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1.4.12
Paris, ça va mal!
Les esprits parisiens étaient rongés par le doute après deux matches nuls face à Caen (2-2) et Bordeaux (1-1) en Ligue 1 et une défaite en Coupe de France contre Lyon (1-3). Le déplacement à Nancy soldé par un revers (2-1) n'a rien arrangé. Carlo Ancelotti avait pourtant phosphoré pour en finir avec cette mauvaise série. En laissant sur le banc Sakho, Maxwell et Nene tandis que, par prudence, Thiago Motta était envoyé dans les tribunes pour cause d'adducteurs douloureux avec Alex, l'entraîneur italien avait largement modifié le visage de son équipe.
Mollo flambe
Mais cela n'a pas suffi à transformer radicalement le Paris-SG. Les premiers effets positifs ne sont apparus qu'en seconde période, après quarante-cinq premières minutes franchement bancales. L'égalisation de la tête de Sissoko (1-1, 50e) sur un centre d'Armand laissait penser qu'une rédemption parisienne était possible. Car jusqu'au deuxième but de la saison de l'international malien, Marcel-Picot s'était régalé de l'entrain de l'ASNL. Mollo, repérable à ses baskets vertes fluo et surtout à son aisance technique et à sa vivacité, s'était mis le public nancéien dans la poche en offrant une passe décisive à B. Traoré (1-0, 19e). Au contraire, le PSG, sauvé par la barre sur un tir d'André Luiz (21e) puis par Sirigu face à B. Traoré, pouvait s'estimer heureux d'une addition qui aurait pu être plus lourde.
Paris égalise, puis craque
Après l'égalisation de Sissoko, Paris aurait pu assommer des Lorrains au bord de la rupture. Les occasions - Hoarau (53e, 59e), Armand (57e, Menez, 63e) - les Parisiens les ont eues. Mais l'ASNL a laissé passer ces instants pénibles pour mieux se ressaisir et arracher grâce à Mollo, bien secondé par Moukandjo (2-1, 89e), une victoire qui la rapproche un peu plus du maintien. Le Paris-SG, qui encaisse sa première défaite en Ligue 1 sous l'ère Ancelotti, s'enfonce plus que jamais dans le doute, offrant à Montpellier les plus beaux espoirs...
30.3.12
Vérité et "Petit sarko" ne font pas bon ménage
Par Paul Quinio
A trois semaines du premier tour de l’élection présidentielle, le soupçon demeure. Il s’est même renforcé cette semaine après la publication dans la presse de documents signés par le juge d’instruction bordelais Jean-Michel Gentil. Nicolas Sarkozy a-t-il bénéficié en 2007, de la part de la famille Bettencourt, de financements illégaux pour sa campagne électorale ? Rappelons qu’il n’existe pour l’instant pas de preuve pour l’affirmer. Il faut aussi souligner que l’instruction se déroule dans des conditions d’indépendance a priori irréprochables. La justice est saisie, laissons-la travailler à l’établissement de la vérité. C’est sage. Même si Jacques Chirac, protégé par la même immunité présidentielle, a été jugé trop tardivement, il est heureux que le temps de la justice diffère de celui de la politique et des médias. Mais une campagne électorale est un moment démocratique spécifique, et interpeller le chef de l’Etat sur cette question majeure relève du devoir politique et médiatique. Eva Joly a eu raison, dans nos colonnes mercredi, de demander à Nicolas Sarkozy de s’expliquer, sans se contenter pour toute réponse du «Circulez, il n’y a rien à voir» habituel. Il faut continuer à regarder ces comptes de près, sans que la majorité crie, comme son Premier ministre cette semaine, au complot.
LIBERATIONL'image du jour 30-03-2012
Espagne : heurts entre manifestants et forces de l'ordre
Auguste Renoir - "La grenouillère" - Peinture
C'est en 1855 que le père de Renoir, un modeste tailleur de pierres de Limoges établi à Paris depuis 1845, met son fils Auguste âgé de 14 ans en apprentissage dans une fabrique de porcelaine, rue du Temple, où l'adolescent est initié à la peinture sur porcelaine.
