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13.5.13

CO²: le monde dans "une nouvelle zone de danger"


Le monde est "entré dans une nouvelle zone de danger" avec une concentration de CO2 mesurée au-delà des 400 parties par millions (PPM), seuil inégalé depuis des millions d'années, a alerté lundi la responsable climat de l'Onu, Christiana Figueres. "Avec 400 ppm de CO2 dans l'atmosphère, nous avons dépassé un seuil historique et nous sommes entrés dans une nouvelle zone de danger", a déclaré Mme Figueres dans un communiqué daté de Bonn (Allemagne), reçu à Paris.
"Le monde doit se réveiller et prendre note de ce que cela signifie pour la sécurité des hommes, leur bien-être et le développement économique". Estimant qu'il y a "toujours une chance d'échapper aux pires effets du changement climatique", la grande ordonnatrice des négociations onusiennes sur le climat a appelé la communauté internationale à apporter une "réponse politique qui relève vraiment le défi".
L'observatoire référence installé sur le volcan de Mauna Loa de Hawaï a enregistré jeudi dernier une concentration de CO2 de 400,03 PPM, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Il s'agit d'une mesure ponctuelle et non d'une moyenne annuelle, qui sera néanmoins atteinte, mais ce seuil symbolique est le signe que la planète est lancée sur la trajectoire d'un réchauffement inquiétant.
L'objectif fixé par la communauté internationale en 2009 est de contenir le réchauffement à +2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, seuil au-delà duquel les scientifiques mettent en garde contre un emballement du système climatique avec son cortège d'événements extrêmes. Or avec une moyenne annuelle de 400 PPM de CO2, le réchauffement attendu est d'au moins 2,4°C, selon le dernier rapport des experts de l'ONU sur le climat (Giec). Et les perspectives sont sombres: les émissions de CO2 dans l'atmosphère ne cessent d'augmenter et si la tendance se poursuit, la hausse du thermomètre devrait être de 3 à 5 °C.
 
LA LIBRE BELGIQUE

La voiture volante, un projet qui roule


Prochain concept à voir le jour : le TF-X, une voiture capable de décoller comme un hélicoptère.
Selon nos confrères de la DH, la société américaine n’en est pas à son coup d’essai en matière de voiture volante. Non contente d’annoncer la commercialisation de son modèle Transition pour 2015, Terrafugia dévoile également sa prochaine conception : le TF-X. “Nous sommes persuadés que les objectifs poursuivis peuvent déjà être atteints”, commente la société sur son site web. Quels objectifs ? Un véhicule pour tous, capable de se mouvoir sur route comme dans les airs en toute sécurité.
Un vœu pieux qui n’en souffre pas moins quelques inconvénients. Quoique le TF-X résolve quelques inconvénients majeurs de la Transition – décollage stationnaire, de meilleures performances –, elle n’en reste pas moins l’équivalent d’une… limousine.
Autrement dit, son prix devrait suffire à rendre sceptique. Et malgré le temps d’apprentissage annoncé, cinq heures, un brevet de pilote sera toujours indispensable. Malgré un module de pilotage automatique pour les décolages et atterrissages. En outre, Terrafugia prévoit une assistance automatique au pilotage, de manière à prévenir les collisions, sélectionner les zones d’atterrissage adaptées, etc.
Il n’empêche donc qu’avec ces deux projets, dont l’un devrait être concrétisé à court terme, le constructeur espère bien relancer la conquête des airs au détriment des problèmes de mobilité : le concept qui lie terre et air. Et avec des 800 km d’autonomie pour 320 km/h de vitesse en vol, l’idée n’est plus seulement un rêve.
Rendez-vous dans une dizaine d’années avec le TF-X. Terrafugia prévoit en effet une décennie pour mener son projet à bien. Alors seulement, verra-t-on peut-être fleurir dans les ciels citadins les successeurs des hélicoptères et autres transports privés de luxe.
Un rêve déjà plus ou moins concret
L’innovation majeure de Terrafugia n’est pas tant le véhicule – aussi concret soit-il – mais bien son homologation. Ainsi la Transition a-t-elle obtenu des autorités de l’air américaines les sésames pour lui permettre d’emprunter l’espace aérien.
Cela dit, et sans revenir aux milliers de visions d’artistes de ce que pourrait être la voiture (volante) du futur, d’autres projets ont déjà vu le jour. En Europe notamment, avec le fameux Pal-V par exemple, créé par la société homonyme. L’engin ressemble à un gros buggy équipé, sur son toit, d’un rotor lui conférant les capacités d’un petit hélicoptère. Capable d’emmener deux personnes, la machine dispose de trois roues et n’a besoin que de 50 mètres pour décoller. Elle se meut ensuite à 180 km/h, aussi bien dans les airs que sur terre, d’ailleurs. Autonomie : 600 km. Son premier vol a eu lieu en 2012.
L’histoire regorge également d’exemples plus ou moins farfelus. L’autocoptère de Dixon, sorte de mix entre une grosse tondeuse à gazon et un hélicoptère, l’aérocar Taylor, qui n’était jamais qu’une voiture à laquelle son concepteur a ajouté des ailes (pliantes tout de même), ou encore la ConvAirCar, autre véhicule bien terrestre sur lequel étaient adaptés un moteur et une paire d’ailes amovibles.
Deux points communs à ces quelques exemples : ils ont volé – la plupart dans les années 40 à 60 – et ont fini leur carrière… dans un musée pour diverses raisons, pas forcément dues à leurs performances, mais surtout à leurs ambitions. Car il ne faut pas se leurrer, quand bien même la Transition et plus tard le TF-X parviendraient à conquérir quelque marché, il n’en reste pas moins délicat d’imaginer un trafic aérien à basse altitude au moins aussi engorgé que les routes d’aujourd’hui.
 
