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20.5.12

Séisme en Italie: Quatre morts, une cinquantaine de blessés


Des habitants passent devant l'église San Martino à Cento dans le nord de l'Italie, où la terre a tremble le 20 mai 2012.

Un fort séisme de magnitude 6,0 sur l'échelle de Richter a touché le nord de l'Italie, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Bologne, faisant au moins quatre morts et provoquant des dégâts matériels sur des sites historiques.
La secousse s'est produite à 04h04 (02h04 GMT) alors que les habitants étaient endormis et son épicentre a été localisé à une profondeur relativement faible de 10 km dans la plaine du Pô proche de la ville de Modène.
Le séisme a été ressenti dans plusieurs agglomérations de la région d'Emilie-Romagne, à Bologne, Modène, Ferrare, mais également dans les régions voisines de Lombardie et de Venétie, à Rovigo, Vérone et Mantoue, et jusque dans le Frioul frontalier de la Slovénie.

Ouvriers tués

Une personne, sans doute un ouvrier d'origine marocaine qui travaillait de nuit dans une usine de polyester, a été tué par la chute de débris. Le séisme s'est produit 56 minutes avant la fin de son poste.
Deux hommes, qui travaillaient également de nuit dans une usine de céramique de Sant' Agostino, ont été tués par la chute de débris métalliques.
"Il n'était pas censé travailler. Il avait changé de poste avec un ami qui voulait se rendre à la plage", a expliqué la mère de l'un des tués à la télévision.

Crise cardiaques

Le corps sans vie d'une quatrième victime a été retrouvé sous les décombres d'une autre usine.
Deux personnes, dont une femme d'origine allemande, auraient succombé à une crise cardiaque provoquée par le séisme et plusieurs dizaines de personnes souffriraient de blessures légères.
Les équipes de secours tentent de retrouver des survivants qui auraient été ensevelis sous les décombres.
"C'est dans la zone de Bologne-Ferrare. Il y a des dégâts, certaines structures sont tombées avec des gens à l'intérieur", a déclaré une personne au centre général des pompiers de Ferrare.

Edifices endommagés

La secousse tellurique a provoqué de sévères dégâts dans les localités de la province de Modène qui abrite de nombreux monuments historiques et églises.
Les fortifications du XIVe siècle de San Felice Sul Panaro, commune proche de l'épicentre, ont été sérieusement endommagées.
Les sommets de plusieurs tours du château, principal attraction de la ville, sont tombés et la tour principale menace de s'effondrer. Trois églises de la localité ont également subi d'importants dégâts.
Le toit de la cathédrale de Mirandola, commune de 23.000 habitants dans la province de Modène, s'est effondré empêchant des écoliers d'accomplir leur première communion prévue lors d'une messe dimanche, a indiqué le prêtre de la paroisse.
Aucun dommage n'a été rapporté dans la ville de Bologne, a déclaré un responsable local. Les pompiers ont en revanche signalé des "affaissements de structures" près de la ville de Bondeno.
Des milliers de personnes se sont précipitées dans les rues des localités de la région alors que se faisaient sentir plusieurs répliques de forte intensité

17.5.12

Le Gouvernement de la France

Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur et Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.


Un gouvernement paritaire qui respecte les équilibres du PS et de la gauche, voilà le cocktail proposé par François Hollande qui, en homme de synthèse, sait manier ces équilibres avec subtilité. La preuve.
Des poids lourds aux postes importants
En coulisses, la bataille Pierre Moscovici et Laurent Fabius a agité les derniers jours de la formation du gouvernement. Finalement, François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont tranché en contentant tout le monde puisque Laurent Fabius devient ministre des Affaires étrangères. Un poste qu’il convoitait depuis le début de la campagne pendant laquelle il a multiplié les déplacements à l’étranger. Pierre Moscovici, l’ancien directeur de campagne, qui lorgnait aussi sur le Quai d’Orsay, hérite d’un des postes les plus importants en cette période de crise: ministre de l’Economie. Principale victime de cette bataille d’éléphants: Michel Sapin qui est transféré au Travail alors que Bercy lui était promis.

