Empruntant la porte principale, elle aussi,
Nous retrouvant à l’extérieur sous l’ombre
Ténue, frémissante et au sud des vieux platanes.

Les deux adultes discourraient et j’en ai
Profité pour, subrepticement, démarrer
Ma reconnaissance personnelle des lieux.
Dès l’entrée, j’avais été intrigué par l’escalier.

…Arrivé au premier étage, j’ai vu ma curiosité
Récompensée ; une pièce d’une grande surface,
Directement proportionnelle au rez-de-chaussée,
Sans cloisons et dans une obscurité totale.

Au fur-et-à-mesure que mes yeux s’habituaient
Au manque de lumière, je pus discerner quelques
Obstacles, de petite taille, parsemant le parquet ;
Et petit à petit, je devinais les contours de l’étage.

J’ai pu ainsi découvrir une fenêtre, symétriquement
Perpendiculaire à la porte principale, laissant filtrer un
Maigre rayon de soleil, qui m’a permis de me situer dans
L’espace et comprendre aussi certains « chuintements »…

Andorre, le 29 juillet 2011.