"Paris, 1952"
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L'image du jour 29-05-2014
Un policier anti-émeute frappé par une bouteille d’eau en plastique pendant une manifestation contre le régime militaire en Thaïlande, le 28 mai 2014.
REUTERS/Erik De Castro
REUTERS/Erik De Castro
28.5.14
L'image du jour 28-05-2014
Découragement
Une femme de l’ethnie Rohingya et ses jumeaux, âgés de 25 jours, qui souffrent visiblement de malnutrition, dans l’Etat Rakhine.
Des violences ont été récemment perpétrées contre la minorité musulmane des Rohingyas dans l’ouest de la Birmanie.
En février, Médecins sans Frontières-Hollande a été expulsé par le gouvernement birman pour avoir dénoncé ces violences.
La crise sanitaire est plus vive que jamais. Entre 140 000 et 800 000 Rohingyas seraient confinés dans des conditions difficiles dans des camps de déplacés dans l’Etat Rakhine.
Selon l’ONU, “la minorité la plus persécutée au monde” est celle des Rohingyas.
REUTERS/Minzayar
Démission de Copé : l'UMP, entre cynisme et irresponsabilité
Au lendemain de la crise violente qui secoue à nouveau l'UMP, qui jette l'opprobre sur l'ensemble de sa direction, soupçonnée de scandaleux bricolages financiers, et qui a contraint à la démission son président, Jean-François Copé, l'on est presque sans voix. Sidéré, accablé, ulcéré.
Comment a-t-on pu, comment ont-ils pu en arriver là ? Comment un dirigeant politique de premier plan, chef du grand parti de la droite française et qui aspirait à diriger le pays, a-t-il pu faire preuve de tant de cynisme – car on ne saurait le soupçonner de la naïveté à laquelle il prétend tardivement ? Quel ahurissant sentiment d'impunité l'habitait, lui et son équipe, pour se croire à ce point au-dessus des lois ?
Comment ont-ils pu – eux et ceux qui ont bénéficié de ces millions d'euros détournés à l'occasion de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 – s'affranchir des règles fixées, il y a vingt ans, précisément pour moraliser les relations entre la politique et l'argent, grâce au financement public de la vie politique, à l'encadrement de la collecte de fonds et au plafonnement des dépenses de campagne ?
LA FIN NE JUSTIFIE JAMAIS TOUS LES MOYENS
Comment ont-ils pu mépriser à ce point le contribuable français, qui les finance ? Et, plus encore, les adhérents de leur parti, qu'ils avaient imploré de mettre la main à la poche pour rembourser 11 millions d'euros, après l'annulation des comptes de campagne de M. Sarkozy par le Conseil constitutionnel, à l'été 2012 ?
Quand le malaise démocratique mine le pays, quand les années Sarkozy ont installé l'affairisme sans scrupule au cœur même du pouvoir, quand deux Français sur trois jugent les responsables politiques « corrompus », quand quatre sur cinq ne font pas confiance aux partis politiques, comment ont-ils pu oublier que le rétablissement de la confiance entre les citoyens et leurs représentants suppose – impose – l'exemplarité des seconds ? Qui plus est quand des millions de Français, écrasés par la crise, ne parviennent pas à boucler leurs fins de mois ?
Comment ont-ils pu ignorer que la fin ne justifie jamais tous les moyens ? Que la quête du pouvoir réduite à la quête de l'argent nécessaire pour le conquérir, sans projet ni vision, conduit à la dégénérescence même du politique ?
Comment – au-delà de la question morale, individuelle, collective, républicaine – ont-ils pu à ce point négliger le sens de leurs responsabilités ? Ne pas mesurer qu'ils prenaient le risque de fournir autant d'arguments à tous les populismes, à commencer par celui du Front national ? Comment n'ont-ils pas imaginé qu'ils justifieraient ainsi, comme jamais, la vieille antienne de l'extrême droite : « Tous pourris ! » ?
C'est à toutes ces questions qu'il appartient désormais aux responsables de l'UMP de répondre, sans détour, sans délai. Sans quoi ils sombreront. Et la droite française avec eux.
Le Monde - France
27.5.14
Pourquoi l’extrême droite ne prend pas au Portugal
Alors qu'une vague de partis eurosceptiques et populistes s'est imposée lors de ces dernières élections européennes, l'extrême droite n'existe presque pas au Portugal. L'hebdomadaire Expresso nous proposait, avant même le résultat des élections, quelques élements d'explications.
