Atmosphère tendue dès le début de l’affrontement télévisuel entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Les deux finalistes de l’élection présidentielle avaient manifestement envie d’en découdre. Et le climat politique dégradé, violent de cette fin de campagne, planait aussi dans le sinistre studio de télévision accueillant le débat. Sur la forme, le président-candidat fut pugnace, accrocheur, cherchant constamment le combat. A l’offensive mais aussi, souvent, sur la défensive. François Hollande, nettement plus serein, n’a pas esquivé, loin de là, n’hésitant pas à faire monter la pression et à attaquer lui aussi. Parfois brutalement et avec une vraie gourmandise. Toujours prompt à dégainer quelques formules bien senties : «Vous aurez du mal à passer pour une victime» ; «ce n’est jamais de votre faute» ; «vous êtes toujours content de vous». Car, sur le fond, tel aura été le grand paradoxe de ce débat : le refus constant d’assumer le bilan du quinquennat, le «conseiller à la Cour des comptes» François Hollande ayant toujours beau jeu d’opposer aux propositions de Nicolas Sarkozy les piteux résultats des politiques publiques qu’il a mises en œuvre. Et, au-delà, les dix dernières années de droite au pouvoir. Enfin, par rapport à 2007, et en dépit d’une réalisation digne de la télévision époque ORTF, la dynamique propre du débat aura permis d’éviter la juxtaposition des langues de bois, le choc des slogans creux. Et, à ce jeu-là, François Hollande a marqué bien des points.
Nicolas DemorandNombre total de pages vues
3.5.12
Le grand débat - Petit sarko/Hollande : "Moi, président de la République..."
Extrait:
Et voici comment Hollande souhaite exercer son mandat: "Je veux être un président qui respecte les Français, qui ne veut pas être chef de tout en en définitive de rien", assure-t-il. "Moi, président de la République, je ne traiterai pas mon premier ministre de collaborateur. Moi, président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon parti dans un hôtel parisien. Moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit exemplaire. Je ferai réformer le statut pénal du chef de l’Etat. Je constituerai un gouvernement paritaire, les ministres ne pourraient pas cumuler avec un mandat local. Je ferai en sorte que les partenaires sociaux soient considérés. J’engagerai de grands débats, celui de l’énergie. J’introduirais la représentation proportionnelle. J’essaierai d’avoir de la hauteur de vue."
(A-t-il fait exprès? car c'est, me semble-t-il, tout le contraire de ce qu'est "Petit sarko". Bien vu!)
1.5.12
Thierry Desjardins écrit:"Sarkozy prêt à tout y compris au pire"
On s’attendait à voir trois France manifester dans Paris. La France de Marine Le Pen, à la fois vaincue et triomphante depuis le premier tour de la présidentielle, la France de gauche, déjà victorieuse, derrière les syndicats et quelques ténors de la gauche, et la France de droite, tentant un ultime baroud d’honneur et acclamant un Sarkozy pratiquement résigné à la défaite.
Certains reprochaient d’ailleurs –à juste titre- au président-sortant, acculé dans les cordes de tous les sondages, d’avoir lancé ce dernier défi en faisant de la provocation, avec l’organisation, improvisée au dernier moment, de cette « vraie » fête du « vrai » travail pour répondre à la traditionnelle fête des travailleurs, annexée depuis toujours par les syndicats et la gauche.
Voulant « cliver », une fois de plus et plus que jamais, non seulement Sarkozy s’en prenait, comme depuis quelque temps, aux syndicats (ce qui était son droit et bien maladroit) mais, ce coup-ci, il opposait officiellement les travailleurs (du privé) aux fonctionnaires, les salariés aux chômeurs. Or, même pour grappiller quelques voix égarées, le rôle d’un président -sortant ou futur- n’est pas de diviser les Français, favorisés contre défavorisés, riches contre pauvres, ceux qui bénéficient d’un statut particulier contre les autres, ceux qu’on dit « assistés » contre les autres. Un chef de l’Etat -sortant ou à venir- se doit, avant tout, d’être le président de « tous les Français » comme l’affirme la formule consacrée, d’être un rassembleur.
