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15.9.11

Video - Le Pen traite Cohn-Bendit de pédophile

Un vif échange a opposé au Parlement européen Jean-Marie Le Pen (FN) à Daniel Cohn-Bendit (Verts). Le premier finissant par traiter le second de « pédophile ».
Lors d’une séance du Parlement européen, hier à Strasbourg, Jean -Marie Le Pen s’est emporté contre Daniel Cohn-Bendit, vice-président des eurodéputés Verts, qui venait d’accuser le président d’honneur du Front National d’avoir qualifié les attentats d’Oslo d’« accident » et de les avoir liés à l’immigration. « Il est intolérable que le Parlement européen abrite en son sein un parlementaire qui tient des propos aussi racistes et abjects, c’est inacceptable », a lancé Cohn-Bendit devant le parlement.
Jean-Marie Le Pen s’est ensuite levé pour répondre à ces accusations et a quelque peu dérapé : « J’ai été mis en cause par le pédophile Cohn-Bendit (…) J’ai le droit de rappeler qu’il a été mis en cause ici pour avoir hébergé un terroriste de la Fraction armée rouge ! J’ai le droit de défendre mon honneur ! (…) On se croirait chez les bolchéviques ici ! »
LE SOIR - BELGIQUE 

2.9.11

Dans les Vosges, Sarkozy chante toujours la même chanson


Lors d'un déplacement sur le thème de l'emploi, le chef de l'Etat a répété sa recette anti-crise, mais cette fois, la mécanique sarkozienne a tourné à vide.
Pour son premier déplacement de la rentrée, à Sainte-Marguerite dans les Vosges, Nicolas Sarkozy avait souhaité parler emploi. L’occasion, après un été à tonalité très internationale – crise de l’euro et Libye – d’aborder de front le premier sujet de préoccupation des Français.
Mais ce vendredi, la mécanique sarkozienne a tourné à vide. Depuis plusieurs mois déjà, Sarkozy nous avait habitué lors de ses déplacements sur des sujets économiques et sociaux, à ressasser la France des 35 heures, et vendre sa réforme des retraites avec la même formule inlassablement rabâchée: «je préfère affronter aujourd’hui votre mauvaise humeur plutôt que votre colère demain si vous constatez que vos retraites ne sont pas payées». Dans les Vosges, le chef de l’Etat a remis le même disque. Mêmes thèmes, mêmes formules. Inlassablement. Sur le mode du «comprenez moi bien, il n’y a pas d’autre stratégie possible que l’innovation, la formation, et la revalorisation du travail».

1.9.11

Paillé viré, mais Paillé serein et plus que jamais borlooiste

(Dominique Paillé - capture d'écran - dailymotion - RTL)

Nommé par Sarkozy puis débarqué par Sarkozy de l'Office français de l'immigration, Dominique Paillé se dit déterminé à s'investir davantage dans la campagne de Jean-Louis Borloo. Encore faudrait-il que ce dernier décide à se lancer, ou Paillé risque de se retrouver au chômage technique.

écidément, Nicolas Sarkozy ne digère pas la putative candidature Borloo. Au Château, on craint que la créature échappe à celui qui se considère toujours comme son bienfaiteur. Après Rama Yade, c’est au tour de Dominique Paillé, proche du leader valoisien, d’expérimenter les techniques de dissuasion sarkozystes. Débarqué de la présidence de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) à la tête duquel il avait été recasé en janvier dernier, le porte-parole officieux de Jean-Louis Borloo assure accueillir cette décision « avec sérénité ».

