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29.10.12

Un tsunami est-il possible à Genève? Oui...

Le lac de Genève le 26 avril 2012



Le lac de Genève le 26 avril 2012 Fabrice Coffrini afp.com

Privée de façade maritime mais possédant de nombreux lacs, la Suisse n'est pas à l'abri d'un tsunami, comme le prouve la vague catastrophique qui a balayé le lac Léman en l'an 563, documentée dans un article publié dimanche par la revue scientifique Nature Geoscience.

Une équipe de l'Université de Genève montre que des régions enclavées dans les terres, sans risque de séisme majeur, ne sont pas à l'abri des effets destructeurs des tsunamis.

Enquête scientifique au plus profond du lac

Ainsi en l'an 563, une vague géante a ravagé les rives du lac Léman, le plus grand lac naturel d'Europe de l'Ouest, situé entre la Suisse et la France. Un événement connu sous le nom de catastrophe du Tauredunum.
Deux récits historiques décrivent ce tsunami meurtrier, généré par un éboulement dans la montagne en Valais, à plus de 70 kilomètres de Genève, là où le Rhône entre dans le lac Léman. Il a inondé la rive, emportant villages, troupeaux et habitants, détruisant le pont de Genève et pénétrant dans la ville où plusieurs personnes furent tuées. Une équipe de l'Université de Genève spécialisée en limnogéologie (étude des sédiments lacustres), conduite par Katrina Kremer, a mené l'enquête au plus profond du lac.
Des sondages ont mis en évidence un dépôt de sédiments géant sous le lit du lac, qui pour les chercheurs s'est déposé d'un seul coup. Il s'étend sur plus de 10 kilomètres de long et 5 kilomètres de large, avec une épaisseur moyenne de 5 mètres et un volume minimal estimé à 250 millions de mètres cube, soit le contenu de quelque 100.000 piscines olympiques. Le dépôt est plus épais au sud-est, indiquant qu'ils ont pour origine la région du débouché du Rhône dans le lac. Les chercheurs ont par ailleurs analysé des échantillons biologiques, validant une datation du dépôt entre l'an 381 et l'an 612.

Une vague de 13 mètres à Lausanne

La séquence exacte des événements qui relient l'éboulement du mont Tauredunum et le tsunami du lac Léman reste incertaine, mais les chercheurs émettent l'hypothèse que l'impact de l'éboulement sur des sédiments meubles a destabilisé les terrains de la zone d'entrée du Rhône dans le lac, qui s'est effondrée, provoquant le tsunami à la surface du Léman.
Des simulations informatiques ont montré qu'à la suite d'un tel effondrement, une vague de 13 mètres est observée seulement 15 minutes après à Lausanne et une vague de 8 mètres à Genève 70 minutes après. Une reconstitution de la ville de Genève d'après sa configuration au VIe siècle révèle qu'une vague de 8 mètres serait bien passée au-dessus des murs de la cité, frappant le pont et les moulins, comme l'ont décrit les historiens contemporains de la catastrophe, Grégoire de Tours et Marius d'Avenches.

Vers un nouveau tsunami?

Selon les chercheurs, cet événement pourrait très bien se reproduire. Aujourd'hui, les rives du lac Léman sont peuplées par plus d'un million de personnes, dont 200.000 à Genève. Les chercheurs soulignent que la ville est particulièrement vulnérable, à la fois par sa faible altitude par rapport au niveau du lac et sa localisation à l'extrêmité du lac en forme d'entonnoir, une configuration qui amplifie fortement l'amplitude des ondes.
«Dans notre étude, nous n'avons pas quantifié le risque associé à un tsunami sur le lac Léman. Mais nous voulons montrer que les vagues d'un tsunami peuvent potentiellement toucher les villes autour de ce lac, aussi bien que d'autres grands lacs dans le monde», a expliqué Katrina Kremer à l'AFP. Bien que connu par les géologues, le risque est «sous-estimé», a-t-elle ajouté, «la plupart des gens ignorant tout simplement que des tsunamis peuvent se produire dans des lacs».
Avec AFP

26.10.12

Pourquoi les baleines s'échouent si régulièrement?