Il est vraisemblable que cette dernière initiative de Sarkozy va laisser des traces. Il y aura maintenant « ceux du Trocadéro » et « ceux de la Bastille ». Certes, il y avait, déjà et de tous temps, la droite et la gauche mais personne jusqu’à présent n’avait eu l’idée absurde de les faire descendre dans la rue, le même jour, à la même heure.
Mais il y a eu bien pire. Au Trocadéro, ce ne fut pas la « vraie » fête du « vrai » travail, ce fut la naissance officielle d’une « vraie » droite « vraiment » à droite et qui n’avait plus rien à voir avec celle de de Gaulle, de Pompidou, de Giscard ou de Chirac. Une droite qui, pour tenter de survivre, se ralliait, toute honte bue, à l’extrême-droite.
Depuis son funeste discours de Grenoble, on avait compris que Sarkozy était prêt à tout, y compris au pire, pour récupérer les voix de l’extrême-droite qui lui avaient été si précieuses en 2007 mais on ne pensait tout de même pas qu’il aurait l’impudeur (et la maladresse) d’aller aussi loin dans la soumission à toutes les thèses de l’extrême-droite, sur l’immigration, sur la sécurité, sur le nationalisme, sur l’assistanat, sur tout. Par moments, il y eut quelques grands airs où « le ténor du Trocadéro » surpassa « la diva de l’Opéra ».
On imagine que les Juppé, Raffarin, Borloo et autres Fillon eurent un haut le coeur en entendant leur candidat. Non seulement, il se suicidait pour dimanche prochain, en perdant ainsi toutes les voix de Bayrou et en poussant à l’abstention les ultimes gaullistes, les derniers chiraquiens, les radicaux et les démocrates-chrétiens, non seulement il n’allait pas récupérer les voix de Marine Le Pen qui, deux heures plus tôt, venait d’annoncer qu’elle voterait blanc, mais il faisait éclater la droite avant même le soir de la défaite. Fillon a été le premier à laisser entendre qu’il n’était pas très malin de s’attaquer aux syndicats.
Sarkozy n’avait pas encore terminé son discours qu’on apprenait que Gérard Longuet, ministre de la Défense et numéro 3 du gouvernement, venait d’accorder une interview au journal Minute dans laquelle il affirmait que le Front National de Marine Le Pen devait désormais être considéré comme « un interlocuteur ». La messe était dite.
A cinq jours de la défaite de Sarkozy, les cartes étaient déjà redistribuées, l’UMP éclatée, l’extrême-droite renforcée, la droite écartelée, déboussolée, orpheline.
THIERRY DESJARDINS
1er Mai : 750 000 manifestants contre l'austérité et Sarkozy
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé ce mardi en Province, plus de 200 000 à Paris, pour dire non à l'austérité imposée par l'Union européenne. Il faut aussi constater qu'à cinq jours des présidentielles, le rejet de Nicolas Sarkozy est également extrêmement présent.
Près de 290 cortèges sont annoncés par la CGT, dont l'un dans l'après-midi à Paris. Le syndicat annonce 750.000 manifestants dans toute la France, une mobilisation 7 fois supérieure à l'an passé. L'intersyndicale (CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa), a promis qu'il n'y aura pas de message politique sur les banderoles des défilés du 1er-Mai mais la CGT, à la différence des autres organisations, a appelé à "battre Nicolas Sarkozy". A Paris, les délégations du Parti socialiste et du Front de gauche devraient rester en queue du défilé. Derrière une longue banderole sur laquelle on pouvait lire "Pour la solidarité internationale et le progrès social", ont notamment pris place côte à côte, Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT), Annick Coupé (Solidaires) Bernadette Groison (FSU) et Luc Berille (Unsa). Avant le départ du cortège, Annick Coupé, déléguée générale de Solidaires, a admis que pour son syndicat "il n'y a(vait) pas de séparation stricte entre politique et social". Comme la CGT, Solidaire a plusieurs fois appelé à battre Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle.
Tornade sur Toulouse (Video)
Des vents violents ont touché le sud-ouest, et en particulier la région toulousaine, où une petite tornade s'est formée. Le phénomène a commencé vers 19h30 et a duré environ cinq minutes. La tornade a été plus impressionnante que dangereuse: elle n'a fait que quelques dégâts matériels dans une ferme de Seysses, éventrant des silos et fragilisant un toit, raconte le site de la Dépêche du Midi.