« Je n’ai jamais demandé la présidence de cet office, on est venu me chercher, insiste Paillé. Aujourd’hui, on me la retire dont acte, je pense que ceux qui le font confortent cette image de gouvernance sectaire dont ils sont aujourd’hui affublés, mais c’est leur choix. » Soucieux de prouver que le rapport de force que cherche à instaurer le chef de l’Etat est totalement vain, l’ex-porte flingue de l’UMP insiste sur le caractère bénévole de son investissement : « J’ai renoncé à toute indemnité, et les indemnités étaient de l’ordre de 4 000 euros, je ne sais même pas si Nicolas Sarkozy le sait. » Comprenez : il a voulu me priver d’une rémunération mais c’est râpé. Et Paillé de tacler au passage son successeur et ami du couple présidentiel, Arno Klarsfeld : « Je souhaite donc que ce que j’ai instauré comme comportement perdure et que mon successeur, qui est un grand commis de l’Etat puisqu’il a été nommé au Conseil d’Etat (tour extérieur), il y a peu de temps, adopte la même attitude. » A voir.
Convaincu d’être victime d’une grande opération élyséenne visant à affaiblir et décourager le patron des Radicaux, Dominique Paillé ironise : « Ça va me dégager du temps pour la campagne de Jean-Louis. » Prochaine cible selon lui ? « Yves Jégo. Il est candidat aux Sénatoriales, je pense qu’après l’élection il y aura des règlements de compte. »

Mais si les licenciements présidentiels semblent, pour l’instant, n’avoir que peu d’effets, les techniques de séduction ou de re-séduction déployées par Sarkozy pourraient bien finir par attirer dans ses filets de gros poissons. C’est en tout cas ce qu’on murmure dans les milieux centristes. Rama Yade aurait été contactée par Brice Hortefeux. « Il lui a dit « on ne va pas rester fâchés, on peut refaire un bout de chemin ensemble, tu représentes quelque chose, viens qu’on discute, il faudrait que tu vois Nicolas », rapporte Dominique Paillé. Pour l’heure, les proches de Borloo croient dur comme fer en la fidélité de leur nouvelle recrue.
 
MARIANNE - FRANCE

26.8.11

Rigueur : Fillon taxe les riches de 200 millions et les autres de 11 milliards

(dessin : Louison)Le Premier ministre a corrigé à la baisse (1,75% en 2011 et 2012 au lieu de 2 et 2,25%) les prévisions de croissance pour la France. Il en a déduit un plan d'économies de 11 milliards pour 2012 et quatre milliard pour 2011. Le dogme sarkozyste travailler plus pour gagner plus est enterré avec la suppression des subventions aux heures supplémentaires. La taxation des ultrariches, limitée dans le temps, a surtout une portée symbolique.

l aura fallu attendre quasiment  la fin du quinquennat pour constater enfin la mort de la loi travail-emploi-pouvoir d’achat, la loi TEPA en novlangue sarkozyste. Pour ceux qui s’en souviennent encore -quatre ans, c’est si loin !-, le « paquet fiscal » fut la quintessence du sarkozysme économique mis en actes. Le président élu assumait sans vergogne un clientélisme fiscal envers quatre catégories destinées à être choyées, vantées, chouchoutées par le régime: les travailleurs au delà de 35 heures, les très riches, les héritiers et les propriétaires. L’ouragan de la crise a écorné successivement les réductions d’impôt sur les emprunts immobiliers, le bouclier fiscal, les exonérations sur successions. Et maintenant vient le tour du dispositif le plus chéri, celui sur les heures supplémentaires. Adieu TEPA. Bonjour la hausse d’impôt pour les ultra-riches. Heureusement, ceux-ci ont la bonne idée de demander eux-mêmes une « taxation exceptionnelle ». Comme ces gens sont bien élevés !   

Que les chéris du sarkozisme se rassurent: si les symboles sont tombés, les avantages fiscaux demeurent pour la plus part bien en place (lire ci-dessous). Pour François Fillon, il s’agissait d’abord d’afficher le minimum de mesures pour satisfaire les engagements de la France vis-à-vis de l’Europe et de l’Allemagne.
Mais, en matière de rigueur, l’Elysée et Matignon sont en désormais sur un marché concurrentiel. Dans la majorité même Jean-Louis Borloo, éventuel candidat  à la présidentiel, a le culot de proposer une offre autrement plus musclée, puisqu’il préconise non seulement de taxer davantage les hauts revenus avec deux tranches supplémentaires à 46% et 50%, mais de frapper aussi fortement les revenus du capital et d’instituer une taxe sur les transactions financières qui rapporteraient entre 8 et 17 milliards. On a beau savoir Jean-Louis Borloo en concurrence avec François Bayrou, son irruption dans le débat de finances publiques, un thème qu’il a toujours évité, est tonitruant.
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