Explanation: Tycho crater's central peak complex casts a long, dark shadow near local sunrise in this spectacular lunarscape. The dramatic oblique view was recorded on June 10 by the Lunar Reconnaissance Orbiter. Shown in amazing detail, boulder strewn slopes and jagged shadows appear in the highest resolution version at 1.5 meters per pixel. The rugged complex is about 15 kilometers wide, formed in uplift by the giant impact that created the well-known ray crater 100 million years ago. The summit of its central peak reaches 2 kilometers above the Tycho crater floor.
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6.7.11
TEXTE - MA R8 "GORDINI" - 1er
MA R8 « GORDINI » - 1
L’histoire commence vers la fin des années 70
Une fois encore j’avais « cassé de la caisse » et,
Comme l’argent je n’en avais pas des « masses »
J’ai acheté ce qui était abordable : tire à 1.000 F.
Elle m’a tout de suite plu, non qu’elle fût très belle
Mais elle me plaisait, elle était unique, était à moi
Et m’attirait avec son bleu clair si métallisé qu’elle en
offusquait les belles et envahissantes décalcomanies.
Il y en avait partout, qui vantant l’huile Yacco, l’essence
Elf qui à l’époque, sous la baguette de Jacques Martin
Se réclamait encore de la nouvelle marque « Rond Rouge »,
L’autobianchi « Abbarth ». Bref, c’était un envahissement.
Je ne dois pas oublier, pour finir, un élément essentiel :
Son pare-soleil, bande azur qu’on posait tous sur le haut
De pare-brise et qui vantait, à la fois, qui un restaurant,
Pneus, et autres discothèques, genre « Le Napoléon ».
Ceci dit, l’intérieur était super-classe, sièges baqués, petit
Volant sport, manomètres de pression d’huile, pression des
Pneus, température de l’eau et avec sur la console un tout petit
Levier de vitesses qui augmentait la vitesse « psychologique ».
Vous vous doutez que la tire singeait la R8 « Gordini », mais
Sa présentation m’a emballé, avec ses phares « rallye » rajoutés,
Ses grosses roues faisant un angle à 45° sur l’alsfalte et toutes
Les odeurs d’huile brûlée qui se dégageaient de son petit moteur.
(la prochaine fois je vous ferais part comment a été notre vie et comment elle s’est finie)
Andorre, 6 juillet 2011.
5.7.11
HISTOIRE - LE FRONT POPULAIRE - L'HOMMAGE DES 75 ANS
Le 3 mai 1936 a lieu en France le deuxième tour des élections législatives. Le scrutin donne la majorité à une coalition de gauche, le Front populaire, conduite par un chef charismatique, le socialiste Léon Blum (64 ans).
Une victoire longtemps attendue
Le Front populaire est une alliance électorale conclue deux ans plus tôt par les trois grands partis de gauche : le parti communiste de Maurice Thorez, le parti socialiste de Léon Blum et, plus près du centre, le parti radical-socialiste d'Édouard Daladier. Sa victoire soulève dans les classes populaires un espoir d'autant plus grand que le pays est tétanisé depuis plusieurs années déjà par la crise économique dérivée du krach de Wall Street de 1929.
À peine le gouvernement est-il installé que se multiplient dans tout le pays les grèves et les occupations d'usines, de chantiers et de magasins, dans l'espoir d'un renversement du système capitaliste.
Ces grèves sur le tas gagnent très vite l'ensemble du secteur privé. Au total 2 millions de grévistes. Fait notable : elles se déroulent de manière pacifique et dans l'allégresse et la joie. Chacun croit à l'imminence d'une nouvelle révolution, qui pour s'en réjouir, qui pour s'en alarmer.
Réformes tambour battant
Le gouvernement restaure la paix sociale en signant avec les représentants patronaux et syndicaux les accords Matignon dans la nuit du 7 au 8 juin 1936 (l'hôtel Matignon est la résidence du président du Conseil).
Les accords prévoient des augmentations de salaires, l'élection de délégués ouvriers dans les usines, l'établissement de contrats collectifs et non plus individuels... Le travail reprend peu à peu dans les entreprises.
Léon Blum mène tambour battant des réformes sociales spectaculaires : congés payés (8 juin 1936) et semaine de 40 heures (12 juin 1936) pour tous les salariés.
Il réforme l'organisation de la Banque de France (24 juillet 1936). Il nationalise aussi les principales usines d'armement (11 août 1936) et crée un Office interprofessionnel du Blé (15 août 1936) pour maîtriser le cours des céréales. Le 31 décembre 1936, Léon Blum prend le temps de savourer l'oeuvre accomplie : «Il est revenu un espoir, un goût du travail, un goût de la vie».