Il avait même commencé à constituer son cabinet. Les quadras devenus quinqua font leur entrée à des postes importants.
Manuel Valls à l’Intérieur, un des postes qui n’a jamais été en balance même si François Rebsamen en rêvait. Arnaud Montebourg prendra en charge le Redressement productif, un des thèmes de sa campagne des primaires. Spécialiste des questions d’éducation, Vincent Peillon aura un rôle fondamental car il devra mener à bien l’un des principaux chantiers du chef de l’Etat: l’école et l’enseignement.
Le respect des équilibre du PS
Martine Aubry est la grande absente de ce gouvernement. Mais nombre de ses fidèles ont été retenus par François Hollande qui préfère les embarquer avec lui plutôt que de créer un courant de résistance à Solférino autour de la Première secrétaire du parti. Ainsi Marylise Lebranchu, une amie de la maire de Lille, François Lamy, son conseiller politique et Benoît Hamon, l’un de ses plus ardents défenseurs, deviennent respectivement ministre de la Réforme de l'Etat, ministre délégué de la Ville et ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire. L’entourage de Ségolène Royal va également découvrir les joies du Conseil des ministres. Nadjat Vallaud-Belkacem devient ministre de l’Egalité des femmes, Delphine Batho, ministre déléguée à la Justice et Dominique Bertinotti est nommée ministre déléguée chargée de la Famille.
Les fidèles récompensés
Jusqu’au bout, ils ont cru être sacrifiés sur l’autel de l’équilibre entre les forces du PS et de la gauche. Certes, l’ami Michel Sapin a servi de variable d’ajustement dans la gué-guerre Moscovici-Fabius. Il rêvait sans doute de mieux que le ministère du Travail mais d’autres proches du président de la République intègrent le gouvernement. Ainsi son ancien chef de cabinet, Stéphane Le Foll, Bernard Cazeneuve, Kader Arif ou encore Jean-Yves Le Drian, nouveau ministre de la Défense, voient leur engagement indéfectible auprès de Hollande récompensé. Marisol Touraine prend quant à elle en charge les Affaires sociales. Pas vraiment une surprise mais une façon de mettre en valeur son énorme travail en coulisses pendant la campagne.
Une petite ouverture au reste de la gauche
D’autres partis que le PS sont représentés dans ce gouvernement. Christine Taubira, du Parti radical de gauche (PRG), devient Garde des sceaux et l’écologiste Cécile Duflot atterrit au ministère de l'Egalité des territoires et du Logement. De cette façon, Hollande récompense les partis qui l’ont soutenu en participant aux primaires (comme le PRG avec Jean-Michel Baylet) ou les formations qui ont rejoint son programme dès le soir du premier tour. En juin, après les législatives se posera la question de l’entrée des communistes au gouvernement. De son côté, Jean-Luc Mélenchon avait de toute façon toujours annoncé qu’il ne participerait pas à un gouvernement dont il ne serait pas Premier ministre.
Et la parité?
S’il n’a pas respecté, comme bien d’autres avant lui, sa promesse de mettre en palce une équipe resserrée (34 ministres), François Hollande a effectivement construit une équipe paritaire qui respecte l’équilibre entre hommes et femmes. 17 postes pour les femmes, 17 pour les hommes. Les ministères les plus importants (Défense, économie, Affaires étrangères, intérieur, etc) restent l’apanage des messieurs. En ce domaine, le changement, ce n’est pas maintenant.
Les surprises
Le nom de la réalisatrice Yamina Benguigui à la Francophonie n’était pas attendu. Idem pour Victorin Lurel, ministre des Outremers, qui s’était illustré à l’Assemblée nationale en comparant la politique de Claude guéant au nazisme, provoquant un incident de séance.
Les absents
Bertrand Delanoë et… Martine Aubry

15.5.12

Ouf, petit sarko c'est fini...où le pouvoir en courant!

Nicolas Sarkozy au bois de Boulogne, mardi après-midi.
Le maillot est bien trop grand bien à l'image de sa prétension...

Depuis mardi, 10 h 45, Nicolas Sarkozy n'est plus président de la République : son successeur, François Hollande, lui a adressé ses "meilleurs voeux pour la nouvelle vie qui s'ouvre devant lui", une nouvelle vie encore inconnue et source de spéculations. Une poignée de main chaleureuse avec François Hollande qui le raccompagne sur le perron de l'Élysée, quelques pas sur le tapis rouge, main dans la main avec son épouse, Carla, Nicolas Sarkozy adresse un dernier signe au personnel réuni dans la cour et monte dans une voiture aux vitres fumées.
Vitre baissée, il agite la main pour un au revoir. Image semblable à celle de son prédécesseur, Jacques Chirac, quittant l'Élysée il y a cinq ans, le 16 mai 2007. Carla Bruni-Sarkozy sourit avant que la voiture ne s'engage dans la rue Saint-Honoré, prise en chasse par des dizaines de motards des médias. Devant le palais présidentiel, des militants UMP scandent des "Nicolas, merci !", auxquels s'opposent des "Nicolas, c'est fini !" entonnés par des partisans de François Hollande.

