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5.6.13

Images du Monde - Inondations en Allemagne

Submergée. Les pluies diluviennes tombées sur le Sud et l'Est de l'Allemagne ont fait déborder la rivière Wuerschnitz près de Chemnitz. Les intempéries en Europe ont déjà fait 4 morts, 8 disparus et des centaines de déplacés.
Submergée. Les pluies diluviennes tombées sur le Sud et l'Est de l'Allemagne ont fait déborder la rivière Wuerschnitz près de Chemnitz. Les intempéries en Europe ont déjà fait 4 morts, 8 disparus et des centaines de déplacés. Crédits photo : HENDRIK SCHMIDT/AFP

1.6.13

Bravo Castres, champion de France de rugby!


Castres est devenu champion de France de rugby face à une équipe artificielle (Toulon). C'est justice et on a failli voir gagner l'équipe de mercenaires avec l'aide d'un arbitre complètement dépassé.
 
Bravo Castres; tu nous a réconcilié avec le vrai rugby.
 
Un simple carton jaune pour cet arbitre improbable, le dénommé Garces... Ciao pantin!
 
Bordeaux, le premier juin 2013.
 
JoanMira

Images du Monde - Bordeaux - La Grosse Cloche, seconde porte restante de l'ancienne enceinte médiévale


File:Bordeaux - Grosse cloche vue densemble.jpgC'est un des rares monuments civils (avec la porte Cailhau) que la ville conserve du Moyen Âge. Elle vient d'être restaurée.
Elle a été édifiée au XVe siècle sur les restes de l'ancienne Porte Saint-Éloy (dite aussi porte Saint James) du XIIIe siècle (adossée à l’église Saint-Éloi du XIIe siècle), ouverte sur le rempart du XIIIe siècle et sous laquelle passaient les pèlerins de Saint-Jacques en route pour Compostelle. D'où le nom de la rue Saint-James voisine, Saint-James étant le nom anglais de Saint-Jacques[2].
Elle est composée de deux tours circulaires de 40 mètres de haut reliées par un bâtiment central et dominée par le léopard d'or. À l'origine c'était un ensemble de quatre tours rondes et crenelées auxquelles furent adjointes, au XIIe siècle, deux autres tours et ne s'élevait que d'un étage. Ces deux dernières se situaient à l'emplacement du milieu de l'actuel cours Victor Hugo qui était à l'époque un fossé longeant le rempart.
Toutes les modifications successives effectuées entre le XVe et le XVIIe siècle transformeront la physionomie primitive de cette porte devenue beffroi, le clocher du ban communal lui ayant été adjoint dès le XVe siècle.
Les magistrats de la ville sonnaient la cloche pour donner le signal des vendanges et alerter la population en cas de débuts d'incendies.
C'est la raison pour laquelle elle est depuis toujours le symbole à la ville et figure encore aujourd'hui sur les armoiries de la cité.
Les Bordelais étaient très attachés à cette cloche. D'ailleurs, lorsque le roi voulait les punir pour leur insubordination, il lui suffisait de la faire enlever : les habitants ne tardaient guère alors à rentrer dans le rang pour retrouver leur emblème[3]... C'est ainsi qu'elle est enlevée aux Bordelais par le roi Henri II et brisée pour les punir de leur révolte de 1548 (la jacquerie des pitauds); la cloche revient en 1561 pour la plus grande joie du bon peuple.
Après l'incendie de 1755, crénelage et campanile viennent couronner les tours couvertes en forme de poivrière.
Au centre de la grille en fer forgé (XVIIIe siècle) qui ferme la baie dans laquelle se trouve la cloche, un écusson représente les armes de la ville tandis que, face nord, des gargouilles grimaçantes du XVe siècle subsistent avec, au-dessous, des inscriptions gravées sur marbre noir et datées de 1592.
La cloche actuelle fut coulée en juin 1775 par le fondeur Turmel. Elle pèse 7 800 kg pour deux mètres de hauteur et de diamètre[3]. Elle est classé au titre d'objet depuis le 4 juillet 1991[4]. Elle a sonné la commémoration de la victoire du 8 mai 1945[2], depuis en raison de son poids et des risques de fissures que pourraient provoquer les vibrations de la cloche, elle n'a sonné qu'à quelques reprises, lors de sa remise en place dans le campanile, suite à sa restauration et lors de la visite du Général de Gaulle dans la ville, le 10 avril 1961.
Elle sonne tous les ans le 11 Novembre en présence de nombreux spectateurs à 11 heures[réf. nécessaire].
Représenté sur la girouette, le léopard anglais rappelle les armes de la province de la Guyenne anglaise dont Bordeaux était la capitale.
L'horloge construite en 1759 d'après les plans du mathématicien et astronome Paul Larroque a remplacée celle de 1567 exécutée par Raymond Sudre. Au-dessus d'elle se trouve un cadran à équation solaire.