La Libre Belgique

11.5.13

Voir la Terre vieillir en 30 ans

La création d'îles artificielles au large de Dubaï, la quasi disparition de la mer d'Aral ou encore l'explosion de l'urbanisation de Las Vegas en plein milieu du désert : autant de phénomènes survenus ces trente dernières années rendus visibles par le projet Timelapse, qui permet de mesurer à quel point la face de la Terre a changé sous l'effet du changement climatique et des activités humaines.



Travail tant phénoménal que captivant, cette carte interactive propose d'explorer les évolutions de chaque recoin de la planète entre 1984 et 2012. Indiquez un lieu dans le moteur de recherche et, en quelques secondes, s'offre à vous trente années d'évolution.



Ces transformations ont été captées par huit satellites du programme Landsat, un projet du Centre américain de veille géologique des Etats-Unis (USGS) et de la NASA lancé en 1972. En orbite à 705 km au-dessus de la Terre, ces yeux célestes cartographient l'intégralité de la planète tous les 16 jours depuis 41 ans. Deux millions d'images sans nuage - soit 909 teraoctets (1012) de données - ont ensuite été agrégées par Google avant d'être publiées pour la première fois sur le site du géant américain conjointement avec le magazine Time. Des GIFs sont aussi accessibles sur Google+, dévoilant des parties spécifiques de la planète.

Le résultat est saisissant. Qu’il s’agisse de la vaste étendue géographique couverte sur une si longue échelle de temps ou du niveau de détail stupéfiant. Imaginez : une image de télévision haute définition (HD) est composée d'environ 2 millions de pixels. Les clichés de Landsat, eux, pèsent 1 800 milliards de pixels, soit l'équivalent de 900 000 téléviseurs HD assemblés en une seule mosaïque.


Ces images ne sont pas seulement esthétiques. Elles livrent des informations cruciales et impartiales sur le changement climatique en cours, l'état des ressources naturelles et l'explosion urbaine. Ici, on assiste, stupéfaits, à la transformation du sable en verte prairie en Arabie Saoudite sous l'effet de l'irrigation massive ou à l'expansion de tous côtés de Shanghai, passée de 13,3 millions d'habitants en 1990 à plus de 23 millions en 2010.