Orages en vue
Malheureusement, le chômage ne s'améliore pas. La limitation à 40 heures de la durée hebdomadaire du travail (au lieu de 48 ou davantage) se solde par une relance du chômage comme l'a montré l'économiste Alfred Sauvy (Histoire économique de la France entre les deux guerres).
Léon Blum procède à une dévaluation du franc, qui donne un peu d'air à l'économie mais vient trop tard. Le 13 février 1937, dans une allocution radiodiffusée, il se résigne à annoncer une «pause sociale»... Les atermoiements du gouvernement face à la guerre civile espagnole achèvent de le discréditer et, dès le 21 juin 1937, le leader socialiste doit remettre sa démission.
La fin des illusions
Léon Blum est remplacé à la tête du gouvernement par le radical-socialiste Camille Chautemps. Celui-ci donne du mou à la législation sur la semaine de 40 heures en facilitant les heures supplémentaires.
Il poursuit par ailleurs les réformes en regroupant les compagnies privées de chemin de fer, gravement déficitaires, dans un monopole public, la SNCF. Mais communistes et socialistes réclament l'application intégrale du programme du Front populaire et provoquent sa démission.
Léon Blum revient à la tête d'un gouvernement d'union nationale le 13 mars 1938 à un moment d'extrême tension internationale : la veille même, Hitler a annexé l'Autriche à l'Allemagne (l'Anschluss) !
Il remet sa démission moins d'un mois plus tard et le radical-socialiste Édouard Daladier accède à la Présidence du Conseil. Il lui reviendra de signer les détestables accords de Munich puis de déclarer la guerre à l'Allemagne.
ANIMATION: DITES-MOI POURQUOI IL ME FAIT PENSER A UN BOUFFON?
4.7.11
BEL-AIR - 11
Lors de notre dernière rencontre, nous étions
Parvenus (drôle de mot!) et restés dans la pièce
Principale. Elle l'était d'autant plus qu'il n'y en avait
Pas beaucoup d'autres...mais celle-là était très bien.
Elle me semblait immense à en juger par mes 12 ans.
Cependant, elle était vaste quand même. Le sol était
en carrelage, grandes dalles carrées d'environ 20 cm
De chaque côté. Ce qui est normal pour des carrés.
Ces dalles étaient de couleur rouge-ocre-foncé ce qui
Ne déparaillait pas avec la couleur de l'ensemble. "rouge"!
Mais, bien que centenaire, il a eu l'heur de déplaire à mon
Père qui, en bon maçon, en a sur le champ repéré les défauts.
Le sol, suite à maints passages, était devenu, par endroits, ...
Pas tout-à-fait horizontal, et pour un homme de l'art, on se devait
D'y remédier...j'ai bien vite compris que je faisais partie du "on"
Et cela pendant pas mal d'années de mon adolescence.
Je dois à la vérité que ce carrelage était antique et, bon descendant
De mon progéniteur, j'opinais à mesure qu'il rendait son verdict.
D'ailleurs, outre l'irrégularité du sol, ne voyait-on pas ces joints
Très mal faits, en zig-zag, mal comblés, indignes de notre lignée?
Bref, ce fut le premier incident négatif lors de notre première visite.
D'autres allaient survenir pendant l'inspection. Ils allaient se présenter
Au fur-et-à-mesure de la progression; Et nous n'avions pas encore
Bien regardé en l'air où bien d'autres surprises nous attendaient.
Je sais, je sais, je ne vous ai pas parlé des deux fenêtres qui
Entouraient la porte d'entrée principale. Il faut dire que les volets
En viel arbre étaient semi-clos et que cela les cachait quelque peu
Dans l'obscurité venant de la pièce carrèment rectangulaire.
L'exploration se poursuivra bientôt.
Andorre, le 4 juillet 2011.
3.7.11
TEXTES - BEL-AIR - 8
BEL-AIR - 8
(huitième chapitre)
A l’intérieur de la maison
Nous avons pénétré dans la maison
Je crois, par la porte cochère (au sud)
Et dès le pas franchi, j’ai eu l’impression
De me trouver dans un Monde différent.
Ne serait-ce que par la largeur du mur.
Il était impressionnant le seuil et avec
Ma possibilité de mesure, à l’œil, je crois
Bien qu’il devait faire un demi-mètre
Le sol était en terre-battue, glaise
Et aucune ouverture n’éclairait les lieux.