30.5.13

Un astéroïde va frôler la Terre vendredi

Photo d'illustration.
Même si cet astéroïde baptisé 1998 QE2 ne représente aucune menace pour la Terre, les astronomes le scruteront de près afin de percer les secrets de ces visiteurs célestes. «L'astéroïde 1998 QE2 est une cible de grand intérêt pour le radio télescope de Goldstone en Californie et le télescope d'Arecibo à Porto Rico. Nous espérons obtenir des images de haute résolution qui pourront révéler un grand nombre de caractéristiques de sa surface», explique l'astronome Lance Benner, principal responsable scientifique du radar de Goldstone au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie).
«Chaque fois qu'un astéroïde s'approche aussi près de la Terre, il offre une importante occasion scientifique de l'étudier en détails pour comprendre sa taille, sa forme, sa rotation et les caractéristiques de sa surface. Tout cela peut nous éclairer quant à ses origines», poursuit-il.
Calculer sa trajectoire future
«Nous allons également utiliser de nouvelles mesures pour réévaluer sa distance par rapport à la Terre et sa vitesse. Cela permettra d'améliorer les calculs de son orbite et de sa trajectoire loin dans le futur», précise l'astronome.
L'astéroïde s'approchera au plus près de la Terre le 31 mai à 22h59 (heure suisse), indique la Nasa. L'astéroïde 1998 QE2 a été découvert le 19 août 1998 par des astronomes du programme de recherche des astéroïdes proches de la Terre au MIT (Massachusetts Institute of Technology) près de Socorro au Nouveau Mexique.
Le 15 février, un astéroïde de 45 mètres de diamètre avait frôlé la Terre sans faire de dégâts, passant à 27'000 km soit moins que l'orbite de certains satellites. Le même jour une météorite s'était désintégrée dans l'atmosphère au-dessus de la Russie, blessant un millier de personnes.
 
LA TRIBUNE DE GENEVE 
 

28.5.13

Texte - Le joli mois de mai!

 
En ce joli mois de mai, j’ai tout perdu ! 
J’ai perdu la finale de « l’Europa League », j’ai perdu le championnat et coupe du Portugal ; j’ai perdu le championnat de rugby, j’ai perdu la « Neineken cup » du même sport, j’ai perdu beaucoup d’argent au profit de quelques uns qui continuent à voler ma seule source de revenu : mon salaire… J’ai perdu Rio, j’ai presque perdu l’espoir et  j’ai tout-à-fait perdu l’envie d’écouter « Johnny » ; (ca au moins ce n’est pas de la perte sèche…),  mais j’ai continué à perdre beaucoup de choses qui me tenaient à cœur… J’ai perdu des intellectuels et artistes, j’ai perdu quelques kilos au Brésil ; j’ai perdu quelque confiance de ma hiérarchie qui s’est dit que, finalement, le mec n’est pas si fiable ! 
Depuis quelque temps j’ai commencé à moins perdre : un peu moins de stress et tristesse et, il y a quelques petits frémissements qui me laissent imaginer l’arrêt de la scoumoune : je ne perds plus au jeu, puisque je n’ai jamais joué ; j’ai gagné une nouvelle ville, j’ai même retrouvé des amis disparus depuis la « nuit des temps ». 
Et je continue à travailler et, ainsi, ne pas mourir de faim ; 
Et ma « hiérarchie » ne m’ignore pas, me harcelant et me donnant, par là, la preuve de mon existence; je m’éclate et jubile en pensant aux andouilles et crétins qui me gouvernent et souris en pensant au supplice que le Peuple pourrait leur infliger… maigre consolation, il est vrai, mais le moral est fait souvent de si petites choses… 
Et je jouis en écoutant Louis et son «What a wonderfull world » ! 
Et, parfois, je suis aussi même un peu fier en pensant à mes enfants et petits ; ils sont beaux, généreux, respectueux et leur souvenir accompagne constamment ma vie.  
Il me reste une dernière course à gagner: un contre-la-montre difficile qui me mènera a la gloire éternelle avec l’arrivée d’une « Maya » ! 
En attendant, je souris… 
Merci de m’avoir lu. 
Bordeaux, le 28 mai 2013. 
JoanMira