Quelle est la situation au Portugal ? Courons-nous nous aussi le risque, comme l'a affirmé récemment dans une entrevue au Journal ¡ l'entrepreneur Pedro Ferraz da Costa, “de nous réveiller un jour avec un parti d'extrême droite” ?
Cela semble peu probable : “Les conditions sociales et politiques ne sont pas réunies”, assure quant à lui le politologue José Adelino Maltez. D'une part, le PCP [Parti communiste portugais] a remplacé cette extrême droite : “C'est le parti le plus nationaliste depuis la chute du mur, c'est ce qui équilibre le système”, ajoute-t-il. D'autre part, “Dans le cadre de l'Union européenne, notre pays est celui qui connaît la relation la plus stable entre l'État et la nation”, dit-il, ce qui constitue un obstacle à un facteur nationaliste.
Le Portugal, pays de réactionnaires mais pas de fascistes
Parlant sans détours, ce professeur de l'ISCSP de l'Universidade Técnica de Lisbonne avance par ailleurs que “Le Portugal compte plus de réactionnaires que de fascistes. Cela a toujours été le cas, même sous Salazar. Et le système leur convient.” Quant aux “rares” véritables fascistes, poursuit-il, “ils sont du genre lâches et hypocrites : ils se sont fondus dans les grands partis et préfèrent tirer profit des structures influentes.” L'extrême droite ne pourrait l'emporter qu'avec un “véritable soutien ouvrier”, comme c'est le cas en France. C'est une configuration qui n'existe pas au Portugal.
Son collègue de l'ICS [Institut de sciences sociales de Lisbonne], António Costa Pinto, admet qu'il existe “des sensibilités” pouvant entraîner la montée de l'extrême droite – “entre 15 et 20 % des Portugais expriment des valeurs telles que l'euroscepticisme et le souci de la souveraineté nationale, qui peuvent être mobilisatrices pour l'électorat le plus à droite” – mais il manque “des hommes politiques pour incarner cette tendance, des personnalités politiques fortes”. Ce n'est pas la seule raison : “Le salazarisme n'a pas laissé de parti néo-salazariste” [du nom du dictateur António Oliveira Salazar qui tint le Portugal pendant trente-sept ans], et le changement de régime du 25 avril [Coup d'Etat qui mit fin à la dictature de Salazar] a contribué au “blocage” des partis d'extrême droite au Portugal.
Cela semble peu probable : “Les conditions sociales et politiques ne sont pas réunies”, assure quant à lui le politologue José Adelino Maltez. D'une part, le PCP [Parti communiste portugais] a remplacé cette extrême droite : “C'est le parti le plus nationaliste depuis la chute du mur, c'est ce qui équilibre le système”, ajoute-t-il. D'autre part, “Dans le cadre de l'Union européenne, notre pays est celui qui connaît la relation la plus stable entre l'État et la nation”, dit-il, ce qui constitue un obstacle à un facteur nationaliste.
Le Portugal, pays de réactionnaires mais pas de fascistes
Parlant sans détours, ce professeur de l'ISCSP de l'Universidade Técnica de Lisbonne avance par ailleurs que “Le Portugal compte plus de réactionnaires que de fascistes. Cela a toujours été le cas, même sous Salazar. Et le système leur convient.” Quant aux “rares” véritables fascistes, poursuit-il, “ils sont du genre lâches et hypocrites : ils se sont fondus dans les grands partis et préfèrent tirer profit des structures influentes.” L'extrême droite ne pourrait l'emporter qu'avec un “véritable soutien ouvrier”, comme c'est le cas en France. C'est une configuration qui n'existe pas au Portugal.
Son collègue de l'ICS [Institut de sciences sociales de Lisbonne], António Costa Pinto, admet qu'il existe “des sensibilités” pouvant entraîner la montée de l'extrême droite – “entre 15 et 20 % des Portugais expriment des valeurs telles que l'euroscepticisme et le souci de la souveraineté nationale, qui peuvent être mobilisatrices pour l'électorat le plus à droite” – mais il manque “des hommes politiques pour incarner cette tendance, des personnalités politiques fortes”. Ce n'est pas la seule raison : “Le salazarisme n'a pas laissé de parti néo-salazariste” [du nom du dictateur António Oliveira Salazar qui tint le Portugal pendant trente-sept ans], et le changement de régime du 25 avril [Coup d'Etat qui mit fin à la dictature de Salazar] a contribué au “blocage” des partis d'extrême droite au Portugal.
