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Images du Monde - Afghanistan

 
Une femme afghane est battue à Kaboul par la police tandis qu'elle attend de la nourriture fournie par la Chambre du commerce et de l'industrie à 2000 familles familles vulnérables en respectant les règles du Ramadan. (Photo Shah Marai. AFP)

Attaque de requin à La Réunion: le tourisme est-il en danger?

Attaque de requin à La Réunion: le tourisme est-il en danger?

Depuis deux ans, l'île la Réunion fait les gros titres chaque été. Pas pour ses montagnes classées au patrimoine mondial de l'humanité mais pour les attaques mortelles de requins sur ses côtes. Lundi encore, une adolescente est décédée des suites d'une morsure alors qu'elle se baignait à moins de cinq mètres des côtes.
De quoi décourager les touristes de venir se baigner? Les professionnels du tourisme craignent un scénario ressemblant à la dernière crise sanitaire ayant eu un grand écho médiatique: le chikungugna. Après les Unes de la presse nationale sur l'épidémie de 2006, le tourisme avait baissé d'un tiers sur l'île. Le secteur hôtelier ne s'en est toujours pas remis. "Beaucoup d'hôtels ont fermé, même si le nombre de chambres est remonté depuis, il n'a pas retrouvé son niveau d'avant la crise sanitaire" précise Hervé Legrand, chef du service étude de l'Insee à Saint-Denis de la Réunion.

"Les gens auront oublié qu'il y a des requins"

La configuration de la crise, avec des attaques sporadiques en lieu et place d'une épidémie massive, change cependant la donne. Malgré cinq décès depuis 2011, la baisse de la fréquentation touristique n'a été que de 5,3% en 2012 selon l'Insee et le comité de tourisme réunionnais. Et encore, cette chute ne peut être entièrement imputée aux squales. "Il faut prendre en compte le fait que 2011 a été une année-record pour le tourisme. Depuis, certaines liaisons aériennes ont été supprimées et avec la crise, les Français voyagent moins", décrypte Hervé Legrand.
Pour le moment, les hôteliers n'ont pas enregistré de baisse massive des réservations ou d'annulations de voyages mais les mois de juillet et août correspondent à la saison creuse. "Il ne fait pas assez chaud à cette période de l'année sur l'île, explique Monica Tomatis, responsable d'une agence de voyage parisienne dans le 9e arrondissement. Lorsque la saison reprendra et qu'on vendra davantage de "Réunion", les gens auront oublié qu'il y a des requins".

"L'île est associée aux requins dans l'esprit des consommateurs"

Les professionnels du tourisme sur place n'en sont pas aussi sûrs. Pour mesurer l'impact de ces faits divers, le comité de tourisme de la Réunion vient de lancer une vaste étude dans l'Hexagone. "De ce que nous savons par notre présence dans différents salons professionnels et grands publics, l'île est associée aux requins dans l'esprit des consommateurs", explique Pascal Viroleau, son président. Nous cherchons à savoir avec cette enquête d'opinion si les attaques de squales influent sur leur comportement".
Sur place, parmi les professionnels du tourisme, ils sont nombreux à le craindre. Philippe Doki-Thonon, président de l'antenne locale de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (Umih) résume les angoisses: "Le matraquage négatif sur le risque requin ne nous sert pas : je suis propriétaire d'un club de plongée et nous avons noté une baisse de 32% depuis le début des attaques."

"Une minorité vient faire du surf"

Les activités nautiques sont bien sûr en première ligne en ce qui concerne les réticences des touristes. Pour autant, elles ne représentent pas une grande part de l'activité du secteur à la Réunion. "Sur 450 000 touristes, une toute petite minorité vient pour faire du surf. La grande majorité des visiteurs est attirée par les montagnes, classées au patrimoine mondial de l'Unesco", détaille Hervé Legrand.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/attaque-de-requin-a-la-reunion-le-tourisme-est-il-en-danger_1266747.html#BxqdpxoYIcLQ6I2v.99

