Des vents violents ont touché le sud-ouest, et en particulier la région toulousaine, où une petite tornade s'est formée. Le phénomène a commencé vers 19h30 et a duré environ cinq minutes. La tornade a été plus impressionnante que dangereuse: elle n'a fait que quelques dégâts matériels dans une ferme de Seysses, éventrant des silos et fragilisant un toit, raconte le site de la Dépêche du Midi.
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1.5.12
La mort rôde sur les plages du Pérou
Quel est le mal mystérieux qui frappe le littoral du Nord du Pérou? Depuis le début de l'année, 800 dauphins se sont échoués sur environ 70 km de côte, entre Lambayeque et Piura. La cause exacte de la mort de ces animaux n'a pas encore été établie. Et l'inquiétude s'est accrue récemment, alors que plus de 500 pélicans ont été retrouvés morts sur les plages de la région. Selon BBC World, les oiseaux seraient morts sur la plage et non dans l'océan. Les cadavres de plus de cinquante fous, une autre espèce d'oiseaux, ont été découverts. Cinq otaries en état de décomposition et une carcasse de tortue font également partie du macabre bilan.
Dans un premier temps, les étranges morts de dauphins avaient été attribuées à des pêcheurs peu scrupuleux. Mais le fait que d'autres espèces semblent également foudroyées met à mal cette théorie. Pour le gouvernement péruvien, il pourrait s'agir d'un virus. Le phénomène s'est déjà produit au Pérou, au Mexique et aux États-Unis.
Le principal suspect est un morbillivirus, genre auquel appartient la rougeole qui frappe les humains. Selon Stefan Austermuehle, responsable de l'ONG locale Mundo Azul interrogé par la BBC, «dans d'autres cas, ce virus a tué jusqu'à 50% des populations touchées». Les résultats des analyses pratiquées sur les dauphins devraient être dévoilés prochainement. Mais la mort d'autres animaux reste à éclairer. Une chose est sûre pour Stefan Austermuehle: les fortes doses de polluants auxquelles sont confrontés les animaux actuellement tendent à affaiblir leurs systèmes immunitaires et à les rendre considérablement plus vulnérables aux épidémies.
PARIS MATCH29.4.12
Jean-Luc Mélenchon
On a beau être revenu de tout. On a beau ne plus croire à rien. On a beau savoir que derrière tout ça il n’y a que baratin et jolis mouvements de menton, on a beau, on a beau, merci à l’artiste qui sut faire renaître pour nous, fût-ce l’espace d’un instant, les grands frémissements populaires, les forêts de poings fermés dressés parmi l’océan des drapeaux rouges, les «Internationale» qui ne se bêlaient pas comme des cantiques… Merci, camarade Mélenchon. Tu nous as fait rêver, c’est toujours ça de pris. «Romantisme révolutionnaire». C’est ce qu’on te reproche. Et d’où voudrait-on qu’il vienne, le romantisme? De la soumission résignée à l’état de fait ? Du soutien passionné à l’un des gestionnaires pépères qui étalent leurs tronches sans conviction au coin des rues?
Bien sûr, on n’y croit pas vraiment, on vibre, on s’entreregarde, on se marre, elle est bien bonne… La Révolution, rien que ça! Avec la majuscule. La VIe République. Bien sûr, on votera utile, on garde les pieds sur terre. Ça n’empêche pas de se laisser fouetter le sang par ce dandy cravaté comme un Robespierre qui n’a pas la trouille, en pleine crise économique généralisée, d’appeler à foutre les patrons en l’air au nom d’un communisme ingénu fleurant le dix-neuvième siècle.
On se résignait à un Hollande-ou-Sarko sans surprise, à peine si l’on attendait de la petite Le Pen, successeur de son papa, qu’elle produise quelques intermèdes bruyants pour réveiller un peu ce combat de chiens fatigués autour d’un os aride. Tu nous a réveillés, camarade! La bonne blague serait que tu sois élu au premier tour! En tout cas, dès aujourd’hui tu existes, je me retiens d’y croire mais je ne peux empêcher cette jubilation rigolarde de m’illuminer l’intérieur.
