«Un gagnant et beaucoup de perdants», analysait ce soir le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur le plateau de France 2. Selon les estimations, le FN arriverait en tête des européennes avec près de cinq points d’avance sur l’UMP autour de 20%. Un classement inédit dans une élection nationale. Comme prévu, les socialistes au pouvoir se voient infliger une nouvelle claque électorale, deux mois après les municipales, et passeraient sous la barre des 15%. A l’issue de cette campagne européenne, extrêmement courte et atone, centristes et écologistes se talonnent à 10 et 9% tandis que le Front de gauche plafonne à 6,5%, sur fond de forte abstention.

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