Sting & Steevie Wonder - Fragile

"Fragile"

Texte - Et si je n’étais pas éternel ?

J’avais un copain d’école, je ne sais ni à quelle époque, ni dans quel Pays ou école, qu’on appelait « la fillette »… Je ne me souviens plus de son nom ;  seul j’ai présent son souvenir de garcon délicat qui n’aimait pas trop se joindre aux jeux de brutes auxquels nous nous livrions quand nous en avions le temps, c’est-à-dire, tout le temps! 
Je transportais ma petite sœur, Christine, à l’école des filles (eh oui, en ce temps-là c’était comme ca) et, entrais alors dans le domaine, mon royaume à côté du parvis de Saint-Vincent… 
Toute la frustration d’une vie familiale moins réussie se réglait là ! Entre deux cours à Saint-Vincent, c’était « yo pour le roi » une espèce de jeu de pelote stupidement adapté aux règles des « costauds »… Valait mieux être viril car il ne s’agissait pas simplement, au milieu de la confusion, de « chopper » la balle : encore fallait-il ne pas se la faire prendre par le costaud d’andouille et la « tabassée » qui pouvait s’en suivre... 
Ce jeu, au demeurant intéressant, finissait invariablement par une intéressante bagarre générale interrompue par la sonnerie indiquant la fin de la « récréation »…  
Comme je comprends, aujourd’hui, que la « fillette » ne voulût point se joindre à ce jeu « à la con » ; si j’avais pu saisir à l’époque son intelligence, peut-être que je n’y aurais jamais participé… 
La « fillette » (j’en ai marre, je l’appellerai Jean désormais) subissait  les sévices de cette virilité campagnarde sans  mot dire… je le comprenais mais ne m’empêchais pas de me placer du côté des « hommes »… J’ai un grand regret rétrospectif : ne pas m’être opposé à la bande de brutes dont je faisais partie… 
Parfois, le mercredi surtout, nous aérions notre esprit en allant jouer au « ruby » du côté du Gond… Avec mes frêles 65 kilos, je ne faisais pas trop le poids ni le fier ; mais je jouais, quand-même, profitant de la vitesse pour éviter les affrontements ; et cela marchait, jusqu’au jour où, sur un terrain très probablement boueux, après quelques feintes de passe, regardant à gauche et à droite, je suis venu m’empaler sur un mamouth qui, (d’après Jean qui assistait au "spectacle"), traînait à cet endroit, immobile,  depuis pas mal de temps, dans l’espoir d’attraper la brêle qui se présenterait ! Et ce fut moi… le coup de corne fut si rude que j’ai dû reculer de beaucoup de mètres… 
Mais... dans l’enthousiasme de la narration, j’ai complètement le pourquoi de cette publication : « Et si je n’étais pas éternel ? »… 
Excusez-moi, je pense vivre au moins jusqu’à toute à l'heure pour vous raconter la suite … 
Bordeaux, le 28 mai 2013. 
JoanMira

27.5.13

Alain Bashung - "Gaby" - Video - Musique

 
"Gaby"
 
Hoje foi um daqueles dias de felicidade em que reencontramos o passado; o dia de trabalho decorria igual a muitos outros, europeus, mornos... quando, a juvenil silueta chegou ao meu gabinete... Não, não estava sonhando, era a Gaby, que conheci ha anos atraz em Franca, e que irradiava a minha sala. Gaby estava ali e eu, estupectufacto de felicidade, recordava a sua infância como amo uma Mariana.
 