Une vidéo tournée par un habitant:La mort rôde sur les plages du Pérou
Quel est le mal mystérieux qui frappe le littoral du Nord du Pérou? Depuis le début de l'année, 800 dauphins se sont échoués sur environ 70 km de côte, entre Lambayeque et Piura. La cause exacte de la mort de ces animaux n'a pas encore été établie. Et l'inquiétude s'est accrue récemment, alors que plus de 500 pélicans ont été retrouvés morts sur les plages de la région. Selon BBC World, les oiseaux seraient morts sur la plage et non dans l'océan. Les cadavres de plus de cinquante fous, une autre espèce d'oiseaux, ont été découverts. Cinq otaries en état de décomposition et une carcasse de tortue font également partie du macabre bilan.
Dans un premier temps, les étranges morts de dauphins avaient été attribuées à des pêcheurs peu scrupuleux. Mais le fait que d'autres espèces semblent également foudroyées met à mal cette théorie. Pour le gouvernement péruvien, il pourrait s'agir d'un virus. Le phénomène s'est déjà produit au Pérou, au Mexique et aux États-Unis.
Le principal suspect est un morbillivirus, genre auquel appartient la rougeole qui frappe les humains. Selon Stefan Austermuehle, responsable de l'ONG locale Mundo Azul interrogé par la BBC, «dans d'autres cas, ce virus a tué jusqu'à 50% des populations touchées». Les résultats des analyses pratiquées sur les dauphins devraient être dévoilés prochainement. Mais la mort d'autres animaux reste à éclairer. Une chose est sûre pour Stefan Austermuehle: les fortes doses de polluants auxquelles sont confrontés les animaux actuellement tendent à affaiblir leurs systèmes immunitaires et à les rendre considérablement plus vulnérables aux épidémies.
PARIS MATCH29.4.12
Jean-Luc Mélenchon
On a beau être revenu de tout. On a beau ne plus croire à rien. On a beau savoir que derrière tout ça il n’y a que baratin et jolis mouvements de menton, on a beau, on a beau, merci à l’artiste qui sut faire renaître pour nous, fût-ce l’espace d’un instant, les grands frémissements populaires, les forêts de poings fermés dressés parmi l’océan des drapeaux rouges, les «Internationale» qui ne se bêlaient pas comme des cantiques… Merci, camarade Mélenchon. Tu nous as fait rêver, c’est toujours ça de pris. «Romantisme révolutionnaire». C’est ce qu’on te reproche. Et d’où voudrait-on qu’il vienne, le romantisme? De la soumission résignée à l’état de fait ? Du soutien passionné à l’un des gestionnaires pépères qui étalent leurs tronches sans conviction au coin des rues?
Bien sûr, on n’y croit pas vraiment, on vibre, on s’entreregarde, on se marre, elle est bien bonne… La Révolution, rien que ça! Avec la majuscule. La VIe République. Bien sûr, on votera utile, on garde les pieds sur terre. Ça n’empêche pas de se laisser fouetter le sang par ce dandy cravaté comme un Robespierre qui n’a pas la trouille, en pleine crise économique généralisée, d’appeler à foutre les patrons en l’air au nom d’un communisme ingénu fleurant le dix-neuvième siècle.
On se résignait à un Hollande-ou-Sarko sans surprise, à peine si l’on attendait de la petite Le Pen, successeur de son papa, qu’elle produise quelques intermèdes bruyants pour réveiller un peu ce combat de chiens fatigués autour d’un os aride. Tu nous a réveillés, camarade! La bonne blague serait que tu sois élu au premier tour! En tout cas, dès aujourd’hui tu existes, je me retiens d’y croire mais je ne peux empêcher cette jubilation rigolarde de m’illuminer l’intérieur.
Éveille les jeunes, rajeunis les vieux, secoue-nous le cul, rue, piaffe et gueule. Si ce n’est, comme l’insinuent ceux qui n’aiment pas cela, que l’image de toi que tu veux donner, vive l’image, elle me convient, elle vaut bien les mornes gueules des sauveurs diplômés de la patrie.