Éveille les jeunes, rajeunis les vieux, secoue-nous le cul, rue, piaffe et gueule. Si ce n’est, comme l’insinuent ceux qui n’aiment pas cela, que l’image de toi que tu veux donner, vive l’image, elle me convient, elle vaut bien les mornes gueules des sauveurs diplômés de la patrie.
CAVANNA
Une initiative de relance de la croissance se précise en Europe
La Commission européenne prépare un plan d'investissement capable de mobiliser 200 milliards d'euros d'investissements publics et privés pour réactiver la croissance en Europe, selon le journal espagnol El Pais.
Le quotidien espagnol El Païs a évoqué dimanche une sorte de « Plan Marshall » à l'échelle européenne qui serait capable de mobiliser 200 milliards d'euros d'investissements publics et privés pour des projets d'infrastructure, les énergies renouvelables et les technologies de pointe.
A en croire l'article d'El Païs, cette initiative inclut plusieurs pistes déjà discutées depuis plusieurs mois par les Européens: de grands emprunts européens (sous forme d'euro-obligations), un rôle accru de la Banque européenne d'investissement (BEI) et l'intervention du Mécanisme européen de stabilité financière, une enveloppe gérée par la Commission européenne et gagée sur le budget de l'Union.
Toutefois, une responsable européen interrogé cette semaine par l'AFP a indiqué qu'il était encore « trop tôt » pour donner des estimations chiffrées.
Une chose est sûre : les lignes ont commencé à bouger, sous l'impulsion en particulier du favori des sondages à l'élection présidentielle française, François Hollande, qui a remis la croissance au centre des débats.
Lire plus "Les Echos"
Dominique de Villepin "effrayé" par la campagne de Sarkozy
Petit Sarko commence à admettre la possibilité de sa défaite
Nicolas Sarkozy, que les sondages donnent battu face à François Hollande au second tour de l'élection présidentielle, a évoqué vendredi sa possible défaite en dressant un parallèle entre sa carrière et celle de l'athlète américain Bob Beamon, détenteur du record du monde de saut en longueur durant 23 ans.
"Je pense que les records sont faits pour être battus. Et donc, par conséquent, on ne peut pas être triste que quelqu'un d'autre prenne votre place parce que de toute manière, c'est la règle", a confié le président-candidat sortant à l'occasion d'une rencontre avec la rédaction du quotidien sportif L'Equipe. "C'est la règle pour le sport, c'est la règle pour la politique, c'est la règle pour la vie : à un moment donné, chacun doit considérer qu'il a eu la chance de faire ce qu'il a à faire", a-t-il poursuivi. "Alors, il faut gagner, Beamon avait gagné, Beamon a été remplacé. Je crois qu'il l'a accepté", a conclu Nicolas Sarkozy a-t-il déclaré au micro de RTL.
Et philosophe, avec ca, le "beamon" du saut en longueur "petit bassin"!
L'HUMANITEPetit Sarko aurait été financé par Khaddafi
Selon des révélations du site d'information en ligne Médiapart.fr, qui publie un document attribué à un ex-dignitaire libyen affirmant que le régime de Mouammar Kadhafi avait accepté en 2006 de financer à hauteur de "50 millions d'euros" la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
Ce document en arabe, traduit par le site d'information, porte la signature de Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignement extérieur de la Libye, aujourd'hui en exil, il est fait état d'un "accord de principe" pour "appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, Nicolas Sarkozy, pour un montant d'une valeur de cinquante millions d'euros". Le 12 mars, le président-candidat avait qualifié de "grotesque" un éventuel financement de sa campagne présidentielle de 2007 par Mouammar Kadhafi.
Lire l'article sur http://www.humanite.fr/politique/une-note-confirmerait-le-financement-de-la-campagne-de-sarkozy-en-2007-par-kadhafi%E2%80%89-495551
28.4.12
François Hollande dénonce l'attitude «déplorable» de Petit Sarko
PRESIDENTIELLE - «Jamais un tel niveau n'avait été atteint», juge le candidat socialiste...