L'introduction d'une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d'Eglise pour des missionnaires d'outre-mer.
Huit ans plus tard Renoir disposait d'assez d'argent pour entrer, en avril 1862, à l'École des Beaux-Arts. Parallèlement aux cours de l'Ecole, il fréquente aussi l'Atelier privé de Charles Gleyre où il se liera d'amitié avec ses condisciples Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.
La Grenouillère ce lieu de loisirs de la bourgeoisie parisienne, avec des touches de couleur rapides et vigoureuses simplifiées à l'extême, des personnages à l'état d'esquisse, un art de la lumière rendue par des reflets mobiles, rendant ainsi compte de l'"impression" régnant dans ce lieu.
29.3.12
L'image du jour 29-03-2012
Le Golden Gate de San Francisco drapé de brouillard
Tibet : "Pourquoi j'ai choisi de m'immoler"
Las du désintérêt de la communauté internationale pour leur combat, malgré l'immolation par le feu d'une trentaine de moines bouddhistes en un an, les Tibétains ont décidé d'exporter leurs suicides en dehors de leur région. Lundi, Jamphel Yeshi, un Tibétain en exil de 27 ans, s'est transformé en torche humaine lors d'un rassemblement en plein centre-ville de New Delhi, en Inde, organisé contre la venue dans la capitale fédérale indienne du président chinois Hu Jintao.
Le corps assailli par les flammes, les cheveux en feu, il s'était mis à courir en hurlant dans la rue, provoquant le choc et la stupeur parmi les manifestants, rapporte l'AFP. Depuis cet acte désespéré, la police indienne s'est livrée à des dizaines d'arrestations de manifestants tibétains pour préparer au mieux le sommet des pays du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud), qui a lieu ce jeudi à New Delhi.
Étant interdits de manifester par les autorités chinoises, les Tibétains utilisent le suicide par le feu comme ultime moyen de protester. Cela fait vingt ans qu'ils se plaignent d'un "génocide culturel" perpétré par les autorités chinoises, issues de l'ethnie Han, fortement majoritaire en Chine. "La culture tibétaine, la langue, l'identité, tout ceci est considéré comme une menace favorisant le séparatisme et la désintégration", affirme au Point.fr Samdhong Rinpoché, ancien Premier ministre du gouvernement tibétain en exil.
Mohamed Merah a été inhumé jeudi à Toulouse
Mohamed Merah a été inhumé jeudi soir dans le carré musulman d'un cimetière de Toulouse malgré les réticences du maire de la ville, Pierre Cohen, qui avait tenté de différer l'inhumation de 24 heures en demandant l'arbitrage de l'État. Cette confusion a suivi le refus d'Alger d'accueillir la dépouille de l'auteur des tueries de Toulouse et de Montauban, signifié à la dernière minute, alors que la famille avait prévu le transfert du corps par avion à la mi-journée.
Mohamed Merah, Français d'origine algérienne, a revendiqué sept meurtres, dont ceux de trois enfants juifs, au nom d'al-Qaida, mais les enquêteurs pensent qu'il s'est auto-radicalisé avec l'aide éventuelle de proches. Une vingtaine de proches du "tueur au scooter", jeunes pour la plupart, sont entrés peu avant 19 heures dans le cimetière de Cornebarrieu, situé dans l'agglomération toulousaine, escortés d'un grand nombre de gendarmes et de policiers. Le jeune tueur de 23 ans a été mis en terre peu de temps après, au cours d'une brève cérémonie organisée dans le carré musulman du cimetière, survolé par un hélicoptère de la gendarmerie.