Jean-Marc Ayrault Premier Ministre de la France


Jean-Marc Ayrault, la synthèse à Matignon

Lorsque François Hollande dresse à Des Paroles et des actes le 26 avril dernier le portrait-robot de son Premier ministre idéal, c'est déjà l'ombre de Jean-Marc Ayrault qui plane au-dessus du plateau. Ce sera quelqu'un "qui connaît bien le PS, qui connaît bien les députés, et qui me connaît bien", dévoile le candidat du PS à la présidentielle. Depuis, Hollande a gagné la bataille élyséenne... Et confirmé ce qui était devenu un secret de Polichinelle : Jean-Marc Ayrault s'installe à Matignon.
À 62 ans, il a une longue vie militante derrière lui, ayant adhéré au PS peu après le congrès d'Épinay en 1971. Élu député de Loire-Atlantique en 1986, puis maire de Nantes en 1989, il intègre le bureau national du PS (direction du parti) en 1994, mais, surtout, il gagne la présidence du groupe PS à l'Assemblée nationale en 1997.
Il occupe donc pendant quinze ans cette fonction stratégique, pivot entre la présidence de l'Assemblée et le parti, sans faire de vagues... Régulièrement présent dans les médias, mais sans jamais attirer vraiment la lumière. Sur les bancs de l'Assemblée, on le voit souvent complice au côté du premier secrétaire du PS d'alors, un certain François Hollande.

Quebec: compromis exigés!


Michelle Courchesne

Photo d'archives, Jean-François Desgagnés
Les fédérations étudiantes devront faire des compromis prévient la nouvelle ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, qui s’apprête à les rencontrer en fin de journée.
«Il faut que toutes les parties fassent leur bout de chemin. Nous avons fait le nôtre, je verrai si les associations étudiantes feront le leur», a déclaré Mme Courchesne pendant la période de questions et réponses à l’Assemblée nationale. Le conflit dure depuis 14 semaines et le gouvernement a pris les décisions pour favoriser l’accessibilité aux études supérieures, a signifié celle qui vient de succéder à Line Beauchamp qui a remis sa démission hier.
Mme Courchesne rencontre donc les représentants des quatre fédérations étudiantes, FECQ, FEUQ, CLASSE et TaCEQ vers les 18h ce soir. «Je veux savoir si elles ont fait leur bout de chemin», a redit la ministre qui est aussi présidente du Conseil du Trésor. Auparavant, Mme Courchesne aura rencontré les dirigeants des réseaux des cégeps et des universités pour examiner des scénarios de reprises de session d’études.
Pour sa part, la présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, se dit prête à faire «différentes propositions» au gouvernement. Mme Desjardins fait confiance en la nouvelle ministre pour favoriser une sortie de crise. Elle craint tout de même un durcissement de la part du gouvernement qui consisterait à forcer le retour des étudiants en classe.
LE JOURNAL DE MONTREAL

Photo - Petit Sarko/Francois Hollande - La passation de pouvoirs

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Passation de pouvoirs

L'écrivain mexicain Carlos Fuentes est mort




L'écrivain mexicain Carlos Fuentes est décédé ce mardi à Mexico, à l'âge de 83 ans, a annoncé le président de la République Felipe Calderon sur son compte Twitter. «Je regrette profondément le décès de notre estimé et admiré Carlos Fuentes, écrivain et Mexicain universel. Qu'il repose en paix», a écrit le président.

Des problèmes cardiaques
Selon la presse locale, il aurait succombé à des problèmes cardiaques dans un hôpital du sud de la capitale mexicaine.
Souvent cité comme potentiel prix Nobel de littérature, Carlos Fuentes avait obtenu en 1987 le prix Cervantès, considéré comme le prix de littérature de langue espagnole le plus prestigieux au monde.
Il était notamment l'auteur de La mort d'Artemio Cruz (1962) ainsi que d'une vingtaine d'autres livres et portait depuis plus d'un demi-siècle un regard critique sur la société mexicaine contemporaine.