A huit jours du second tour de l'élection présidentielle, le ton monte encore d'un cran entre les deux candidats. François Hollande juge «déplorable» l'attitude du président-candidat Nicolas Sarkozy dans un entretien publié samedi dans Le Parisien.
Affolement
«Avant le premier tour, déjà, il y avait eu des polémiques, des attaques, du dénigrement», déclare le candidat socialiste. «Mais le résultat de dimanche dernier ajoute encore à l'affolement. Quel festival, quel bouquet ! Je serais ainsi le candidat des mosquées: Tariq Ramadan appellerait à voter pour moi; Takieddine serait un ami; j'aurais tout connu des comportements de Dominique Strauss-Kahn; je voudrais régulariser tous les sans-papiers», énumère-t-il.
«Heureusement que Ben Laden est mort ! Peut-être aurait-il aussi donné des consignes ?», ironise François Hollande.
«Jamais un tel niveau n'avait été atteint»
Interrogé sur le point de savoir si Nicolas Sarkozy «a franchi la ligne rouge», son adversaire répond: «Jamais un tel niveau n'avait été atteint. Quand j'entends ce député (UMP ndrl), Lionel Luca, comparer ma compagne a un chien...Moi-même, j'ai été comparé à une anguille. Décidément la zoologie fait partie du camp d'en face. C'est déplorable.»
Au passage celui qui est donné largement favori pour le second tour, estime que le score élevé du FN (près de 18%) au premier tour, est «largement la responsabilité du président sortant». Il rappelle qu'en 2007, à l'élection de Nicolas Sarkozy, le parti d'extrême droite était à 10%.
François Hollande précise qu'il envisage une part de proportionnelle de 15%. Interrogé sur la présence de députés Front national que permettrait ce mode de scrutin, il juge: «mieux vaut avoir des députés FN que des niveaux élevés de ce parti à la présidentielle».
Crainte d'une multiplication des licenciements
Le candidat socialiste exprime par ailleurs sa crainte de voir les licenciements se multiplier après le 6 mai. «Les syndicats le savent», dit-il. «Des décisions qui se préparaient ont été différées. Ce ne sera pas notre arrivée qui provoquera ces plans sociaux. Nous devons dire à ces entreprises que nous ne les accepterons pas sans réagir.»
«Toutes les conditions sont réunies pour l'emporter... mais rien n'est vraiment joué», conclut François Hollande. «Je me battrai jusqu'à dimanche soir pour que le résultat soit le meilleur possible».
Le Parisien publiera dimanche une interview de Nicolas Sarkozy à une semaine du second tour.
M.B. avec agence
27.4.12
Atterrissages en pleine tempête...ouf! (video)
Il n’y a pas qu’en Bretagne que le vent a soufflé fort mercredi. La tempête Petra, qui a fait de nombreux dégâts matériels et même plusieurs blessés en France a aussi touché la péninsule ibérique. Des rafales particulièrement violentes ont soufflé sur la Galice et le Pays basque espagnol, avec des conséquences angoissantes pour les voyageurs qui avaient décidé de prendre l’avion ce jour-là, comme le montre cette vidéo d’atterrissages acrobatiques du côté de Bilbao.
Julien Ménielle
26.4.12
Boeing aile volante
Alors que le constructeur américain a toutes les difficultés du monde pour sortir son Boeing 787, certains reparle de la construction d’un nouvel avion qui concurrencerait l’Airbus A380 : le Boeing 797.
Ce monstre des airs en forme d’aile volante, issu de la collaboration entre Boeing et la NASA, pourrait transporter 1000 passagers et viendrait remplacer la version rallongée du Boeing 747.
En adoptant la forme d’aile volante, les ingénieurs de Boeing pourraient créer un avion avec une portance accrue et d’un poids inférieur à celui de l’Airbus A380, ce qui permettrait d’accroître les performances tout en diminuant la consommation de carburant.
L’aile volante procurerait à l’appareil une plus grande rigidité, ce qui réduirait les turbulences et permettrait au futur Boeing 797 de transporter 1000 passagers à une vitesse de croisière de 1046 km/h sur une distance de 16 300 kilomètres.