3.8.13

Un tramway aérien futuriste bientôt déployé dans les rues de Tel-Aviv


Le premier tronçon du tramway aérien, d’environ 10 kilomètres, pourrait voir le jour dès l’année prochaine. - DRLes habitants de Tel-Aviv pourraient bientôt dire « adieu » aux bons vieux arrêts de bus. D'après les informations publiées par le site d'informations Tel-Avivre , et reprises par plusieurs bloggeurs, la ville se serait proposée pour tester un système de transport aérien ultra-rapide et sophistiqué, baptisé SkyTran, et conçu par le centre de recherche de la NASA, dans la Silicon Valley californienne. La dénomination « skytran » existe déjà, et se réfère notamment aux métros aériens, mais le projet du même nom lui, serait bel et bien inédit. En mars dernier, un Tweet publié par le compte @SkyTran annonçait le passage prochain du rêve... à la réalité :
 

Circuler à 100 km/h grâce à la lévitation magnétique

Le système devrait fonctionner par lévitation magnétique : des nacelles de deux places, toutes accessibles aux personnes handicapées, se déplaceront sur une route aérienne autoguidée, construite à hauteur d’immeuble et alimentée par les lignes électriques existantes. Les aimants disposés dans la cabine créent un champ magnétique autour de la bobine de métal à l’intérieur du rail, permettant au véhicule d’avancer jusqu’à 100 km/h. A certains endroits, des « gares » permettront aux usagers de monter, descendre et, a fortiori, effectuer une correspondance. Mais le SkyTran pourrait aussi être appelé directement à une station via un simple smartphone. Une fois à bord, une console permettrait au voyageur d’indiquer sa destination. Peu gourmand en énergie, le dispositif pourrait être alimenté par des panneaux solaires.
Le coût de la mise en œuvre est estimé à 7 millions d’euros par kilomètre, contre 75 millions pour un tramway normal et 20 millions pour une voie de bus. Le PDG de SkyTran, Jerry Sanders, vantait récemment le coût peu onéreux d’un tel dispositif : « Notre système est beaucoup moins cher : pour le coût d’un kilomètre de rail d’un métro normal, nous pouvons construire jusqu’à 20 km de rails SkyTran ». Jerry Sanders voit d’ailleurs les choses en grand, au-delà même de Tel-Aviv : « Notre objectif est de [faire] d’Israël le centre mondial du SkyTran », projette-t-il. Une ambition apparemment partagée par le maire de la municipalité, Ron Huldai : « Tel-Aviv est une ville d’innovation, qui s’adapte aux nouvelles technologies et accueille avec fierté les projets extraordinaires comme celui-ci », déclarait-il dans un communiqué adressé par la mairie de Tel-Aviv.

400 kilomètres de bouchons quotidiens

Ainsi, le SkyTran survolerait les « vraies » voitures, et surtout les embouteillages. La municipalité de Tel-Aviv recense quotidiennement plusieurs centaines de kilomètres de bouchons, et le système de location de vélos instauré en mai 2011 n'a pas vraiment changé la donne. Chargé des transports dans la ville, Moshe Tiomkin ne cache pas sa fierté à l'idée d'expérimenter dès l'année prochaine ce projet futuriste : « Nous ne sommes sûrs de rien mais on veut tester, et si ça fonctionne on sera très fiers d’avoir été les premiers à utiliser SkyTran », a-t-il déclaré.
Sur le site internet de Skytran , une vidéo détaille le fonctionnement du dispositif et montre comment ses concepteurs envisagent de l'intégrer au paysage urbain :

La construction devrait démarrer dans les prochains mois, et le premier tronçon, qui reliera sur 10 kilomètres de quartier d’Atidim au port de Jaffa, pourrait voir le jour dès 2014. Si les résultats sont concluants, deux autres lignes pourraient voir le jour dans la foulée.
LES ECHOS

L'effrayante histoire de l'île aux poupées décomposées

L'île aux poupées

Dans la région marécageuse de Xochimilco, au sud de la ville de Mexico, perdu dans un vaste réseau de canaux, se trouve la "isla de las muñecas", littéralement, l’île des poupées. Alors que le lieu semble être la demeure de Chucky la poupée, celui-ci est devenu l’une des attractions touristiques les plus bizarres au monde.
Les poupées sont effrayantes. L'une n'a plus de bras, sa voisine est éborgnée, pendant que les deux jumelles sont pendues à un arbre par des fils de fer rouillés. Démembrées, crasseuses ou pourries, les silhouettes mutilées s'entassent, pendant que les yeux vides de ces bébés en plastique fixent les touristes venus admirer la vision cauchemardesque de cette "œuvre d'art" des plus glauques.