Não sou seu pai e, explicar o seu percurso, é uma tarefa ardua ; tanto eu como ela tinhamos lacos tão estreitos que nos adoravamos como pai e filha e, eis, que sem anuncio qualquer, elea reaparece na minha vida. Claro que trocamos telemoveis, direccões, simpatia e promessas de, rapidamente, festejar condignamente o feliz reencontro... 
 
E depois questionem o "Cara do Corcovado" para saber se sou maluco... 
 
 
Bordeaux, 27 de maio de 2013.
 
JoanMira

26.5.13

Football - Au Brésil, les supporters désertent les stades

Photo Rupert1987/Flickr.

Les confrontations de la première phase du championnat de l'Etat de São Paulo [le Paulistão, le plus ancien et le plus relevé du pays] entre les trois grandes équipes de la capitale, le FC São Paulo, Corinthians et Palmeiras, attirent de moins en moins de public au stade. Cette année, le Trio de Fer compte en moyenne 25 000 supporters par match, soit 3 000 de moins par rapport à 2012.
La chute est encore plus forte si on se réfère aux chiffres de 2008 : 20 000 de moins. Le prix des billets, le manque de confort, la violence dans les stades, la concurrence avec la télévision à la demande et le calendrier inadapté du championnat sont quelques uns des motifs qui expliquent la désertion du public.
"Impossible de trouver des toilettes propres et de manger un bon sandwich", se lamente Fábio Helfstein, qui, depuis trois ans, partage avec son frère les frais de la télévision à la demande. De 2004 à 2007, ce jeune architecte s'est rendu à tous les matchs de la Copa Libertadores [la Ligue des champions latino-américaine] du FC São Paulo. Puis, il s'est contenté de rester sur son canapé.
Selon Premiere FC, la chaîne du groupe Globo qui retransmet les matches à la demande, Helfstein n'est pas le seul dans ce cas. L'an dernier, il y a eu une augmentation de 9% du nombre d'abonnés pour les matches du Paulistão.
Tous ces éléments font que le Brésil se retrouve seulement au quinzième rang mondial en nombre moyen de spectateurs avec 12 900 personnes par match. En Allemagne, premier de ce classement, ils sont 45 000 en moyenne, et même aux Etats-Unis, un pays qui s'est ouvert au football tardivement, les matches parviennent à réunir 18 700 supporters en moyenne.
Malgré l'augmentation des abonnements à la chaîne, un stade plein est préférable pour Premiere FC car "le spectacle est plus beau et plus rentable", assure Marcos Botelho, l'un des dirigeants du média. Des gradins remplis sont également souhaitables pour les équipes. "On ne peut que se donner à fond quand les supporters sont nombreux, qu'ils crient notre nom et qu'ils chantent l'hymne du club", souligne le milieu du FC São Paulo, Paulo Ganso.
Le prix du billet a quadruplé en dix ans
Les supporters qui préfèrent désormais le canapé justifient ce choix par le contexte actuel. "A une époque, j'étais membre des Gaviões [l'un des clubs de supporters des Corinthians] et je collectionnais les billets d'entrée, j'en avais des centaines", raconte le publicitaire Stefan Menon. Depuis trois ans, il s'est tourné vers la TV à la demande par peur d'aller au stade. Lors de la Copa Libertadores de 2006, il s'en était même échappé quand les fans avaient affronté la police militaire.
Valdecir Fossaluza, 53 ans, a lui aussi déserté le stade de Palmeiras - ses enfants lui ont offert l'abonnement TV. "Mon père fait partie de ceux qui se sentent mal dès qu'ils voient de la violence dans un stade", affirme son fils Vinícius. Les justifications de Menon et Fossaluza pour s'éloigner des stades confirment une étude réalisée cette année qui a identifié 17 raisons pour lesquelles les Brésiliens ne vont plus voir de football. Dans l'ordre, on peut citer la mauvaise qualité des stades, le prix des billets, la possibilité de voir les matches à la télévision et la violence.