Les échouages massifs de baleines ne sont malheureusement pas exceptionnels et se produisent partout dans le monde.
Quelque 40 baleines se sont échouées sur la côte est de l'Inde. Cet échouage massif n'a laissé aucune survivante. Comment 40 spécimens peuvent, de la sorte, toucher terre et mourir en groupe?
On rapporte fréquemment les cas de baleines globicéphales (autrement dit baleines pilotes) échouées. Thierry Jauniaux, assistant au service de pathologie de l'ULg, explique que « quand une baleine globicéphale s'échoue, les autres suivent. Ce sont des animaux très sociaux, ils restent en groupe».
Les échouages massifs de baleines ne sont malheureusement pas exceptionnels et se produisent partout dans le monde, en Europe ou ailleurs. Cela peut dépendre des circonstances locales (la topographie du lieu) ou encore de l'activité humaine. On peut citer parmi les cas les plus fréquents les « accidents de navigation ». Comme le raconte Thierry Jauniaux, «les baleines se posent en groupe dans une poche d'eau à marée haute, seulement une fois que la marée descend, elles se retrouvent coincées et sont trop massives pour se mouvoir seule».
Mais comment font-elles pour se retrouver dans une poche d'eau? Thierry Jauniaux analyse qu'« en général, les baleines s'échouent sur des plages de graviers ou de sable à faible pente. Elles possèdent un sonar pour détecter les fonds marins, mais ont besoin d'un relief. C'est ce qu'on appelle la désorientation. On pourrait prendre l'exemple d'un homme qui regarde la mer à l'horizon, il ne voit pas le relief non plus».
Il arrive que des baleines soient retrouvées encore vivantes. Pour les sauver, il faut prendre en compte leurs poids mais ces tonnes ne sont pas faciles à manipuler. L'usage d'engins mécaniques facilite les opérations, mais il présente un risque de blesser les baleines. Néanmoins, dans ce cas-ci, il était déjà trop tard.

13.10.12

Le système de navigation Galileo prend forme


Quatre satellites Galileo sont désormais en orbite, après le succès du lancement de deux d'entre eux, vendredi par une fusée Soyouz depuis la Guyane française, une étape importante pour le système européen de navigation qui va pouvoir enfin montrer ce qu'il sait faire.
Il faut au minimum quatre satellites pour déterminer de façon précise une position à la surface du globe. "On aura la démonstration physique que le système peut remplir sa mission de navigation avec uniquement des moyens européens", a expliqué à l'AFP Didier Faivre, directeur du programme Galileo à l'Agence spatiale européenne (ESA).
Galileo, qui à terme comptera 30 satellites au total, devrait être en mesure de fournir les premiers services aux usagers à la mi-décennie. "Nous sommes déterminés à fournir des services de navigation fiables dès 2014", a déclaré Paul Flament, gestionnaire du programme à la Commission européenne.
Le PDG d'Arianespace Jean-Yves Le Gall a salué "un succès de l'Europe", y voyant un "heureux présage", le jour où le Prix Nobel de la Paix a été attribué à l'Europe.
Il a également estimé que ce "nouveau succès" d'un lanceur Soyouz "confirme le caractère exemplaire de notre coopération avec la Russie". La 3e mission de Soyouz depuis la Guyane française a permis de placer sur une orbite circulaire à 23.222 km d'altitude les deux nouveaux satellites de la constellation Galileo, "prénommés" David et Sif. Conçus pour une durée de vie de 12 ans, ils rejoignent leurs homologues, Thijs et Natalia, lancés il y a près d'un an par le vol inaugural de Soyouz en Guyane.
A eux quatre, ils vont former une "mini-constellation" opérationnelle qui permettra de tester le système.
Dans un premier temps, et pendant une centaine de jours, il s'agira de s'assurer que les nouveaux venus ont bien gagné la place qui leur est assignée en orbite et qu'ils fonctionnent correctement.
26 satellites fin 2015
Les opérations tests de navigation proprement dites ne devraient commencer que vers février 2013. Au printemps, les quatre satellites européens devraient être en mesure de donner, "pour la première fois", leur premier point de navigation, a précisé M. Faivre.
La phase de validation en orbite sera suivie par le déploiement du reste des satellites et Galileo devrait être pleinement opérationnel pour 2018. Les quatre satellites "tests" de validation en orbite (IOV) ont été construits par un consortium mené par EADS Astrium Allemagne et assemblésà Rome par Thales Alenia Space. Ils doivent être "les modèles" de tous les autres satellites Galileo fabriqués en Europe.
22 satellites complémentaires seront assemblés par la PME allemande OHB en Allemagne et lancés par Arianespace. A ce jour, le programme prévoit trois lancements par une fusée Soyouz en 2013 et deux en 2014, le lanceur russe emportant deux satellites à chaque fois. En 2014, est également prévu le lancement par une Ariane adaptée de quatre satellites Galileo d'un coup. Deux autres lancements Ariane sont prévus en 2015.
Le programme aura coûté 5 milliards d'euros en 2015.
Les Européens ont voulu disposer de leur propre technologie, indépendante du système militaire américain GPS. Le programme est financé à 100% par la Commission européenne et mis en oeuvre par l'ESA.
Les deux premiers satellites Galileo avaient été mis en orbite le 21 octobre dernier par le vol inaugural de la fusée russe depuis le CSG.
LA LIBRE BELGIQUE