Une île hantée

Tout a commencé dans les années 50, quand Don Julian Santana Barrera décide de vivre en ermite sur ce petit coin de terre. Une fois posé le pied sur le sol, il sent comme la présence d'un esprit. Une petite fille serait morte noyée dans le canal qui borde l'île. Persuadé de la véracité de cette histoire, il décide de collecter les vieilles poupées abandonnées afin de conjurer le mauvais sort et d'apaiser le fantôme de la fillette.
Une à une, il les accroche aux arbres de l’île, constituant un étrange mausolée en hommage à l’enfant défunt. L'homme ira jusqu’à recueillir davantage de poupées dans les décharges. Certains troqueront même leurs poupées usées contre les légumes qu’il fait pousser sur l’île.
C'est lors d'un programme de nettoyage des canaux Xochimilco dans les années 90, que l'île a été révélée au grand public. Depuis, les « trajineras », des petits bateaux colorés typiques, peuvent se rendre librement sur ce lieu macabre. Cet îlot-cimetière ne figurerait pas sur les parcours touristiques classiques. Il faut demander spécifiquement aux conducteurs des barques de s’y rendre, et supporter deux heures de navigation pour enfin atteindre cette île mystérieuse.
Don Julian Santana Barrera fut retrouvé noyé le 17 avril 2001, à l’âge de 80 ans. Il aura vécu seul avec des poupées sur l’île pendant les 50 dernières années de sa vie. Il laisse derrière lui un ouvrage empreint de superstition et de poupées en décomposition.
NOUVEL OBSERVATEUR

 

Météo - Un mois de juillet record


crédits photo: La Chaîne météo

Nous venons de vivre le troisième mois de juillet le plus chaud depuis 1945, derrière 2006 et à quelques degrés de 1983 que nous n’avons pas pu rattraper en raison de la légère baisse des températures après les orages en fin de mois. En 2006, les températures étaient en moyenne 4 degrés supérieures aux normales de saison, en 1983 la moyenne était de +2,5 et nous avons connu un excédent de 2°C à l’échelle de la France pour ce mois de juillet 2013. Au niveau des régions, c’est dans le Sud-Ouest qu’il a fait le plus chaud avec un excédent marqué de 3,4°C à Bordeaux.
"On retiendra deux pics de chaleurs enregistrés entre les 20 et 22 juillet et entre les 25 et 27 juillet avec des températures atteignant 35°C à Paris et des pointes à 37/38°C en Aquitaine et sur l'arrière-pays méditerranéen, observe Cyrille Duchesne, prévisionniste pour Météoconsult / La Chaîne météo. En Corse on a même relevé 41°C à Sartène sous l'effet du Sirocco, ce vent de sud-est chaud et sec, véhiculant de l'air d'origine saharien."
Pour l’ensoleillement, ce sont les Brestois qui auront été les plus chanceux puisqu’ils ont profité d’un excédent d’ensoleillement de 60% supérieur à la normale. Il y a eu 276 heures de soleil en juillet sur la pointe bretonne sachant que l’ancien record de 1999 était de 249 heures. A Paris, avec 306 heures de soleil ce mois de juillet 2013 arrive au niveau de l'ancien record datant de juillet 2006.
"Mais l'excédent d'ensoleillement devient plus réduit vers le sud-est du pays, ajoute le prévisionniste. On note même localement un léger déficit d'ensoleillement sur des villes commes Saint-Auban et Nice." Les orages assez fréquents sur les reliefs de cette région et les débordements nuageux associés sont parvenus à contrarier un peu l'ensoleillement.
LE FIGARO