Là, on observe, impuissants, la fonte du glacier Columbia en Alaska à un rythme de 30 mètres par an depuis 2001, à la disparition des paisibles forêts de la province canadienne de l'Alberta dévorées par l'exploitation effrénée de sables bitumineux, au recul de l'Amazonie brésilienne sous l'effet de la construction de routes, l'exploitation forestière et le défrichement agricole ou, en France, au bétonnage de la Côte d'Azur.
"Tout comme l'image mythique de la Terre prise par la mission Apollo 17, cette carte est non seulement fascinante à explorer, mais peut nourrir la réflexion de la communauté internationale sur la façon dont nous vivons sur notre planète et les politiques qui nous guideront à l'avenir", espère Rebecca Moore, responsable ingénierie pour le moteur Google Earth et Earth Outreach.
Difficile, de fait, de ne pas s'interroger sur le rôle de l'homme dans l'évolution de la Terre, alors que la concentration de dioxyde (CO2) dans l'atmosphère a franchi, jeudi 9 mai, le cap symbolique de 400 parties par million, plus haut seuil depuis plus de 2,5 millions d'années. A moins que l'on préfère flâner dans les méandres de la planète bleue. Au risque de s'y perdre.

Audrey Garric - LE MONDE

Attentats en Turquie : plus de 40 morts, le bilan pourrait s'alourdir


Le double attentat à la voiture piégée survenu aujourd'hui dans une petite ville du sud de la Turquie proche de la Syrie a fait 40 morts et 100 blessés, a rapporté la chaîne d'information NTV, citant le ministre turc de l'Intérieur, Muammer Güler.

Interrogé hors caméra par la chaîne, Güler a affirmé que le bilan des victimes pourrait encore s'alourdir, 29 blessés étant dans un état grave. Il a évoqué une "provocation" visant à saboter le processus de paix mené depuis plusieurs mois par Ankara avec les rebelles kurdes, selon NTV.

Un premier bilan avait répertorié quatre morts et 18 blessés.

Une enquête sera ouverte

Le ministre a affirmé que ces explosions étaient des attentats à la voiture piégée. Deux véhicules remplis d'explosifs ont explosé devant la mairie et la poste de Reyhanli, une localité de 60.000 habitants de la province de Hatay, située à huit kilomètres de la frontière syrienne, selon Anatolie. La télévision turque a montré des vitres brisées et la fumée s'élevant du lieu des explosions.

"Nous allons mener l'enquête sur tout cela, nous allons tout éclaircir", a déclaré devant des journalistes le ministre, dont une partie des propos à été retransmise par la chaîne d'information NTV.

Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a adressé une mise en garde à ceux qui chercheraient à tester la détermination d'Ankara. "Nul ne doit chercher à tester la détermination de la Turquie. Nos forces de sécurité prendront toutes les mesures nécessaires", a dit le ministre à la presse, au cours d'une visite à Berlin. Les attentats n'ont pas été revendiqués pour le moment.

LE FIGARO

Le One World Trade Center <br/>au plus haut de sa forme

Les dernières pièces de la flèche coiffant le One World Trade Center ont été posées par des grues le jeudi 2 mai 2013. La construction de la tour centrale d'un ensemble visant à combler le vide laissé par l'effondrement des tours jumelles à New York lors des attentats du 11 septembre 2001 devrait être achevée en 2013.

9.5.13

Photo - Animaux - Lion: "Bande de gros...malades...!"

Quand faut y aller... Un lion prend ses pattes à son cou pour fuir un troupeau de buffles dans le Parc national Kruger, en Afrique du Sud.
 
Quand faut y aller... Un lion prend ses pattes à son cou pour fuir un troupeau de buffles dans le Parc national Kruger, en Afrique du Sud.

Photo - Animaux - Bébés tigres

Le dessin du jour: "l'avancée du social" en Europe

Herrmann


1/147 Le dessin du 8 mai
HUG: des morts faute de soins aux urgences

Video: Une trapéziste suspendue au dessus du vide...

La trapéziste suisse Roxane Gilliand a exécuté, au-dessus du lac d'Annecy, un numéro époustouflant, accrochée à un parapente à l'altitude de 2000 pieds.