10.10.12

Saut supersonique de Félix Baumgartner: Pas de nouvel essai avant dimanche

Felix Baumgartner à Roswell (Nouveau-Mexique), le 9 octobre 2012.

DEFI - Le parachutiste autrichien, qui veut tenter de franchir le mur du son en chute libre, va devoir prendre son mal en patience...
Felix Baumgartner devra attendre au moins jusqu'à dimanche pour tenter de battre le record de vitesse en chute libre et de passer le mur du son en sautant à 37 km d'altitude dans le ciel du Nouveau Mexique.
>> «Je lui donne 50% de chances de survie»... Une interview à lire par ici
Le parachutiste autrichien âgé de 43 ans, qui a déjà repoussé sa tentative deux fois en raison du vent qui souffle au-dessus de Roswell, espérait pouvoir sauter jeudi, mais les conditions météo en ont décidé autrement. «Dimanche semble être une opportunité», dit la porte-parole de son équipe dans un courrier électronique.
Vitesse supersonique pendant plus d'une minute
Imposant mais fragile, le ballon de 850.000 mètres cubes rempli d'hélium qui doit l'emporter à 36.567 mètres, ne peut résister à des vents supérieurs à 9,7 km/h. S'il parvient à sauter à l'altitude prévue, Felix Baumgartner doit franchir le mur du son après 35 secondes de chute libre et conserver une vitesse supersonique pendant près d'une minute. Au total, la chute libre doit durer cinq minutes et 35 secondes.
20 MINUTES

5.10.12

Une bactérie alchimiste produit de l'or!

Illustration de différents lingots d'or, le 19 août 2010 à Jakarta (Indonésie).

Des scientifiques ont découvert une bactérie qui «mange» du métal toxique avant de déféquer de l’or, rapporte ce vendredi le site de Slate. Alchimiste, la bactérie? Il semblerait. De son doux nom «Cupriavidus metallidurans», elle se nourrit de chlorure d'or, un poison, et après une semaine, elle rejette des pépites d’or 24 carats, soit de l'or à 99,99% pur. Hyper-résistante, cette bactérie prouverait qu’une forme d’alchimie existe dans la nature.
Problème pour les alchimistes de tout poil: il faut de l’or pour produire du chlorure d’or, «nourriture» des bactéries. La création de l’or à partir de n’importe quel métal n’est donc pas encore arrivée.