L'image du jour 27-05-2014
Lors du Festival de la Lanterne flottante à Honolulu Ala Moana Beach Park à Hawai, des milliers de petites lanternes flottantes couvrent la baie. Sur chacune, sont inscrits des messages et des souvenirs adressés aux êtres chers disparus. Cette tradition à l’origine asiatique a dépassé les frontières. À Hawaï, elle coincïde avec le “Memorial Day”, une journée en l’honneur de tous les morts de guerre. REUTERS/Hugh Gentry
Magouilles, trahisons et falsifications – Tragédie à l’UMP !
Décidément, la vie
politique française est riche en rebondissements ; après la déculottée de
dimanche aux élections européennes et la victoire éclatante du Front National,
voilà qu’une affaire de gros sous – près de 12 millions d’€uros – vient alimenter
la chronique sulfureuse du parti.
De quoi s’agit-il ?
Nous apprenons que lors
de l’élection présidentielle de 2012, les comptes du candidat Sarkozy auraient
dépassé de 12 millions d’€uros le plafond autorisé par les règles. Que faire,
alors, pour présenter des comptes à l’apparence nette ? Simple pour les
responsables de l’UMP. En résumé, on crée une Société (Bygmalion) gérée par des
amis du président du parti, Jean-Francois Coppé, et on fait établir par cette
dernière de fausses factures à régler par l’UMP et non pas par le candidat
Sarkozy…
La société Bygmalion
ainsi que des lampistes de l’UMP sont déjà passé aux aveux ; et ils jurent
la main sur le cœur qu’ils sont les seuls responsables et que ni Coppé ni
encore moins Sarkozy n’étaient (bien sûr !) au courant de l’affaire…
Il faudrait être très
naif pour le croire…
Ca sent mauvais, très
mauvais !
27-05-2014
JoanMira
26.5.14
L'image du jour 26-05-2014
A Boston, dans le Massachusetts, 37 000 drapeaux sont plantés en mémoire des soldats tombés depuis la guerre d’indépendance jusqu‘à aujourd’hui. REUTERS/Brian Snyder
Elections européennes - Un tiers des eurodéputés français seront FN
Le parti de Marine Le Pen obtient environ 25% des voix, loin devant l'UMP à 20% et le PS, autour de 15. Un scénario inédit pour une élection nationale.
«Un gagnant et beaucoup de perdants», analysait ce soir le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur le plateau de France 2. Selon les estimations, le FN arriverait en tête des européennes avec près de cinq points d’avance sur l’UMP autour de 20%. Un classement inédit dans une élection nationale. Comme prévu, les socialistes au pouvoir se voient infliger une nouvelle claque électorale, deux mois après les municipales, et passeraient sous la barre des 15%. A l’issue de cette campagne européenne, extrêmement courte et atone, centristes et écologistes se talonnent à 10 et 9% tandis que le Front de gauche plafonne à 6,5%, sur fond de forte abstention.
Libération - France
Libération - France
Elections européennes - Et si les €urophobes avaient raison?
Les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) arrivent en tête des élections européennes, avec 211 sièges dans le prochain Parlement européen, devant les socialistes (193) tandis que les europhobes pourraient récolter au total près de 130 sièges, selon une première projection diffusée par le Parlement.
Les Libéraux resteraient le troisième groupe avec 74 eurodéputés, suivis par les Verts (58) et la gauche radicale (47), selon cette projection réalisée par l'institut TNS à partir de sondages sortis des urnes dans les 28 pays de l'UE.
33 sièges pour les europhobes
Les europhobes ne constituent pas un bloc homogène. Le groupe des europhobes autour de l'Ukip britannique de Nigel Farage est crédité de 33 sièges.
Il y a ensuite les non-inscrits du Parlement sortant, comme le Front national français, le FPÖ autrichien ou le PVV néerlandais, qui disposaient déjà de députés et pourraient parvenir à former un groupe d'extrême droite, ce qui nécessite au moins 25 députés dans sept pays. Ce bloc représente 40 députés, dont plus de la moitié du Front National à l'issue de son triomphe aux élections en France.
Le Parlement a classé enfin dans une rubrique "autres" des élus dont le parti n'était même pas représenté dans le Parlement sortant, comme le Mouvement Cinq Etoiles de Beppe Grillo en Italie ou les anti-euro de l'AfD en Allemagne. Cet ensemble hétéroclite aurait 56 sièges.
Le groupe des conservateurs britanniques et polonais obtiendrait 39 sièges.
BFM - France
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