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11.1.15

Fusillade à Charlie Hebdo - Une marée humaine à Toulouse


Martin Malvy, président de la Région, Jean -Luc Moudenc, maire de Toulouse, Jean-Michel Baylet, président du conseil général du Tarn-et-Garonne et de plusieurs autres personnalités./Photo DDM, Michel Viala.

Hier, à la veille d'une manifestation monstre en faveur de la liberté dans la capitale, le rassemblement le plus important a été enregistré à Toulouse. En effet, plus de 150 000 personnes ont pris part à une marche citoyenne interminable. Le cortège «énorme» et sans précédent s'étirait sur deux kilomètres.
«Liberté, je crie ton nom !» : plus de 150.000 personnes ont défilé hier à Toulouse en hommage aux 17 personnes assassinées au nom du «jihad», contre «la barbarie» mais aussi «contre les racismes», du jamais vu dans la quatrième ville de France.
Trois jours après la tuerie au siège de Charlie-Hebdo, les journalistes étaient invités à ouvrir le défilé, derrière deux petits camions tapissés de «Unes» en couleurs de l'hebdomadaire satirique. Surgissant des métros bondés et des rues encombrées, la foule des grands jours a pris la rue pendant des heures, calme, presque silencieuse, sauf pour des salves d'applaudissements et de rares Marseillaise.
Sans rien, dire, un enseignant à la retraite de 70 ans brandit une caricature de Mahomet affublé d'un nez rouge de clown, sous le slogan «Oui l'islam est compatible avec l'humour». Juste devant lui marche l'imam de la mosquée d'un quartier populaire.

«bouleversée»

Comme pour un gigantesque contrôle d'identité républicaine, les manifestants ont décliné les «je suis» en lettres blanches sur fond noir : «Je suis musulmane et je suis Charlie, la France, ma patrie», «je suis juif et je suis Charlie», «je suis contre les racismes»… «Liberté, égalité, fraternité. Rire, dire, écrire», a inscrit Chris, enseignante chercheuse architecte de 50 ans sur son propre panneau. «Ce sont les armes de la République !», dit-elle, sûre que la France, «avec tout ce qu'elle a de bien comme humanité, mixité, culture, aura la vraie réponse contre la haine et la connerie».
«Liberté, je crie ton nom !», dit solennellement devant une caméra, Smicha, bibliothécaire de 50 ans, ayant volontairement détourné le poème de Paul Eluard (1895-1952), «Liberté, j'écris ton nom». Elle se dit d'autant plus «bouleversée» qu'elle est Française d'origine algérienne, comme les deux jeunes jihadistes qui ont assassiné 12 personnes au siège de Charlie-Hebdo, et sent déjà, dans son entourage, que «pour certains, un arabe égale un intégriste, un fondamentaliste».
Sa fille Lisa, étudiante de 24 ans, se dit, elle, «profondément choquée par les propos de certains jeunes Maghrébins qui ont osé dire sur les réseaux sociaux que les dessinateurs de Charlie (assassinés) l'avaient bien cherché». «C'est une insulte à l'héritage de valeurs que la France nous a transmises», dit-elle, les invitant aussi à «relire le Coran».
Lire plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/11/2026605-une-maree-humaine-a-toulouse.html

10.1.15

Solidarité avec Charlie



Je suis Charlie

SOLIDARITÉ • “Courrier international” aux côtés de “Charlie hebdo”
Notre magazine, qui reproduit depuis un quart de siècle des cartoons et des dessins de presse du monde entier, a décidé de venir en aide à Charlie Hebdo en lui reversant une partie des recettes de ce supplément exceptionnel. Face à l’émotion planétaire déclenchée par la tragédie de Charlie Hebdo, Courrier international publiera son prochain numéro (1263) dès mardi 13 janvier en proposant à nos lecteurs un numéro spécial rassemblant un très grand nombre d’analyses et d’opinions de la presse étrangère, de revues de presse, de dessins et de caricatures. Enfin, vous pouvez retrouver sur le site courrierinternational. com toutes les réactions de la presse internationale, ainsi que les unes des journaux du monde entier.


Courrier International - France

Images du Monde - Piano glacé - Chine

Piano glacé

Piano glacé
Un visiteur devant une sculpture de glace en forme de piano au Festival international de glace et de neige à Harbin en Chine. Il sera officiellement ouvert au public le 5 janvier 2015. REUTERS/Kim Kyung-Hoon

9.1.15

Je suis Charlie

crayon
PARCE QUE LE CRAYON SERA TOUJOURS AU DESSUS DE LA BARBARIE…

PARCE QUE LA LIBERTÉ EST UN DROIT UNIVERSEL…

PARCE QUE VOUS NOUS SOUTENEZ…
prochain-num
NOUS,
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SORTIRONS VOTRE JOURNAL MERCREDI PROCHAIN!