21.7.12

La NASA veut reproduire l'odeur de l'espace



L'espace a une odeur. "A Chaque fois que j’ouvrais la porte du sas pour accueillir mes collègues de retour de sortie dans l’espace, une odeur très particulière titillait mon odorat", avait raconté Don Pettit après avoir séjourné du 23 novembre 2002 au 3 mai 2003 à bord de l’ISS. "J'ai remarqué que cette odeur était sur ​​leur costume, casque, gants, et des outils", avait-il poursuivi.
Certains la comparent à celle d'un "steak trop cuit", à du "métal chaud", ou encore des "émanations de soudure", selon les propos rapportés par The Atlantic. Bref, un fumet qui pas des plus agréables. Pour ne pas que ses astronautes soient surpris, la NASA veut les y habituer. Avec l'aide du chimiste Steve Pearce, l'agence américaine tente donc depuis plusieurs années de les recréer.
Le chimiste n'a pas été choisi par hasard. C'est un peu le spécialiste des "odeurs de l'impossible". Il y a quelques années, il avait reproduit l’odeur de la station spatiale Mir. Il la décrivait comme ceci: "Imaginez la transpiration de pieds et une odeur corporelle rance mélangez avec du dissolvant et de l’essence". Grâce à ses recherches, menées avec la NASA, il pourrait, à l'avenir, être possible de recréer l’odeur de la Lune, de Mars ou d'un endroit de l'Univers bien plus lointain, affirme Science in a can relayé par Slate. Cela fait rêver. Cependant, le fonctionnement de l'odorat dans l'espace reste des plus mystérieux, ce qui limite la simulation des odeurs.
LA LIBRE BELGIQUE

30.6.12

Les physiciens ont-ils détecté leur Graal ?



Le suspense est à son comble dans la communauté scientifique avant les derniers résultats attendus mercredi de la traque du boson de Higgs, une particule considérée comme la clé de voûte manquante de la physique moderne.
Ce que les physiciens doivent dévoiler à Genève lors d'une conférence de presse au Cern (organime européen de recherche nucléaire), qui abrite le plus grand accélérateur de particules du monde, le LHC (Grand collisionneur de Hadrons), pourrait enfin confirmer ou infirmer l'existence du boson de Higgs après des décennies de recherche infructueuse.
Cette particule est l'élément clé jamais observé dans la théorie du "Modèle standard de la physique des particules" élaborée dans les années 60 pour décrire la structure fondamentale de la matière visible dans l'univers.
Selon ce modèle, le boson de Higgs explique pourquoi des particules sont dotées d'une masse et d'autres pas. Sa détection validerait donc cette théorie. Le physicien britannique Peter Higgs avait postulé en 1964 l'existence de cette particule à laquelle il a donné son nom.
En décembre 2011, les derniers résultats des expériences Atlas et CMS présentés au Cern resserraient considérablement "la fenêtre" où se trouverait le célèbre boson. Il se cacherait aux environs d'une masse de 125 gigaélectronvolts (GeV), où les deux expériences (Atlas et CMS) ont observé un "excès de fluctuations" lors des collisions de protons dans le LHC.
Mais la marge d'erreur statistique n'est pas suffisamment faible pour déclarer avec certitude l'existence d'une nouvelle particule, expliquent ces chercheurs, citant une probabilité d'erreur inférieure à un sur 3,5 millions.
Les deux équipes de physiciens se sont donc remises à l'ouvrage, analysant une abondante moisson de nouvelles données produites par des milliards de collisions de protons.
"Nous avons maintenant plus que doublé le nombre de données obtenu en 2011", précisait récemment Sergio Bertolucci, directeur de la recherche au Cern. "Cela devrait nous permettre de voir si les observations de 2011 se confirment ou pas", poursuit-il, ajoutant: "nous vivons un grand moment".
Déjà en mars, la communauté des physiciens se déclarait optimiste. "La fin de la traque pour saisir le boson de Higgs est proche", juge Jim Siegrist, du ministère américain de l'Energie.
"Il est certain que les deux expériences menées indépendamment au LHC ont la capacité d'apporter une réponse définitive sur le boson de Higgs et tout le monde s'y attend en 2012, la semaine prochaine ou plus tard cette année", note Joe Lykken, de l'expérience CMS, lors d'un entretien avec l'AFP.
Si le boson de Higgs n'existe pas, "ce serait une nouvelle encore plus grande" qui, en remettant en cause le Modèle standard de la physique, "révolutionnerait notre pensée", souligne ce scientifique.
Une autre hypothèse tout aussi exaltante serait la découverte d'une nouvelle particule proche de celle de Higgs mais différente, relèvent d'autres physiciens. Une telle découverte pourrait aider à percer les mystères de la matière et de l'énergie sombres qui représenteraient 95% de l'univers.
Lundi matin, le Fermilab de Chicago, hébergeur du Tevatron qui a été longtemps le plus puissant accélérateur de particules, fera une annonce à Chicago portant sur l'analyse des données produites durant dix ans par les collisions de particules dans l'accélérateur désormais hors service.
Le physicien Peter Woit, de l'Université Columbia à New York, écrit sur son blog que le "Fermilab va essayer de dérober une petite partie de l'attention avant l'annonce du LHC mercredi en faisant part de nouveaux indices de l'existence de Higgs".

