Ce manifestant aux yeux fermés et à la bouche grande ouverte est-il en train de chanter, de scander des slogans hostiles au pouvoir ? Ce qui est sûr, c’est qu’il est cerné par deux policiers : l’un prêt à parer d‘éventuels coups avec son bouclier, l’autre, muni d’un bâton, s’apprêtant à lui en administrer.
La scène se déroule au Kenya où la police anti-émeute a violemment dispersé lundi une manifestation de l’opposition.
Cette dernière réclame la dissolution de la commission électorale, jugée partisane (Avec AFP).