Des chiffres qui laissent rêveur quand on pense que l’Airbus A380-800 peut offrir au maximum 853 sièges en classe unique (configuration que compte utiliser la compagnie Air Austral) à une vitesse de croisière de 912 km/h sur une distance de 15 200km.
Une maquette du Boeing 797 ou de cette aile volante avait même été créée par Boeing afin d’étudier son comportement en vol. Plus court que l’Airbus A380, l’envergure du Boeing 797 serait la même que son concurrent européen afin de pouvoir utiliser les mêmes aéroports.
25.4.12
François Bayrou accuse Nicolas Sarkozy d'être offensant et de valider les thèses du FN
Le président du MoDem, François Bayrou, a accusé ce mercredi Nicolas Sarkozy de valider le discours du Front national et jugé «offensant» que le président candidat ait assimilé les électeurs qui ont voté pour sa candidature centriste à ceux de Marine Le Pen.
«Les propos de Nicolas Sarkozy tendant à confondre les électeurs qui ont voté pour moi et ceux de Marine le Pen sont absurdes et offensants», a déclaré à l'AFP François Bayrou. Nicolas Sarkozy a affirmé ce mercredi que «les préoccupations des électeurs de François Bayrou et ceux du Front national sont les mêmes, même si les chemins sont différents», dans une interview accordée aux quotidiens de l'Association des journaux de l'Est de la France.
«Une course ventre à terre derrière les thèses du FN est humiliante»
«Le courant politique que j'anime s'est toujours défini par des valeurs qui sont d'abord humanistes», a rappelé le président du MoDem.
«Aborder la question de l'immigration en validant la thèse du Front national et en prétendant que les déséquilibres des comptes sociaux étaient dus aux immigrés, c'est un reniement d'un demi-siècle de politique sociale en France. C'est un reniement du gaullisme aussi bien que des démocrates-chrétiens et humanistes», a dénoncé François Bayrou en prenant clairement ses distances avec le président-candidat.
«Cette course ventre à terre derrière les thèses du Front national est humiliante. Elle est de surcroît vouée à l'échec parce que la France est un pays construit autour de principes qui ne se laisseront pas entacher», a-t-il conclu.
Avec AFP
23.4.12
Texte - "Seconde volée au Printemps"
DIX-SEPT MAI, DIX-SEPT ANS
Des millions, milliards d’années ne
Sauraient suffire pour dire cette
Seconde volée au Printemps.
Sanglots mesurent le temps.
Tu nous manques maman.
Andorre, le 17 mai 2010
JMIRA et CMIRA
22.4.12
François Hollande passe en force devant Nicolas Sarkozy
Les deux hommes s'affronteront le 6 mai lors d'un second tour décisif, mais le socialiste semble pouvoir compter sur des reports de voix de la gauche radicale et des écologistes, alors que les réserves de voix du président sortant sont plus minces.
Selon des estimations sur bulletins de vote publiées par les chaînes de télévision, François Hollande a obtenu entre 28,4% et 29,3% des voix devant Nicolas Sarkozy (25,5% à 27%), qui perd son pari qui consistait à remporter le premier tour afin d'enclencher une nouvelle dynamique d'ici au second tour le 6 mai.
Un terrible désaveu
"C'est un terrible désaveu" pour le président sortant, a indiqué la chef du Parti socialiste, Martine Aubry.
La candidate de l'extrême droite Marine Le Pen se classe troisième, avec de 18,2% à 20%, selon ces estimations, suivie par le représentant de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon (10,8 à 11,7) et le centriste François Bayrou (8,5% à 9,1%).
Jean-Luc Mélenchon recueille les fruits d'une campagne très réussie, même si son score peut être considéré comme décevant au regard des sondages d'avant l'élection. Il est très loin de la troisième place qu'il lorgnait.
Il a immédiatement appelé à faire battre le président sortant. "Notre peuple paraît bien déterminé à tourner la page des années Nicolas Sarkozy", a-t-il estimé.
De la figuration
Derrière les deux grands candidats et les trois outsiders, l'écologiste Eva Joly (2%) a appelé "à tout faire" pour sortir "du sarkozysme en se rassemblant derrière François Hollande".