3.6.12

Collision Voie Lactée/Andromède



La collision est inéluctable : dans quatre milliards d’années, la galaxie d’Andromède embrassera notre Voie Lactée. "On sait depuis à peu près un siècle qu’elles vont entrer en collision" , cadre l’astrophysicienne de l’ULg, Yaël Nazé. Mais, aujourd’hui, "nous avons enfin une idée claire du déroulement de ces événements cosmiques au cours des prochains milliards d’années" , explique Sangmo Tony Sohn, un des scientifiques du Space Telescope Science Institute (STScI), cité par l’AFP.
La Nasa a effectué des simulations informatiques sur base de données produites par le télescope spatial Hubble, comme la vitesse et la trajectoire d’Andromède. "La galaxie nous tombe dessus à 400 000 km/h, mais elle se trouve encore loin" , précise Mme Nazé, à 2,5 millions d’années-lumière. "A grande échelle, l’univers est en expansion mais, à plus petite échelle, les masses s’attirent du fait de la gravité." Comme l’ont illustré les astrophysiciens du STScI de Baltimore, on se trouve aujourd’hui dans le rôle du batteur de base-ball qui regarde la balle arriver vers lui à grande vitesse.
Que se passera-t-il alors ? Des collisions de galaxies, les scientifiques en ont déjà observé. "C’est un peu comme si vous preniez vos deux mains et que vous entrelaciez les doigts. Les étoiles des galaxies ne vont pas entrer en collision frontale, elles vont passer l’une à côté de l’autre, parfois se faire éjecter" , explique l’astrophysicienne belge. Lorsqu’Andromède rencontrera la Voie Lactée, le soleil devrait ainsi être poussé. "Il y a 10 % de chances qu’il termine deux fois plus loin du centre de la galaxie que maintenant" , affirme Yaël Nazé. "Quant aux nuages, qui sont grands, ils vont, eux, entrer en collision et former de nouvelles étoiles. On aura donc une nouvelle génération d’étoiles qui tracera l’endroit de la collision."
Les simulations, dont les résultats ont été dévoilés jeudi, montrent en outre qu’il faudra deux milliards d’années de plus, après la rencontre entre les deux galaxies, pour que leur fusion soit complète.
LA LIBRE BELGIQUE

8.5.12

Une pleine lune exceptionnelle

Dans la nuit du 5 au 6 mai, un événement a précédé celui de l’élection du nouveau président français… Comme le vote, c’est un phénomène qui revient régulièrement. En l’occurrence, c’est lorsque la Lune est au plus près de la Terre sur son orbite légèrement elliptique que nous pouvons bénéficier dans le ciel nocturne d’une pleine Lune qui parait beaucoup plus grosse d’environ 14% et plus lumineuse de 30%.

Dans la nuit du 5 au 6 mai 2012, la Lune était à 356.400 kilomètres de la Terre –c’est son périgée-, au lieu de 384.000 kilomètres habituellement. Le 28 novembre prochain, à l’inverse, la Lune sera à son apogée, à 406.364 kilomètres, le point le plus éloigné de la Terre.