A droite, un escalier en bois, douteux
Faute de lumière pour l’inspecter.
En face, nous pénétrions dans une
Partie sombre de la maison. Mon souvenir
Ne me permet pas de dire s’il y avait
Fenêtre ou pas. C’est le côté ouest…
Et voilà, nous étions entrés, suivant notre
Instinct, dans la partie vivable de la maison.
Ne me demandez pas trop de souvenir à
Cette entrée, je n’en ai pas ou j’ai oublié.
Mais, le souvenir est certainement dirigé
Sinon, comment expliquer que je me
Souvienne de toute la maison côté est ?
C’est certainement la partie intéressante.
(…dans notre prochaine rencontre…)
Andorre, le 25 juin 2011.
TEXTES - BEL-AIR - 10
BEL-AIR - 10
Surprenant intérieur
Après beaucoup de tergiversations, torturant
La mémoire d’il y a cinquante ans, esquissant
Un « plan » compatible avec mes souvenirs
Je crois bien que la maison était ainsi :
Passée la petite porte, nous découvrîmes
Une pièce beaucoup plus longue que large ;
« Carrément » rectangulaire sinon plus ;
A gauche, une fenêtre filtrait quelque lueur.
La porte d’entrée de la pièce principale
Put apparaître ainsi plus vite à nos yeux ;
C’était une grande salle à manger campagnarde,
Sympathique et assez spacieuse.
Mon attention première fut attirée par une grande
Cheminée campagnarde, poutre en bois et tout !
Cela me parût très sympathique, sachant
Que nous n’avions jamais eu de tel luxe;
Il y avait des bûches à côté de l’âtre. Impossible
De douter que des humains avaient vécu là. En
Face, la porte d’entrée rouge à petits carreaux ;
D’un côté et d’autre de la cheminée, deux portes.
Côté gauche, une chambre peinte sur trois pans
De mur, avec des personnages de dessins animés
Tels que « Donald », Pluto et autres. J’ai aimé tout-
-de-suite ma chambre avec fenêtre au soleil levant.
Faisait face à « ma » chambre une autre porte
Qui s’ouvrait sur l’espace réservé à mes parents.
Comme déjà prévu, il n’y avait ni salle d’eau ni
Toilettes. Il ne faut pas exagérer quand même…
Je vous propose d’examiner tout cela plus
En détail. Il y a beaucoup de choses à décrire
Mais ce qui le plus attenu mon attention, c’est
La grande cheminée, le manque de toilettes et
… d’eau courante !
A la prochaine !
Andorre, le 3 juillet 2011.
2.7.11
PEINTURE CLAUDE MONET - POESIE PIERRE RONSARD
CLAUDE MONNET
µµµµµ
PIERRE RONSARD
Je vous envoye un bouquet que ma main
Je vous envoye un bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanies,
Qui ne les eust à ce vespre cuillies,
Cheutes à terre elles fussent demain.
Cela vous soit un exemple certain
Que vos beautés, bien qu'elles soient fleuries,
En peu de tems cherront toutes flétries,
Et comme fleurs, periront tout soudain.
Le tems s'en va, le tems s'en va, ma Dame,
Las ! le tems non, mais nous nous en allons,
Et tost serons estendus sous la lame :
Et des amours desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n'en sera plus nouvelle :
Pour-ce aimés moy, ce-pendant qu'estes belle.
Vient de trier de ces fleurs épanies,
Qui ne les eust à ce vespre cuillies,
Cheutes à terre elles fussent demain.
Cela vous soit un exemple certain
Que vos beautés, bien qu'elles soient fleuries,
En peu de tems cherront toutes flétries,
Et comme fleurs, periront tout soudain.
Le tems s'en va, le tems s'en va, ma Dame,
Las ! le tems non, mais nous nous en allons,
Et tost serons estendus sous la lame :
Et des amours desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n'en sera plus nouvelle :
Pour-ce aimés moy, ce-pendant qu'estes belle.
PHOTOS NOIR & BLANC - LA BASTILLE
La gare de la Bastille
Inaugurée en 1859, cette ligne de chemin de fer relie la place de la Bastille à la gare de Vincennes. Un peu plus d'un siècle plus tard, en 1969, le dernier train sonne le départ. Rachetée en 1986 par la Mairie de Paris, la ligne a été réaménagée en une promenade pédestre, dite "promenade plantée", qui traverse tout le XIIe arrondissement.
1.7.11
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