7.1.15

Charlie Hebdo visé par une attaque terroriste, 12 morts



La liberté d'expression frappée par la barbarie en plein Paris. Le siège de l'hebdomadaire Charlie Hebdo, dans le 11e arrondissement de Paris, a été la cible d'une attaque terroriste mercredi dans la matinée. Selon la préfecture de police, le bilan de l'attaque est extrêmement lourd, avec 12 morts, dont deux policiers, et 3 personnes entre la vie et la mort. Le dessinateur Cabu a été tué dans l'attaque.
Trois individus cagoulés ont fait irruption dans les locaux du journal, avec des kalachnikovs. Ils auraient tiré une trentaine de coups de feu, notamment en direction de la police, avant de prendre la fuite, blessant des piétons au passage.
Le président de la République, François Hollande, s'est rendu sur place vers 12h40. Plusieurs ministres, dont celle de la Culture, Fleur Pellerin, l'ont accompagné. Le plan Vigipirate a été relevé au niveau de l'alerte attentat dans toute l'Ile-de-France. Une réunion de crise du gouvernement est prévue à 14 heures à l'Elysée. "Un acte d'une exceptionnelle barbarie vient d'être commis ici", a déclaré François Hollande sur place, indiquant que la piste "terroriste" ne faisait aucun doute.
MetroNews - France

5.1.15

L'image du jour - Angleterre - Beau lever de soleil

Un lever de soleil spectaculaire dans le centre de l'Angleterre

Un lever de soleil spectaculaire dans le centre de l'Angleterre
Un homme traverse le Parc Victoria à Leicester, Angleterre, le 30/12/14.
REUTERS/Darren Staples

4.1.15

Belgique: Un violeur sera euthanasié le 11 janvier


Frank Van Den Bleeken à Bruxelles le 16 septembre 2014.

Un violeur en série condamné, qui demandait depuis longtemps à être autorisé à mourir pour des motifs psychologiques, sera euthanasié en Belgique le 11 janvier, a annoncé samedi le journal De Morgen.
Le quotidien affirme que Frank Van Den Bleeken, qui a passé les trente dernières années en prison après de multiples condamnations pour viol et un assassinat, sera euthanasié dans une prison de Bruges, dans le nord-ouest du pays. «L'euthanasie sera en effet appliquée», a déclaré l'une des porte-parole du ministère de la Justice au journal flamand, qui donne la date du 11 janvier. «Maintenant, le moment est venu.»
Van Den Bleeken demande depuis des années que l'Etat l'aide à mettre fin à ses jours, du fait de souffrances psychologiques «insupportables», selon les termes de son avocat, Jos Vander Velpen. Sa demande a été acceptée en septembre dernier.

Il avait refusé sa liberté anticipée

La Belgique a légalisé l'euthanasie sous conditions en 2002, devenant le deuxième pays à la mettre en pratique après les Pays-Bas, et a enregistré un record de 1.807 cas en 2013. Pour que l'autorisation soit accordée, il faut que le patient soit capable de discernement, conscient et ait formulé une demande en ce sens «de façon volontaire, réfléchie et répétée».
Frank Van Den Bleeken, qui se considère lui-même comme une menace pour la société, a refusé sa libération anticipée, mais estimait ses conditions de détention inhumaines, selon une interview qu'il a accordée à un média belge.
Ni son avocat, ni la porte-parole du ministère de la Justice n'avaient pu être joints par l'AFP pour un commentaire sur l'article du journal De Morgen qui a été repris par l'agence de presse Belga.
20 Minutes - France

3.1.15

Saint-Maur, petit coin de Portugal

Le Petit Poucet reste le club de coeur de l'importante communauté portugaise du Val-de-Marne.

Saint-Maur (Val-de-Marne),mardi. L’entraîneur, Adérito Moreira (à g.), le président, Artur Machado (à dr.), et les joueurs posent dans la salle des trophées du club fondé en 1966. Avec le secret espoir d’ajouter une nouvelle coupe dans la vitrine d’ici la fin de saison.

(LP/Icon Sport/Aurélien Meunier.)Saint-Maur (Val-de-Marne),mardi. L’entraîneur, Adérito Moreira (à g.), le président, Artur Machado (à dr.), et les joueurs posent dans la salle des trophées du club fondé en 1966. Avec le secret espoir d’ajouter une nouvelle coupe dans la vitrine d’ici la fin de saison.