Lire plus sur http://www.sciencesetavenir.fr/espace/20120507.OBS5009/en-images-une-pleine-lune-exceptionnelle.html

7.4.12

Planètes supervéloces

Des planètes lancées à 48 millions de km/heure

Attention, bolides : certaines planètes détachées de leur étoile pourraient se déplacer dans l'espace à la vitesse faramineuse de 48 millions de kilomètres/heure, soit trois heures seulement pour accomplir le trajet Soleil-Terre ! Selon Idan Ginsburg (Dartmouth College), les plus rapides pourraient même approcher la vitesse de la lumière. Le pistolet stellaire capable de propulser aussi vite une planète est le trou noir. Il faut bien sûr une situation très particulière, en l'occurrence une étoile binaire sur le point d'être happée par ledit trou noir. Une étoile binaire est constituée de deux étoiles approchées orbitant autour d'un centre de gravité commun, chacune pouvant être dotée de ses planètes. Le trou noir commence par attirer l'une des deux étoiles, l'autre est alors éjectée dans le vide à très grande vitesse (2,30 millions de km/h), phénomène que les astrophysiciens connaissent depuis sept ans. Ce que Ginsburg a découvert avec ses modèles informatiques, c'est que les planètes de l'étoile qui est happée par le trou noir peuvent elles aussi être éjectées dans l'espace à une vitesse hypervéloce.
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Par Frédéric Lewino - le point

Project Glass de Google: trop beau pour être vrai

Les lunettes à réalité augmentée de Google.

Google a fait sensation en présentant, Project Glass, son projet de lunettes à réalité augmentée. La vidéo postée sur You Tube il y a deux jours par le Géant de l'Internet a déjà été visionnée plus de 7 millions de fois. Project Glass captive aussi les microblogueurs, déclenchant un déluge de tweets sur son potentiel et ses éventuels défauts, note Le Parisien sur son site Internet.
Les réactions oscillent cependant entre la fascination et la méfiance. Est-ce la proximité du 1er avril ? Les utilisateurs de tweeter s'interrogent sur la crédibilité du projet. Et ils ne sont pas les seuls. Les experts de ce genre de technologie, interrogés par le site Wired, se montrent également très sceptiques. " Il n'est pas possible de faire de la réalité augmentée avec des lunettes de ce type là ", assène l'un d'entre eux.
En effet, si les verres utilisés dans la vidéo ont un look futuriste, ils sont trop petits pour pouvoir afficher toutes les informations correctement. Les lunettes présentées par Google semblent également trop fines pour intégrer "l'eye tracking", une technologie qui permet de suivre les mouvements des yeux, indispensable pour obtenir de la vraie réalité augmentée. Enfin, la transparence des verres pose aussi problème. Il est très difficile encore aujourd'hui de concevoir un système qui permette d'afficher des informations de manière nette à la fois sous le soleil et dans l'obscurité.
Conclusion : aucune mise sur le marché ne semble envisageable dans les deux ans qui viennent.Google a lui-même souligné que ce projet de lunettes en réalité augmentée était encore loin d'être commercialisé. Vrai projet ou pas, Project Glass inspire en tous cas les internautes. Il a déjà sa parodie sur You Tube.