LE POINT
28.3.12
L'image du jour 26-03-2012
Un manifestant tibétain s'immole par le feu à New Delhi
Un manifestant tibétain s’est immolé par le feu dans les rues de New Delhi lors d’une manifestation contre la venue prochaine du président chinois Hu Jintao en Inde. REUTERS/Stringer India
23.3.12
Cuba, des signes du début de la fin ?
L’escalier d’un immeuble s’effondre au coin de la même rue où a été déclaré le caractère socialiste de la révolution. Un groupe de treize personnes occupe l’Église de la Charité et on les évacue par la force au petit matin. La télévision montre un reportage sur les ponts vandalisés par des gens qui les démontent pour se construire des maisons. L’archevêché publie une note dans le journal du Parti communiste dont le ton est inspiré de celui des éditoriaux officiels. La pomme de terre poursuit ses apparitions sporadiques sur les étals des marchés agricoles tandis que son prix augmente dans les réseaux de distribution illégaux. Un musicien de hip hop est arrêté pour avoir protesté sur la façon dont était traité son fils à l’école et avoir retiré une photo de Camilo Cienfuegos de l’entrée du collège. Le Cardinal fait une allocution télévisée à une heure de grande écoute, à la même date où 55 ans auparavant un jeune avait forcé l’entrée d’une émission de radio.
Hugo Chavez est en suivi postopératoire à Cuba, entouré de mystère et de rumeurs sur un retour de la Période Spéciale. On présente actuellement le livre de dialogues de Fidel Castro avec des intellectuels latino-américains, qui avec ses milliers d’exemplaires utilise le papier destiné à la production annuelle de tout un éditeur. Un médecin se déclare en grève de la faim pour qu’on lui restitue son droit de soigner ses patients. La guerre cybernétique atteint des paroxysmes incroyables et utilise uniquement les réseaux sociaux comme arme de lutte ou comme ennemi à abattre. Un homme filme un incendie avec son téléphone portable et ensuite la police lui confisque l’appareil pour avoir voulu montrer le « mauvais côté des choses ». En pleine bataille de l’information contre le secret, une journaliste s’en prend à ceux qui achètent d’énormes quantités de galettes et de gâteaux pour les revendre ensuite. L’hiver dit adieu à La Havane en nous ayant à peine laissé le temps de sortir les manteaux. On nous annonce qu’un crocodile exporté illégalement va revenir dans l’île dans le même cortège que le pape.
Et moi je me demande : Tous ces signes, ces événements, sont-ils l’indice de la fin ou du début ? Est-on en train de devenir tous fous où arrive-t-on seulement à l’âge de raison ?
19.3.12
L'image du jour 19-03-2012
Grèce : un match de football suspendu après des violences entre supporteurs
Le match de football opposant les clubs de la capitale grecque, le Panathinaïkos et l’Olympiakos, a dû être interrompu ce dimanche en raison de violences entre supporteurs. Quatre policiers ont été blessés dont deux grièvement. REUTERS/Yorgos Karahalis
18.3.12
L'image du jour 18-03-2012
Vettel et Button au champagne !
Agressió de l'àrbitre a un aficionat després del derbi (video)
La culpa no va ser del txa, txa, txa, com diu la cançó, sinó d’un penal justet assenyalat pel col·legiat Del Olmo Castelló.
A conseqüència d’aquesta acció en el minut 84 l’FC Andorra es va emportar la victòria en el derbi contra el La Seu (3-2) i algun aficionat visitant es va carregar de raons per increpar l’àrbitre. Tant com el col·legiat, que es va quedar amb la cara del seguidor. Al final del matx, Del Olmo Castelló va arribar als vestidors ajudat per Justo Ruiz després que l’àrbitre dediqués gestos obscens a l’aficionat. La cosa, però, no va acabar aquí. El col·legiat, ja canviat, va pujar a la grada i es va encarar a dos seguidors abans de trobar-se amb la persona que l’havia insultat. Tots dos, fora de si, es van clavar un parell de mastegots abans de ser separats. La ràpida aparició de la policia va servir per tranquil·litzar tothom i perquè Del Olmo Castelló abandonés Aixovall 40 minuts després del xiulet final escortat per dos cotxes del servei d’ordre. Tristíssim tancament per a un derbi bonic i intens en el qual l’FC Andorra va saber patir per vèncer.