Elle, les deux candidats trotskystes, Nathalie Arthaud (0,7%) et Philippe Poutou (1,2%), le souverainiste de droite Nicolas Dupont-Aignan (1,8%) et l'inclassable et folklorique Jacques Cheminade (0,2%) ont fait de la figuration.
Avec François Hollande, l'extrême droite est l'autre grande gagnante de ce premier tour.
Un très gros score pour Marine Le Pen
Marine Le Pen réalise un très gros score, le plus élevé jamais réalisé par sa famille politique dans une présidentielle, qui pourrait lui permettre de peser davantage sur le second tour et dans la politique ces prochaines années. Elle ne réalise cependant pas le pari de rééditer l'exploit de son père, Jean-Marie Le Pen, qui avait accédé au second tour en 2002.
Ce résultat est d'autant plus significatif que les Français ont voté plus nombreux qu'attendu au premier tour de ce scrutin dominé par la crise économique. Le taux de participation a atteint plus de 80%, selon les estimations des instituts de sondages, un taux assez élevé même s'il est en recul par rapport à 2007 (83,77%), un cru exceptionnel.
Ces chiffres dissipent l'inquiétude d'une grosse abstention à l'issue d'une campagne qui, selon différentes enquêtes, a peu passionné les Français qui n'y ont pas vu beaucoup de solutions à leurs difficultés.
Environ 44,5 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour sélectionner les deux finalistes parmi dix candidats en lice.
Rendez-vous dans deux semaines
Dans deux semaines, ils choisiront celui qui sera à la tête pendant 5 ans d'une des principales économies mondiales, puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, avec un pouvoir personnel ayant peu d'équivalent dans le monde démocratique.
Donné depuis des mois largement vainqueur au second tour par les sondages, avec 55% des voix en moyenne, François Hollande, 57 ans, aborde en position de force le deuxième tour pour devenir le premier président de gauche depuis François Mitterrand (1981-1995).
Dépourvu d'expérience ministérielle, cet homme qui a fait de la sobriété une marque de fabrique, devrait pouvoir compter au second tour sur les voix des électeurs de Jean-Luc Mélenchon et de l'écologiste Eva Joly.
Quant au centriste François Bayrou, chantre du désendettement et de la réindustrialisation de la France, il doit se contenter d'un score inférieur à 10%, loin de ses 18,57% de 2007.
La crise en zone euro a pourtant plané sur la campagne, à travers l'explosion des déficits, du taux de chômage (plus de 10%), les thématiques du protectionnisme européen ou de la justice fiscale.
C'est dans ce contexte que François Hollande a tracé son sillon méthodiquement, sans soulever les foules mais en restant constant sur ses priorités, l'emploi des jeunes et la croissance.
L'ancien patron du Parti socialiste (1997-2008) a réussi à faire oublier son absence d'expérience gouvernementale et à transformer l'élection en un référendum contre le quinquennat de "l'hyperprésident".
Records d'impopularité
Nicolas Sarkozy, plombé par des records d'impopularité depuis de longs mois, a tenté tant bien que mal de se dégager de son bilan intérieur et de son image de "président des riches" en se livrant à plusieurs mea culpa.
Après avoir cru que les Français lui seraient reconnaissants de son action au niveau européen face à la crise de la dette, il avait changé de stratégie pour mener une campagne agressive, à droite toute, axée sur la sécurité et l'immigration.
Sa remontée dans les sondages au moment des tueries de Toulouse et Montauban (sud-ouest), qui ont "représidentialisé" son image, s'est cependant enrayée net lors des dernières semaines.
LA TRIBUNE DE GENEVE
LA TRIBUNE DE GENEVE
Hollande devance Sarko de près de 3% - Lepen près des 20%
Estimations
Participation : 80.30%
Hollande | 28.80% | |
Sarkozy | 26.10% | |
Le Pen | 18.50% | |
Mélenchon | 11.70% | |
Bayrou | 8.80% | |
Joly | 2.30% | |
Dupont-Aignan | 1.80% | |
Poutou | 1.20% | |
Arthaud | 0.60% | |
Cheminade | 0.20% |
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