Ancien ambassadeur en France
Né au Panama le 11 novembre 1928 de parents diplomates, il a passé son enfance entre les Amériques et l'Europe. En 1950, après un diplôme en droit à Mexico et une formation aux relations internationales à Genève, il embrassa la carrière diplomatique avant de s'orienter vers la littérature et le journalisme.
Intellectuel de gauche, il a acquis une notoriété internationale dès l'âge de 30 ans avec son premier roman, La plus limpide région (1958).
Sa carrière diplomatique l'a conduit à se partager entre Mexico, Paris et Londres, où il vivait une partie de l'année. En France, où il a été ambassadeur de 1975 à 1977, l'ancien président François Mitterrand lui avait décerné la Légion d'Honneur en 1992.
Avec AFP.

13.5.12

Castres-Bayonne : L'Aviron est allé au bout!

Le capitaine du Castres Olympique, pris par le Bayonnais Dwayne Haare.


Ils partirent 500. Et sans même un prompt renfort, ils se virent 3000 arrivés au stade Pierre-Antoine. Ou du moins, les supporters de l'Aviron Bayonnais ont fait du bruit comme s'ils étaient six fois plus hier dans le Tarn. Et c'est vers eux, ces fidèles qui ont fait l'aller-retour en bus (pour la plupart) dans la journée pour soutenir les leurs, que Didier Faugeron et ses joueurs ont pensé en premier. « Pour notre public, pour tous ces gens-là, qui se sont déplacés, il fallait qu'on soit exigeant. C'était une question de respect », a déclaré le désormais ex-entraîneur de l'Aviron Bayonnais.
Si le maintien n'était officiellement pas acquis avant cette dernière journée du Top 14, Bayonne, officieusement, avait la semaine passée gardé sa place dans l'élite. Mais dans la semaine, le mot d'ordre était le suivant : pas question de laisser filer. La sortie devait se faire tête haute, et si possible sans prendre une danse sur la pelouse de Pierre-Antoine. Afin de ne rien regretter, de ne pas laisser s'instiller un certes plus qu'hypothétique doute, l'Aviron devait prendre un point. Ce qui fut fait. « On a tout donné sur ce dernier match, insiste l'ailier international Yoann Huget. Plus personne ne peut nous reprocher quoi que ce soit ». En prenant un point donc, dans les arrêts de jeu par un essai de l'inévitable Sam Gerber, Bayonne n'a en effet pas eu besoin de Clermont, qui a rossé Brive (57-14), pour se sauver définitivement.
« La fin d'une aventure » Ce match, hier, dans une ambiance parfois proche de celle de Jean-Dauger, eu égard à la présence basque en tribunes, est finalement une mise en abyme de la saison bayonnaise. Quand juste avant la pause Castres mène 23-0 grâce à deux essais de son pilier gauche Taumoepau (23e, 36e), personne ne donnait cher des ambitions « avironardes » de glaner un point. Mais Dwayne Haare et ses camarades s'étaient fait une promesse avant la rencontre. Les derniers mots, prononcés sans Didier Faugeron, qui, pris par l'émotion a préféré rester sur la pelouse, étaient ceux-là : « On donne tout, pendant 80 minutes. On ne lâche rien ». C'est Sam Gerber qui parle.
Mené 23-12 à la pause, Bayonne va rester dans le coup grâce à Boyet (40e, 51e). Puis va se laisser à nouveau distancer quand Forestier signe le troisième essai, synonyme de bonus pour Castres (31-15, 64e). Alors que le money time se rapproche, Bayonne ne s'affole pas, continue à mettre du volume, tant dans les rucks que dans le jeu. Sans pression particulière, si ce n'est celle de bien figurer, l'Aviron se libère. Trois minutes après l'essai castrais, Flavell, repositionné en troisième ligne déchire la défense tarnaise. Audy est au relais pour servir Huget qui marque sous les poteaux (67e). L'objectif de prendre au moins un point, redevient alors réalisable (31-22). Alors que les minutes filent, comme les journées de championnat plus tôt dans la saison, Bayonne est toujours dans le coup. Pas décroché pour atteindre son but.
Juste avant que la sirène ne résonne, M. Cloute siffle une dernière mêlée, pour Bayonne qui joue plutôt que de taper en touche. Le ballon est perdu. Quelques instants seulement car Gerber ramasse un ballon perdu et file dans l'en-but (31-29, 82e), alors que le temps réglementaire est terminé. Didier Faugeron, grand artisan du maintien, ne cache pas sa joie. « C'est la volonté, le courage, la persévérance qui ont fait qu'on est allé au bout ». Plus tard, il dira avec dans la voix un peu de tristesse : « C'est la fin d'une aventure ». Un peu trop tôt à son goût. « J'aurais aimé qu'il reste quelques matches supplémentaires… ».
SUD-OUEST