Barcroft TV.

8.5.13

Un surfeur tué par un requin à La Réunion

Une plage fermée à la baignade à Saint-Gilles, à La Réunion, après une attaque de requin, le 16 juin 2011.

Un bodyboardeur est décédé ce mercredi en fin de matinée sur l’Ile de La Réunion, à Saint-Gilles-les-Bains. La victime, un touriste en vacances avec sa compagne, aurait été chargé deux fois par le squale à une cinquantaine de mètres du rivage, derrière la digue de ce spot de surf, d’après le site Orange Réunion.
Il aurait été ramené sur le rivage par les maîtres nageurs rapporte le site Clicanoo. Le SMUR a alors tenté de le réanimer pendant une quarantaine de minutes avant de constater son décès. La plage a immédiatement été fermée à la baignade.
Dernière attaque en août 2012
Il s’agit de la sixième attaque de baigneurs par un requin à La Réunion depuis 2011. La dernière remontait au mois d’août 2012, lorsqu’un surfeur fait eu une main et une jambe arrachés à Saint-Leu.
Le problème des attaques de requins à La Réunion avait jusqu’ici était mis sur le compte des baignades tardives, au coucher du jour, des surfeurs et des eaux stagnantes, après des pluies. Cette dernière attaque a eu lieu aux alentours de midi sans qu’aucune précipitation ne soit intervenue les jours précédents.
 
20MINUTES

3.5.13

Photo - Animaux - Louveteaux

Le Zoo de la Garenne, dans le village de Le Vaud (VD) présente dès le 3 mai ses nouveaux pensionnaires au public: un mâle et une femelle louveteaux nés il y a un mois.

Une trombe d'eau à Nyon

«L'orage est arrivé et, droit derrière, j'ai vu cette tornade au-dessus du Léman, raconte Braulio Mora, domicilié à Nyon. Il était 16h30». A peine le temps d'immortaliser l'apparition météorologique que déjà elle s'était évaporée. Laissant planer le mystère sur son identité exacte.
«C'est exclu que ce soit une tornade», réagit Frédéric Glassey, directeur de la météorologie chez MeteoNews. Il penche plutôt pour une trombe d'eau, soit une colonne d'eau et d'air en rotation. «Dans une situation orageuse, c'est tout a fait possible, relève le prévisionniste. Mais on en a plutôt vers la fin de l'été, lorsque le lac est chaud».
Autre possibilité émise par le météorologue: un rideau de pluie sculpté par les vents divergents de la journée. Quelle que soit sa nature, le phénomène est impressionnant. Tant par sa hauteur - de plusieurs centaines de mètres - que par sa rareté.
 
LA TRIBUNE DE GENEVE

Bon appétit!