CAVANNA
Une initiative de relance de la croissance se précise en Europe
La Commission européenne prépare un plan d'investissement capable de mobiliser 200 milliards d'euros d'investissements publics et privés pour réactiver la croissance en Europe, selon le journal espagnol El Pais.
Le quotidien espagnol El Païs a évoqué dimanche une sorte de « Plan Marshall » à l'échelle européenne qui serait capable de mobiliser 200 milliards d'euros d'investissements publics et privés pour des projets d'infrastructure, les énergies renouvelables et les technologies de pointe.
A en croire l'article d'El Païs, cette initiative inclut plusieurs pistes déjà discutées depuis plusieurs mois par les Européens: de grands emprunts européens (sous forme d'euro-obligations), un rôle accru de la Banque européenne d'investissement (BEI) et l'intervention du Mécanisme européen de stabilité financière, une enveloppe gérée par la Commission européenne et gagée sur le budget de l'Union.
Toutefois, une responsable européen interrogé cette semaine par l'AFP a indiqué qu'il était encore « trop tôt » pour donner des estimations chiffrées.
Une chose est sûre : les lignes ont commencé à bouger, sous l'impulsion en particulier du favori des sondages à l'élection présidentielle française, François Hollande, qui a remis la croissance au centre des débats.
Lire plus "Les Echos"
Dominique de Villepin "effrayé" par la campagne de Sarkozy
Petit Sarko commence à admettre la possibilité de sa défaite
Nicolas Sarkozy, que les sondages donnent battu face à François Hollande au second tour de l'élection présidentielle, a évoqué vendredi sa possible défaite en dressant un parallèle entre sa carrière et celle de l'athlète américain Bob Beamon, détenteur du record du monde de saut en longueur durant 23 ans.
"Je pense que les records sont faits pour être battus. Et donc, par conséquent, on ne peut pas être triste que quelqu'un d'autre prenne votre place parce que de toute manière, c'est la règle", a confié le président-candidat sortant à l'occasion d'une rencontre avec la rédaction du quotidien sportif L'Equipe. "C'est la règle pour le sport, c'est la règle pour la politique, c'est la règle pour la vie : à un moment donné, chacun doit considérer qu'il a eu la chance de faire ce qu'il a à faire", a-t-il poursuivi. "Alors, il faut gagner, Beamon avait gagné, Beamon a été remplacé. Je crois qu'il l'a accepté", a conclu Nicolas Sarkozy a-t-il déclaré au micro de RTL.
Et philosophe, avec ca, le "beamon" du saut en longueur "petit bassin"!
L'HUMANITEPetit Sarko aurait été financé par Khaddafi
Selon des révélations du site d'information en ligne Médiapart.fr, qui publie un document attribué à un ex-dignitaire libyen affirmant que le régime de Mouammar Kadhafi avait accepté en 2006 de financer à hauteur de "50 millions d'euros" la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
Ce document en arabe, traduit par le site d'information, porte la signature de Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignement extérieur de la Libye, aujourd'hui en exil, il est fait état d'un "accord de principe" pour "appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, Nicolas Sarkozy, pour un montant d'une valeur de cinquante millions d'euros". Le 12 mars, le président-candidat avait qualifié de "grotesque" un éventuel financement de sa campagne présidentielle de 2007 par Mouammar Kadhafi.
Lire l'article sur http://www.humanite.fr/politique/une-note-confirmerait-le-financement-de-la-campagne-de-sarkozy-en-2007-par-kadhafi%E2%80%89-495551
28.4.12
François Hollande dénonce l'attitude «déplorable» de Petit Sarko
PRESIDENTIELLE - «Jamais un tel niveau n'avait été atteint», juge le candidat socialiste...
A huit jours du second tour de l'élection présidentielle, le ton monte encore d'un cran entre les deux candidats. François Hollande juge «déplorable» l'attitude du président-candidat Nicolas Sarkozy dans un entretien publié samedi dans Le Parisien.
Affolement
«Avant le premier tour, déjà, il y avait eu des polémiques, des attaques, du dénigrement», déclare le candidat socialiste. «Mais le résultat de dimanche dernier ajoute encore à l'affolement. Quel festival, quel bouquet ! Je serais ainsi le candidat des mosquées: Tariq Ramadan appellerait à voter pour moi; Takieddine serait un ami; j'aurais tout connu des comportements de Dominique Strauss-Kahn; je voudrais régulariser tous les sans-papiers», énumère-t-il.