L'image du jour 13-05-2012

Les "Indignés" célèbrent leur premier anniversaire

Les
Une image caricaturée du Premier ministre espagnol Mariano Rajoy lors d’un rassemblement de militants de 15M dans le centre d’Oviedo, au nord de l’Espagne, le 12 mai 2012. REUTERS / Eloy Alonso

Attentats en Italie


La ministre italienne de l'Intérieur Anna Maria Cancellieri, le 22 mars 2012 à Tunis


Le gouvernement italien a décidé d'élever le seuil d'alerte autour des objectifs sensibles dans toute la péninsule après l'attaque contre un dirigeant d'entreprise revendiquée par un groupe anarchiste, a annoncé ce dimanche la ministre de l'Intérieur Anna Maria Cancellieri.
«Une circulaire a été envoyée pour inviter (tous les services concernés) à élever le seuil d'alerte autour des objectifs sensibles sur le tout le territoire national», a-t-elle déclaré dans un entretien aux quotidiens La Repubblica et Il Corriere della Sera.
«Jeudi est prévue une réunion du comité pour l'ordre et la sécurité» au cours de laquelle sera présenté «un paquet de propositions», a indiqué la ministre, qui a également jugé possible «l'usage de l'armée» pour défendre «des objectifs sensibles».

«Huit nouvelles actions» prévues

Cette annonce intervient alors qu'une cellule anarchiste italienne a revendiqué vendredi l'attentat qui a blessé lundi à Gênes (nord-ouest) le patron d'Ansaldo Nucleare, une filiale du géant public Finmeccanica. Selon le procureur de Gênes Michele Di Lecce, cette revendication de la Fédération anarchiste informelle (FAI), qui a aussi annoncé «huit nouvelles actions» pour venger des anarchistes emprisonnés en Grèce, «apparaît fiable».
La FAI, qui avait déjà revendiqué en décembre un attentat au colis piégé contre le directeur de l'agence de collecte des impôts Equitalia à Rome, a signé de nombreuses actions similaires en Italie et à l'étranger depuis le début des années 2000.

Une agence visée par des cocktails molotov

Par ailleurs, deux cocktails molotov ont visé dans la nuit de vendredi à samedi une agence d'Equitalia à Livourne (Toscane), et là aussi la piste anarchiste est privilégiée par les enquêteurs. Anna Maria Cancellieri a «rappelé de manière forte et claire qu'Equitalia représente l'Etat», même si elle a «beaucoup de respect pour les familles qui ne réussissent pas à faire face à leurs dettes».
Depuis plusieurs mois, les suicides de chômeurs ou d'entrepreneurs étranglés par les dettes se sont multipliés en Italie, augmentant la rancoeur et la frustration d'une partie de la population contre Equitalia et le gouvernement de Mario Monti, qui a mis en oeuvre une sévère cure d'austérité.
20MINUTES Avec AFP

12.5.12

Rugby - L'Aviron Bayonnais gagne le droit de rester dans le "Top 14"