Hors série numéro 9 par Fabrice Nicolino
En 1948, Charles Trénet chantait «Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une noix?». Aujourd’hui, il aurait de quoi écrire un album entier. Et ça ressemblerait moins à de la poésie qu’à une formule chimique et mathématique.
C’est ce que vous propose de découvrir ce hors-série, qui explore le monde merveilleux de la bouffe industrielle, de ses lobbies, de ses barons et de leurs magouilles financières, de ses adjuvants aux noms savants et incompréhensibles — c’est préférable —, de ses effets comiques sur notre santé et de son riant avenir qui se fout bien du nôtre. Mais, comme il faut tout de même espoir garder, il y est également question des solutions, car il y en a, pour s’affranchir du gavage aux pesticides et aux édulcorants de synthèse. Car, désormais, il ne s’agit plus de manger pour vivre, mais de rester vivant en mangeant.
La mise en scène était succulente. Quand on a commencé à parler du prétendu «scandale de la viande de cheval», au début de février 2013, on a compris qu’on avait affaire à de grands acteurs comiques. La palme au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, déclarant sur RTL le 11 février: «Je découvre la complexité des circuits et de ce système de jeux de trading entre grossistes à l’échelle européenne.» Le Foll est l’un des très rares politiques à connaître l’univers de l’agriculture. Non seulement il est petit-fils de paysan, mais, en plus, il a en poche un BTS agricole et a enseigné l’économie dans un lycée agricole breton.
Donc, il se fout de nous. Mais pourquoi à ce point-là? Parce que l’industrie de la bouffe est en France intouchable. Elle est de loin le plus gros employeur de notre pays de chômeurs, avec 500000 emplois directs, dont la plupart ne sont pas délocalisables. La viande est au cœur du système. Et c’est pourquoi il n’était pas question d’ouvrir le vrai dossier, celui d’une industrie devenue si folle qu’elle paraît incontrôlable.
Au début était pourtant la nourriture. Les panthéons du passé sont pleins de divinités qui la représentent. Ne parlons pas des Grecs, saoulés d’ambroisie, ni des Romains, qui offraient à leurs dieux d’interminables gueuletons. Chez les Slaves, avant que n’arrivent les curés, Zywienia, déesse de la bouffe, couchait avec Radogast, dieu de l’Hospitalité. Pas si mal. Et Kokopelli, le petit dieu des Indiens Anasazi, cachait dans sa bosse éternelle des plantes et des graines. Mais tout cela c’était avant le Grand Progrès.
La révolution industrielle n’a pas seulement inventé la machine à vapeur, l’usage du pétrole, les abattoirs de Chicago, la bagnole individuelle, la chimie de synthèse et le téléphone portable. Elle a pulvérisé les anciennes manières de se nourrir. Ce que vous allez lire dans ce hors-série de Charlie n’est qu’une évocation dont vous ne sortirez peut-être pas tout à fait indemne. C’est en tout cas tout le mal qu’on vous souhaite. Car l’apparition des transnationales de la bouffe a changé en simple marchandise ce qui était jadis cadeau des cieux et travail des hommes. Désormais, il faut cracher du flouze. On a vu comment Findus, qu’on croyait un gentil cuisinier, appartenait en réalité à un fonds de pension, exigeant une rentabilité financière d’au moins 8% l’an. La bouffe est une industrie, mondialisée, financiarisée, aussi sympathique que les hedge funds et les subprimes qui ont précipité la crise de 2008. Faut-il ajouter que cette industrie se contrefout des questions de santé publique, qui ne sont évidemment pas son problème? Elle surajoute, par exemple, du sel dans tous les plats qu’elle nous fourgue, car cela augmente leur poids, multipliant le profit. Bilan? 25000 morts par an en France, comme le clame dans le désert le chercheur Pierre Meneton.
Cargill, Monsanto, Nestlé, Danone font la loi parce qu’ils pèsent davantage que la plupart des États de la planète. Et les gendarmes du monde, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), regardent ailleurs, quand ils ne sont pas manipulés ou infiltrés par les grands lobbies industriels.
L’histoire que raconte Charlie est sinistre, mais elle fera rire, car il ne nous reste plus que cela, en attendant mieux. Sauf révolte massive de la société, pour l’heure improbable, la machine continuera sa route. Pendant que nous montrons notre impuissance à seulement contrôler le sucre, le sel, le gras, les pesticides, les colorants, les conservateurs, les ingénieurs de l’industrie avancent. Leurs labos nous concoctent de la viande sans animal, ou de la bidoche clonée, ou encore des nanoaliments — taille: un milliardième de mètre — capables de traverser tous les tissus vivants, cellules comprises. Où sont les études sur leur toxicité ? Nulle part. Elles n’existent pas. Elles viendront peut-être, mais quand il sera trop tard.
Y a-t-il une autre voie? Plus d’une, en réalité. Le mouvement Slow Food, l’agriculture bio, l’alimentation des Karens de Thaïlande, le végétarisme montrent que nous ne sommes pas condamnés à subir la loi des marchands. Mais pour échapper à la bouffe industrielle, il faudrait commencer par accepter de payer le prix réel des aliments. La plupart d’entre nous préfèrent acheter un téléphone portable que de s’acheter du vrai pain et de vrais fruits. La publicité a parfois bon dos, qui permet d’échapper à des questions bien plus dérangeantes. Pour sortir de ce système infernal, il faudrait commencer par relever la tête. Pour l’heure, nous avons la gueule enfoncée dans l’auge.
CHARLIE HEBDO
 

Attention: Inondations et pluies: Vigilance orange dans 11 départements du nord-est

Près de Lyon, après les inondations causées par d'importantes chutes de pluie, le 2 novembre 2008

Les fortes pluies et les risques d'inondation se déplacent vers le nord-est de la France, selon Météo France qui a placé 11 départements en vigilance orange ce vendredi après-midi.