«Heureusement que Ben Laden est mort ! Peut-être aurait-il aussi donné des consignes ?», ironise François Hollande.
«Jamais un tel niveau n'avait été atteint»
Interrogé sur le point de savoir si Nicolas Sarkozy «a franchi la ligne rouge», son adversaire répond: «Jamais un tel niveau n'avait été atteint. Quand j'entends ce député (UMP ndrl), Lionel Luca, comparer ma compagne a un chien...Moi-même, j'ai été comparé à une anguille. Décidément la zoologie fait partie du camp d'en face. C'est déplorable.»
Au passage celui qui est donné largement favori pour le second tour, estime que le score élevé du FN (près de 18%) au premier tour, est «largement la responsabilité du président sortant». Il rappelle qu'en 2007, à l'élection de Nicolas Sarkozy, le parti d'extrême droite était à 10%.
François Hollande précise qu'il envisage une part de proportionnelle de 15%. Interrogé sur la présence de députés Front national que permettrait ce mode de scrutin, il juge: «mieux vaut avoir des députés FN que des niveaux élevés de ce parti à la présidentielle».
Crainte d'une multiplication des licenciements
Le candidat socialiste exprime par ailleurs sa crainte de voir les licenciements se multiplier après le 6 mai. «Les syndicats le savent», dit-il. «Des décisions qui se préparaient ont été différées. Ce ne sera pas notre arrivée qui provoquera ces plans sociaux. Nous devons dire à ces entreprises que nous ne les accepterons pas sans réagir.»
«Toutes les conditions sont réunies pour l'emporter... mais rien n'est vraiment joué», conclut François Hollande. «Je me battrai jusqu'à dimanche soir pour que le résultat soit le meilleur possible».
Le Parisien publiera dimanche une interview de Nicolas Sarkozy à une semaine du second tour.
M.B. avec agence
27.4.12
Atterrissages en pleine tempête...ouf! (video)
Il n’y a pas qu’en Bretagne que le vent a soufflé fort mercredi. La tempête Petra, qui a fait de nombreux dégâts matériels et même plusieurs blessés en France a aussi touché la péninsule ibérique. Des rafales particulièrement violentes ont soufflé sur la Galice et le Pays basque espagnol, avec des conséquences angoissantes pour les voyageurs qui avaient décidé de prendre l’avion ce jour-là, comme le montre cette vidéo d’atterrissages acrobatiques du côté de Bilbao.
Julien Ménielle
26.4.12
Boeing aile volante
Alors que le constructeur américain a toutes les difficultés du monde pour sortir son Boeing 787, certains reparle de la construction d’un nouvel avion qui concurrencerait l’Airbus A380 : le Boeing 797.
Ce monstre des airs en forme d’aile volante, issu de la collaboration entre Boeing et la NASA, pourrait transporter 1000 passagers et viendrait remplacer la version rallongée du Boeing 747.
En adoptant la forme d’aile volante, les ingénieurs de Boeing pourraient créer un avion avec une portance accrue et d’un poids inférieur à celui de l’Airbus A380, ce qui permettrait d’accroître les performances tout en diminuant la consommation de carburant.
L’aile volante procurerait à l’appareil une plus grande rigidité, ce qui réduirait les turbulences et permettrait au futur Boeing 797 de transporter 1000 passagers à une vitesse de croisière de 1046 km/h sur une distance de 16 300 kilomètres.
Des chiffres qui laissent rêveur quand on pense que l’Airbus A380-800 peut offrir au maximum 853 sièges en classe unique (configuration que compte utiliser la compagnie Air Austral) à une vitesse de croisière de 912 km/h sur une distance de 15 200km.
Une maquette du Boeing 797 ou de cette aile volante avait même été créée par Boeing afin d’étudier son comportement en vol. Plus court que l’Airbus A380, l’envergure du Boeing 797 serait la même que son concurrent européen afin de pouvoir utiliser les mêmes aéroports.
Inscription à :
Articles (Atom)