Castres a fait le métier - Rugby - Top 14

Castres s'assure le barrage à domicile. L'objectif de cette dernière journée est en effet pleinement rempli pour le Castres olympique. De son côté , l'Aviron bayonnais peut aussi repartir satisfait du stade Pierre-Antoine. Dès l'entame de la partie, les Bayonnais prenaient le jeu à leur compte et se montraient plus dangereux. Plus offensifs et plus réalistes avec une première pénalité passée par Boyet (1e, 0-3) à la suite de la première incursion des siens dans le camp des locaux du jour. Dans une première période hâchée, la faute à un temps pluvieux ,un véritable chassé-croisé de buteurs s'amorçait entre Boyet et Bernard (6-9) successif à une multitude de fautes de part et d'autre.
Le réveil castrais intervenait peu après la vingtième minute de jeu avec un essai inscrit par le pilier Taumoepeau (23e, 13-9). Profitant de ce regain de forme, Teulet enfonçait le clou par une pénalité (34e, 16-9). Face à des Bayonnais en difficulté notamment en touche, les Castrais désormais en confiance marquaient un second essai par le biais de Taumoepeau pour son doublé (36e, 23-9). Mais les Basques étaient loin de se laisser abattre et Boyet réduisait la marque juste avant la pause (40e, 23-12).
L'indiscipline bayonnaise
Au retour des vestiaires, les Bayonnais prenaient cette seconde période par le même bout que la première. Boyet passait en effet une nouvelle pénalité (50e, 23-15) permettant à son équipe de recoller au score. Dans une seconde mi-temps tout aussi entâchée par de multiples fautes, Bernard lui répondait quelques minutes plus tard (58e, 26-15). Et l'indiscipline commençait à coûter pour l'Aviron bayonnais avec Gerber qui écopait d'un carton jaune. La sanction était alors immédiate pour les hommes de Didier Faugeron qui encaissaient un essai par Forestier (64e, 31-15). Profitant d'un certain relâchement de la part du CO, les Bayonnais montraient de nouveau un visage offensif en toute fin de partie avec la marque de deux essais. Via Huget (66e, 31-22), auteur de son dernier essai sous les couleurs ciel et blanc, puis Gerber (81e, 31-29).
Grâce à ce succès et profitant de la défaite de Montpellier à Toulouse, Castres gagne le droit de disputer son match de barrage à Pierre-Antoine pour la deuxième saison consécutive. Pour sa part, Bayonne repart des terres castraises avec un point de bonus défensif. Les Basques sont désormais assurés de jouer dans l'élite la saison prochaine.
MIDI OLYMPIQUE 

L'image du jour 12-05-2012

L'Afghanistan aussi a son Spiderman

L'Afghanistan aussi a son Spiderman
Pour gagner du temps, un Afghan choisit d’escalader un mur de plusieurs mètres de hauteur située sur une colline de Kaboul. REUTERS/Danish Siddiqui

11.5.12

Le président élu se jette dès son investiture mardi dans le grand bain européen



Le futur chef de l'Etat l'avait promis: son premier déplacement sera à Berlin.
Quelques heures à peine après sa prise de fonctions, il rencontrera Angela Merkel mardi en fin d'après-midi.
La chancelière allemande, qui ne l'a pas reçu avant son élection, l'attend maintenant «à bras ouverts» et promet une poursuite de la «coordination traditionnellement étroite avec la France».
La rencontre sera scrutée de près par les partenaires européens et par les marchés, qui traversent une nouvelle zone de turbulences.
Discorde autour du pacte budgétaire
Car un premier différend est déjà sur la table: le socialiste Hollande a promis de «renégocier» le traité de discipline budgétaire signé début mars par 25 Etats de l'UE, pour y ajouter un «volet croissance», accusant la conservatrice Merkel d'avoir fait de l'austérité l'alpha et l'oméga de la zone euro.
Or, si elle est favorable à un «agenda de croissance», la chancelière a prévenu que cela se fera sans toucher au pacte budgétaire et sans creuser les déficits.
«Nous avons des positions qui ne sont pas encore convergentes», a reconnu jeudi François Hollande.
Le nouveau couple franco-allemand ira-t-il au «clash» dès sa lune de miel ? Plusieurs économistes pensent qu'une entente est possible, d'autant que les investisseurs eux-mêmes attendent des mesures pour éviter un cercle vicieux austérité-récession.
Lire plus sur http://www.20minutes.fr/economie/932809-hollande-entre-scene-europeenne-priorite-croissance-defi-grec

L'image du jour 11-05-2012

Aucun survivant retrouvé après le crash d'un avion russe en Indonésie

Aucun survivant retrouvé après le crash d'un avion russe en Indonésie
Les secouristes n’ont trouvé aucun survivant à leur arrivée sur les lieux du crash du Soukhoï Superjet 100. L’avion s’est écrasé mercredi sur le Mont Salak alors qu’il réalisait un vol de démonstration avec 45 personnes à son bord. REUTERS/Beawiharta