18.1.12

Regardez: Le moustique urine quand il vous pique

À droite, l'image thermographique montre une  femelle d'anophèle en train de prélever du sang. L'image est composée par des pixels dont la couleur représente la température dans un point déterminé, de bleu (plus froid) à rouge (plus chaude). La trompe et la tête du moustique restent relativement chaudes, tandis que l'abdomen reste plus froid .  La goutte émise par l'insecte(bleue)s'évapore et perd de la chaleur en refroidissant le corps du moustique.
La question intriguait les scientifiques depuis un bon moment. Comment le moustique "ectotherme"- dont la température corporelle dépend de la température ambiante - pouvait-il se gorger de sang chaud sans succomber ? D'autant que pour limiter les risques de recevoir en pleine figure une main vengeresse, l'insecte se doit d'être capable de prélever un maximum du précieux nectar en un minimum de temps... Deux scientifiques de l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte à l'université François Rabelais de Tours (CNRS) viennent de résoudre cette énigme en observant des moustiques anophèles en action.
Pour suivre en temps réel l'évolution de la température du corps des insectes, Claudio Lazzari et Chloé Lahondère ont utilisé une caméra de thermographie infrarouge. C'est alors qu'ils ont fait une bien étrange découverte : quand un moutisque vous pique, il urine en même temps ! Plus précisément, il excrète par l'anus une gouttelette d'urine mêlée de sang qu'il retient contre lui en maintenant relevée l'extrémité postérieure de son corps. Pourquoi tant d'acrobaties ? Parce qu'en entrant en contact avec l'air, le liquide s'évapore, refroidit et permet du même coup à l'animal d'abaisser la température de son abdomen. Le moustique sacrifie alors un peu du sang gagné au péril de sa vie pour augmenter le volume et la surface d'évaporation de cette vitale goutte de liquide. C'est ce mécanisme baptisé "evaporative cooling", combiné à une synthèse rapide de protéines de choc thermique mise au jour auparavant par une équipe américaine, qui permet à l'insecte de préserver son intégrité physiologique.
À quoi bon, me direz-vous ? "Il s'agit de recherche fondamentale, mais, à terme, cette nouvelle donnée pourrait permettre de développer de nouvelles armes dans la lutte contre les maladies que transmettent les moustiques", explique Claudio Lazzari. Si l'on parvenait à empêcher l'élimination rapide d'urine pendant le repas de l'insecte, non seulement son bilan hydrique serait perturbé, mais aussi sa capacité à limiter les variations de sa température corporelle. "Ce mécanisme peut constituer une cible et donc une nouvelle piste de recherche", estime-t-il. L'équipe a d'ailleurs travaillé à dessein sur des anophèles femelles, vecteurs du paludisme.

17.9.11

Demain, des voitures électriques rechargeables à la pompe ?


Un échantillon de Cambridge brut(Dominick Reuter/MIT).
Des chercheurs américains ont inventé une nouvelle batterie. Alimentée par un liquide noirâtre, elle se recharge comme on remplit le réservoir d'une voiture thermique. Elle est aussi moins lourde et coûteuse que les batteries électriques traditionnelles.
C'est un liquide noir, gluant, qui peut recharger en énergie une voiture… électrique comme on remplit d'essence sa cousine thermique. Son nom « le Cambridge crude » ou « Cambridge brut ».
Non, il ne s'agit pas de pétrole mais d'une nouvelle mixture potentiellement révolutionnaire et venue des Etats-Unis. Un mélange né dans la tête de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), situé dans la ville américaine de Cambridge, et à la base d'un nouveau modèle de batterie.
En clair, les deux éléments de charge de cette batterie nouvelle (les anodes et cathodes) ne sont plus fixes mais mélangés et en suspension dans une substance conductrice. Le tout prend une forme boueuse et noirâtre.
Le mélange est pompé à travers un système générant l'énergie par le contact entre les anodes et les cathodes. Une fois vidé de son énergie, le mélange noir passe dans une autre partie du réservoir, prêt à être rechargé plus tard.
RUE 89

4.9.11

Astronomie : Les Yeux de la Vierge

Les yeux de la Vierge
Le VLT est si performant que même un ciel moyen ne l'empêche pas de réaliser des images formidables de précision. Sur celle-ci on distingue les deux Yeux de la Vierge. Deux galaxies situées à environ 50 millions d'années lumière de la Terre, dans la constellation de la Vierge, visible de l'Hémisphère sud. Ces deux galaxies ne sont distantes l'une de l'autre que de 100.000 années lumière, autrement dit le diamètre de notre Galaxie, la Voie Lactée.
Cette proximité résulte d'une collision entre les deux, survenue il y a environ 100 millions d'années.
La Plan Yeux de la Vierge galaxie du haut à gauche aurait alors chipé à celle en bas à droite l'essentiel de son gaz et de ses poussières, la laissant déformée et munie de ses seules étoiles. La première aurait du coup formé cet énorme nuage de poussières (les traces noires, à peu près au milieu de l'image, en bas de la galaxie) et d'immenses nuages de gaz que l'on voit sur toute la largeur de l'image, en bleu vaporeux.
Tout cela au conditionnel car d'autres galaxies toutes proches pourraient également avoir piqué des matériaux cosmiques à la petite galaxie dénudée.