Le Parisien

29.11.14

Images du Monde - Indonésie - Etudiant en feu

Indonésie : un étudiant prend feu lors d'une manifestation
Un étudiant indonésien court, en feu. Il s’est brûlé en jetant un cocktail molotov contre la police lors d’une manifestation. Les manifestants se soulevaient contre la hausse des prix du carburant, décidée par le nouveau président.
REUTERS/Yusuf Ahma. 

Marine Lepen

Marine Le Pen à Calais, le 24 octobre 2014 - AFP/Philippe Huguen
Il n'y a pas de changement sans perte. Mais le monde change, et il faut prendre position. En général, les gens d'un certain âge voient le changement d'un œil sceptique, quand les jeunes sont plus optimistes. Cela tient au fait que les premiers ont plus à perdre ; les choses auxquelles ils tenaient et attachaient de l'importance s'en vont et ils ne se rendent compte de leur valeur que lorsqu'elles disparaissent. Les seconds peuvent encore se focaliser sur les bénéfices du changement. “Time is on my side” : le temps joue pour nous.

Mais, lorsque les gens qui ont le sentiment que le temps joue contre eux, parce que le pays fait fausse route, deviennent trop nombreux, lorsque ce sentiment se transforme en état, il fait naître une force puissante. Une volonté de changement. Une lame de fond.

Une génération dépossédée de son avenir
Cette lame de fond pourrait porter Marine Le Pen à l'Elysée en 2017. Rebattant ainsi les cartes de la politique européenne. On s'aperçoit premièrement que, depuis la crise financière, l'euro n'a plus l'aura d'une success story dans les esprits. Le nombre de citoyens qui se sentent lésés, laissés pour compte, dépossédés et qui ont le sentiment que la classe politique fait fausse route est en hausse dans la plupart des pays européens, ce qui s'est presque traduit partout par une montée en puissance des mouvements populistes et eurosceptiques.
On constate ensuite que le fossé économique se creuse entre les pays du Nord et du Sud. La preuve la plus spectaculaire en est fournie par le taux de chômage des jeunes dans les pays du Sud, parmi lesquels beaucoup de pays naguère puissants et fiers – et parce que cela dure depuis maintenant plusieurs années, on ne peut plus parler de simple “épisode”. On dépossède ici une génération de son avenir, on fabrique une génération de perdants, l'ordre naturel des choses se voit chamboulé. Qui s'y oppose ? Ce sont là aussi des dettes qu'il faudra payer un jour.
Enfin, troisième point, on s'aperçoit que l'Hexagone est durement touché par ce phénomène. Après la Seconde Guerre mondiale, il a formé, avec l'Allemagne, l'axe de l'intégration européenne. Aujourd'hui, une grande majorité de Français ont une piètre opinion de l'euro et de l'Union européenne, et la plupart jugent la situation économique du pays mauvaise. Les deux présidents, de droite puis de gauche, qui se sont succédé aux responsabilités n'ont pas su régler le problème – et l'un comme l'autre ont, qui plus est, passablement écorné la crédibilité de leur camp par des politiques bancales et extrêmement versatiles. Qui croit encore la droite et la gauche françaises lorsqu'elles disent connaître le chemin vers des lendemains qui chantent ?
Maîtres chez eux 
Ces dernières années, l'image de la “grande nation” a été constamment mise à mal. Pour Marine Le Pen, ces années-là furent celles du triomphe. Aux dernières élections européennes, son parti a recueilli la majorité des suffrages. Le Pen promet à la nation une "renaissance", veut que les Français soient à nouveau "maîtres chez eux". Elle a gommé l'étiquette extrémiste du Front national pour en faire une formation populiste. Sa première revendication est la récupération de la souveraineté nationale sur les lois, les frontières et la monnaie – en un mot, la mise en place d'un néogaullisme.
Après six années de crise financière, ce projet parle aux Français, bien au-delà de la frange des laissés-pour-compte, séduisant les milieux bourgeois et ouvriers. Il trouve un écho partout où règne le sentiment que le pays part à vau-l'eau à cause de l'Europe, de l'euro et de l'immigration. La plupart des Français jugent que le Front national ne représente plus un danger pour la démocratie – ce qui veut dire ni plus ni moins que Marine Le Pen, contrairement à son père Jean-Marie face à Jacques Chirac en 2002, pourrait sortir victorieuse d'un duel au sommet en 2017.