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Journée mondiale de la liberté de la presse: La campagne choc de Reporters sans frontières

La campagne de Reporters sans frontières pour la journée mondiale de la liberté de la presse 2013

MEDIAS - RSF a mis en scène quelques dictateurs en train de faire des doigts ou des bras d'honneur...


Les dictateurs et certains présidents ont du mal avec la liberté de la presse et Reporters sans frontières (RSF) le leur rend bien. Pour la journée mondiale de la liberté de la presse, qui se déroule ce vendredi, l’ONG a dévoilé sa nouvelle campagne choc montrant quelques uns des plus fameux encore en activité (Bachar al-Assad, Kim Jong-un, Vladimir Poutine ou encore Mahmoud Ahmadinejad) en train de faire des doigts ou des bras d’honneur.



RSF a également publié ce vendredi sa liste actualisée des «prédateurs de l’information», soit 39 chefs d'Etat, hommes politiques ou religieux, milices et organisations criminelles qui censurent, emprisonnent, enlèvent, torturent et parfois assassinent les journalistes. «Ces prédateurs de la liberté de l'information sont responsables des pires exactions contre les médias et leurs représentants. Leurs actions sont de plus en plus efficaces: 2012 a été une année historiquement violente pour les acteurs de l'information, avec un nombre record de journalistes tués» (90), a indiqué Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières, dans un communiqué.
Cinq nouveaux entrants dans la liste
Cette année, quatre «prédateurs» sortent de la liste quand cinq autres font leur entrée. Les cinq nouveaux prédateurs regroupent le nouveau président chinois Xi Jinping, le groupe djihadiste Jabhat Al-Nosra en Syrie, les membres et partisans des Frères musulmans en Egypte, les groupes armés baloutches du Pakistan et les extrémistes religieux des Maldives. Quatre prédateurs en sortent: l'ancien ministre somalien de l'Information et des Télécommunications, Abdulkadir Hussein Mohamed, le président birman Thein Sein, dont le pays connaît une ouverture sans précédent, malgré une situation instable, l'organisation basque ETA, qui a annoncé la fin définitive de ses actions armées, ainsi que les forces de sécurité du Hamas et de l'Autorité palestinienne, dont les exactions «sont en sensible diminution».
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