Nombre total de pages vues

31.1.16

Le navire à la dérive s'approche de la Côte Basque


Le "Modern Express" est en difficulté depuis le mardi 26 janvier au large du golfe de Gascogne. Préfecture maritime de l'Atlantique.

Le navire de commerce de 164 mètres de long, le « Modern Express », qui s’est trouvé en difficulté mardi et qui dérive depuis dans le golfe de Gascogne se trouve ce dimanche à 109 kilomètres à l’ouest bassin d’Arcachon. Il dérive au sud-est à une vitesse d’environ 2 nœuds.
Les conditions météorologiques se sont encore dégradées ce dimanche matin, avec des rafales à 80km/h et des creux de près de 6 mètres. « A l’heure actuelle, les conditions de vent et de mer ne permettent pas de projeter l’équipe de Smit Salvage sur le « Modern Express» », explique la préfecture maritime de l’Atlantique dans un communiqué. La reconnaissance technique effectuée samedi après-midi a permis de mieux préparer l’intervention de remorquage qui va s’effectuer lors d’une fenêtre météorologique plus favorable, ce qui sera le cas lundi matin.
Les tentatives de remorquage se succèdent en vain depuis vendredi.
Cinq bâtiments restaient dimanche dans la zone: une frégate, un remorqueur, un navire de dépollution français, et deux remorqueurs espagnols engagés par la société de sauvetage.
Si un remorquage s'avérait impossible, un échouage « en début de semaine fait partie des possibles », a rappelé samedi un porte-parole de la Préfecture maritime, le capitaine de frégate Louis-Xavier Renaud, sans plus de précision.
Le cargo transporte 3.600 tonnes de bois, des engins de chantier et 300 tonnes de fioul de propulsion.
20 Minutes - France

30.1.16

Cora Vaucaire - "La complainte de la butte" - (Classiques de la chanson française) - Diapos - Musique

Afficher l'image d'origine
"La complainte de la butte"

Yves Montand - "Le gamin de Paris" - (Classiques de la chanson française) - Musique - Diapos

"Le gamin de Paris"

Article - Le livre de Petit Sarko: "Aveux" sincères vs. "arrière-pensées" hypocrites!


Résultat de recherche d'images pour "image caricature sarkozy"


C’est un curieux objet que ce livre de Nicolas Sarkozy. Ni tout à fait un cri du cœur ni tout à fait un livre programmatique, il est d’abord une explication où les regrets l’emportent sur les projets. On imagine l’abnégation qu’il fallut à son auteur, jusqu’alors peu enclin à l’autocritique, pour coucher ainsi sur le papier la liste de ses erreurs comme d’autres dressent la liste de leurs envies.

La démarche paraîtrait évidemment plus authentique si elle ne se nourrissait pas d’arrière-pensées, s’il s’agissait par exemple d’une confession pour l’histoire, rédigée par un homme au crépuscule de sa vie. Mais tout de même, il est si rare d’entendre nos dirigeants reconnaître leurs faux pas que la tentative mérite d’être saluée.

D’un chapitre à l’autre, on feuillette ce récit à la première personne comme un livre de souvenirs. Et c’est là la première limite de la démarche. Il y a beaucoup d’épisodes qu’on aurait préféré oublier ! Tandis que ses partisans se désespéreront de voir Nicolas Sarkozy se couvrir la tête de cendres, ses adversaires y verront un inventaire de tout ce qui le rendait à leurs yeux insupportable. L’ancien président se sera certes résolu à crever l’abcès dans l’espoir qu’on cesse de le renvoyer à ses errements passés. Mais cela paraît bien insuffisant pour réveiller l’appétit des Français.

D’abord parce que ce livre, pourtant minutieusement préparé, vient trop tard. Ensuite parce que, sous couvert de confession, il manque encore de sincérité. Après avoir longtemps fait croire qu’il avait été battu par un malheureux concours de circonstances, Nicolas Sarkozy est redescendu dans l’arène en expliquant qu’il n’avait d’autre choix que de faire don de sa personne aux Français. Hélas pour lui, ces derniers n’ont pas cru une seule seconde à cette posture d’homme providentiel. Parce qu’ils n’en ont aucune envie et parce qu’ils ont vu s’affirmer à droite d’autres candidats tout à fait capables selon eux de faire le job, comme Alain Juppé.

A force de changer, Nicolas Sarkozy finit par perdre ce qui faisait sa force : son authenticité. Encalminé dans de mauvais sondages, l’ancien chef de l’Etat s’obstine à jurer qu’il n’est pas animé par un désir de revanche. Il continue de tourner autour du pot en affirmant que sa décision de se lancer dans la course n’est pas prise.

Lui qui s’enorgueillissait jadis de préférer la compagnie de Jean-Marie Bigard à celle de la princesse de Clèves cite désormais Confucius en exergue. C’est presque trop beau pour être vrai ! Les prochaines semaines montreront si, comme l’espère son entourage, ce livre suffira à remonter sa cote de popularité. Il est permis d’en douter.

Matthieu Croissandeau
Nouvel Observateur - France

Jean Sablon - "Syracuse" - (Classiques de la chanson française) - Music - Diapos

"Syracuse"