El La Seu, que va demostrar ser un bon equip, va avançar-se per dues vegades en el marcador (gols de Castell i Aleix), però els de Justo Ruiz van anivellar les dues ocasions gràcies a l’encert de Ludo i a un cop de cap d’Emili a centrada del reaparegut Marc Pujol, que va tenir un retorn providencial. El migcampista va transformar el penal decisiu origen de la baralla.
El La Seu, que va demostrar ser un bon equip, va avançar-se per dues vegades en el marcador (gols de Castell i Aleix), però els de Justo Ruiz van anivellar les dues ocasions gràcies a l’encert de Ludo i a un cop de cap d’Emili a centrada del reaparegut Marc Pujol, que va tenir un retorn providencial. El migcampista va transformar el penal decisiu origen de la baralla.
17.3.12
Dossier rugby: voici comment le XV de France a été volé en finale de coupe du monde!
RUGBY - Contre les Gallois, les Bleus sont arbitrés par celui qui leur a peut-être couté une Coupe du monde...
Coucou le revoilà! Lui c’est Craig Joubert, arbitre sud-africain de 33 ans, «le meilleur du monde», selon Marc Lièvremont. Formulé deux jours avant la dernière finale de la Coupe du monde, le jugement a pris un peu de plomb dans l’aile depuis. La faute à ce Nouvelle-Zélande – France ( 8-7) où Joubert a fermé les yeux sur quelques incartades avec le règlement de la part des All-Blacks. Accusé même par la presse anglo-saxonne d’avoir spolié les Français de leur premier titre mondial, Craig Joubert va recroiser la route des Bleus samedi pour leur dernier match du Tournoi des VI Nations contre les Gallois.
L’aigreur et le sentiment de révolte de l’après finale («On était à seize contre quinze», accusait à chaud Dimitri Szrazewski), a laissé place à une douce ironie. «C’est le meilleur arbitre du monde… Mais ce n’est pas moi qui vote», blague le deuxième-ligne Julien Pierre. Même le toujours très franc du collier Pascal Papé tente de jouer l’apaisement. «C’est le passé et il faut se tourner vers l’avenir», assure-t-il. Sauf que le naturel revient très vite au galop et le Parisien charge la tête la première. «Il ne se souvient pas de moi, mais moi je me souviens de lui! J’espère qu’il passera à autre chose aussi, qu’il sera impartial. Je ne me fais pas de souci, c’est le meilleur.»
Une vidéo accablante
L’éclat de rire qui suit en dit long sur ce que pensent au fond d’eux les malheureux finalistes. «Joël Jutge (le Monsieur arbitrage du XV de France) nous a encore dit cette semaine qu’il était le meilleur arbitre du monde, raconte le troisième ligne Imanol Harinordoquy. Nous, ce n’est peut-être pas ce que l’on pense...»
A l’image de Julien Pierre, les Français n’ont pas pris la peine de revoir cette maudite finale du 23 octobre dernier pour comprendre où Graig Joubert a pu se montrer conciliant avec les Néo-Zélandais. «Je ne sais pas s’il nous a oublié des pénalités. Je n’ai toujours pas revu la finale. J’ai le DVD mais je le regarderai plus tard, pour mes vieux jours.» Pour gagner du temps, le Clermontois peut aussi visionner ce montage de 25 minutes appelé «Autopsie d’une finale» où on peut voir les 17 fautes des Blacks que Joubert aurait omis de siffler. La bonne nouvelle pour les Bleus, c’est que Richie McCaw ne joue pas pour le pays de Galles.
A.P.
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