27.8.11

Le Boeing 787 Dreamliner bon pour le service... enfin


Le Boeing 787 Dreamliner bon pour le service... enfin

Boeing voit le bout du tunnel avec le B787 Dreamliner. Les autorités américaines et européennes - l'Administration fédérale de l'aviation (FAA) américaine et l'Agence européenne de sécurité aérienne (EASA) - ont remis aujourd'hui conjointement la certification de type de l'appareil à l'avionneur de Seattle. Ce document - l'équivalent du certificat des Mines pour une voiture - atteste que l'avion est bon pour le service, construit selon les règles de l'art et apte à transporter des passagers selon les normes de sécurité actuellement en vigueur. Ce feu vert vient donc d'être donné à l'issue de près de 5 000 heures de vol effectuées par neuf avions.
La conception, la construction et les essais du Boeing 787 Dreamliner ont été particulièrement laborieux, entraînant au total trois ans et demi de retard. Ce biréacteur long-courrier de moyenne capacité (210 à 250 sièges) fait appel plus largement que les avions actuels aux matériaux composites. La fabrication des sous-ensembles (ailes, fuselage, etc.) a été délocalisée dans le monde. Cette externalisation a posé de nombreux problèmes de qualité, notamment pour les pièces produites en Italie, au point de rendre nécessaire le rapatriement d'une partie de la production. Aussi, lors des essais en vol, un incident avec un début d'incendie, en novembre dernier, a exigé de revoir une grande partie du système électrique de l'avion. Les vols ont alors été suspendus une deuxième fois.
Mais après 1 700 heures de vol, le 17 août, un des 787-8 équipés de moteurs Rolls-Royce a terminé la campagne d'essais, débouchant enfin sur la certification de type. La construction en composites du B787 lui permet d'être plus léger, et donc d'économiser du carburant, environ 20 % par rapport au Boeing 767 qu'il remplace plus ou moins.
En service régulier à la fin de l'année
La livraison au premier client, la compagnie japonaise ANA, qui en a commandé 55, interviendra le 25 septembre à Seattle, suivie le lendemain d'une cérémonie à Tokyo. Le nouvel appareil long-courrier reliera en décembre Tokyo à Pékin, puis Tokyo à Francfort dès janvier. D'ici là, le premier 787 d'ANA volera sur des lignes court-courrier au Japon, ce qui permet à l'occasion de nombreuses étapes de familiariser les équipages et les équipes au sol avec l'avion. ANA n'a pas prévu de desservir Paris, car la capacité du 787 Dreamliner est trop faible pour une ligne qui remplit tous les jours plusieurs Boeing 747. Le transporteur japonais attend quatorze B787 d'ici au milieu de l'année prochaine, et va les utiliser pour booster son réseau international.
Affiché à 185 millions de dollars au catalogue Boeing, le 787-8 doit être suivi par des versions -9 et -10 plus grandes. Le carnet de commandes est exceptionnel, avec 827 contrats signés par 56 compagnies et loueurs depuis le lancement du programme en 2004. Reste maintenant à les produire. On se souvient qu'Airbus, avec le super jumbo A380, avait effectué un "sans faute" aux essais en vol... suivi d'une vraie galère quand la production en série a été lancée. Boeing prévoit de démarrer une deuxième ligne d'assemblage à Charleston, en Caroline du Sud. Une implantation qui pose problème avec les partenaires sociaux de la première chaîne de production, celle de l'usine d'Everett, au nord de Seattle. L'enjeu est d'arriver à produire au total dix avions par mois dès 2013.