>> Retrouvez les prévisions météorologiques en cliquant ici


En plus de la Côte-d'Or, du Doubs, du Jura, de la Haute-Marne, de la Haute-Saône et de la Saône-et-Loire, déjà placés en vigilance orange jeudi et vendredi matin, Météo France a annoncé une vigilance pour le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, la Meurthe-et-Moselle, les Vosges et le Territoire-de-Belfort.

Les départements de l'Ain, de l'Isère, du Rhône et de la Loire sont en revanche en «fin de suivi» pour la vigilance orange dans la région Rhône-Alpes.

Les précipitations perdurent sur un quart nord-est de la France, écrit Météo France dans son bulletin de 16h00. En revanche il ne pleut plus sur le département de la Loire et les pluies s'atténuent nettement sur le Rhône et le nord de l'Isère.

Depuis hier soir, ont été relevés des cumuls de 35 à 60 mm du Rhône et du nord-Isère à l'Ain, la Saône-et-Loire, la Côte-d'Or et la Haute-Marne. Sur les Vosges et le Haut-Rhin, ainsi que sur le Territoire de Belfort, qui viennent de passer en orange, les premières pluies remontent du sud en s'intensifiant, précise Météo France.

20MINUTES Avec AFP

Journée mondiale de la liberté de la presse: La campagne choc de Reporters sans frontières

La campagne de Reporters sans frontières pour la journée mondiale de la liberté de la presse 2013

MEDIAS - RSF a mis en scène quelques dictateurs en train de faire des doigts ou des bras d'honneur...


Les dictateurs et certains présidents ont du mal avec la liberté de la presse et Reporters sans frontières (RSF) le leur rend bien. Pour la journée mondiale de la liberté de la presse, qui se déroule ce vendredi, l’ONG a dévoilé sa nouvelle campagne choc montrant quelques uns des plus fameux encore en activité (Bachar al-Assad, Kim Jong-un, Vladimir Poutine ou encore Mahmoud Ahmadinejad) en train de faire des doigts ou des bras d’honneur.



RSF a également publié ce vendredi sa liste actualisée des «prédateurs de l’information», soit 39 chefs d'Etat, hommes politiques ou religieux, milices et organisations criminelles qui censurent, emprisonnent, enlèvent, torturent et parfois assassinent les journalistes. «Ces prédateurs de la liberté de l'information sont responsables des pires exactions contre les médias et leurs représentants. Leurs actions sont de plus en plus efficaces: 2012 a été une année historiquement violente pour les acteurs de l'information, avec un nombre record de journalistes tués» (90), a indiqué Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières, dans un communiqué.
Cinq nouveaux entrants dans la liste
Cette année, quatre «prédateurs» sortent de la liste quand cinq autres font leur entrée. Les cinq nouveaux prédateurs regroupent le nouveau président chinois Xi Jinping, le groupe djihadiste Jabhat Al-Nosra en Syrie, les membres et partisans des Frères musulmans en Egypte, les groupes armés baloutches du Pakistan et les extrémistes religieux des Maldives. Quatre prédateurs en sortent: l'ancien ministre somalien de l'Information et des Télécommunications, Abdulkadir Hussein Mohamed, le président birman Thein Sein, dont le pays connaît une ouverture sans précédent, malgré une situation instable, l'organisation basque ETA, qui a annoncé la fin définitive de ses actions armées, ainsi que les forces de sécurité du Hamas et de l'Autorité palestinienne, dont les exactions «sont en sensible diminution».
20MINUTES