Selon le cabinet de consultant Pluri, de 2003 à 2013, le prix moyen du billet le moins cher est passé de 9,50 à 38 reais [3,6 à 14,5 euros] au Brésil. "N'importe quel secteur économique tend à baisser les prix quand la demande est faible. Mais le football a cette particularité d'aller contre la loi de l'offre et de la demande", observe Fernando Trevisan, directeur d'une agence de marketing sportif. Pour le président de Palmeiras, Paulo Nobre, cela ne sert à rien de se contenter de baisser le prix des billets : "le stade ne sera pas plein pour autant". Roberto Natel, l'un des dirigeants du FC São Paulo va dans le même sens. "Nous avons réservé plus de 10 000 places à 10 reais pour des matches, dans le secteur famille, sans que cet espace se remplisse. L'explication réside plus dans le degré d'importance du match."
"Rééduquer les supporters"
Le Brésil est à la tête du classement des morts découlant de la violence dans le football pointe le sociologue Mauricio Murad, auteur d'un ouvrage sur le sujet. "A court terme, il faut plus de répression et à moyen terme, de la prévention afin de parvenir à long terme à rééduquer les supporters", affirme-t-il. "Il n'est pas nécessaire d'en finir avec les clubs de supporters, encore moins faire le choix du canapé comme seule alternative. On peut essayer de trouver un équilibre."
En quête de de ce dernier, Marco Yamada, gestionnaire d'entreprise, et Rogério Gois, kinésithérapeute, ont déjà assisté à près de dix rencontres cette année. S'ils reconnaissent que la violence existe, ils tiennent à se montrer optimistes. "Tout est en train de s'améliorer depuis quelques temps. Sur la violence, on a voulu créer un tabou. Mais si vous allez au stade, vous verrez des enfants et des familles", estime Gois. L'ingénieure Lívia Boccia le rejoint sur l'idée de "tabou de la violence". "J'ai été surpris par l'interaction du public. Vous devez être prudent, bien sûr, mais c'est le cas dès qu'il y a foule, comme dans un grand spectacle."
Le prix payé par les supporters est une petite part des recettes des clubs, qui gagnent plus d'argent avec la TV à la demande. Concernant le Trio de Fer, le pourcentage provenant de la billetterie ne dépasse pas les 10%, tandis que les droits TV atteignent les 40%. Les Corinthians, premiers en termes d'affluence dans les stades et d'entrées financières, ont récolté 358,5 millions de reais en 2012 [138 millions d'euros environ]. En Europe, les droits TV sont également représentatifs.
Au Real Madrid, l'équipe qui compte le plus de revenus, avec au moins 500 millions de reais par an [192 millions d'euros environ], 39% des recettes proviennent de la TV. La différence réside surtout dans le fait que la billetterie compte plus au Real Madrid. Elle y représente 25% des recettes. "Là-bas, les billets coûtent parfois cinq fois plus chers qu'ici, mais le public s'y rend car il sait qu'il bénéficiera de services en plus pendant le match", affirme Pedro Daniel, consultant.
Pour l'universitaire Luis Filipe Chateubriand, les supporters de canapé sont seulement un symptôme du fait que la qualité du spectacle est en baisse au Brésil. "Mais les gens ne vont pas arrêter de regarder des matches, simplement ils n'iront plus dans les stades."
 
COURRIER INTERNATIONAL

Canada • Le maire de Toronto fume-t-il du crack ?

Rob Ford est connu pour ses nombreux débordements - Shaun Merritt/CC

Le maire de Toronto, connu pour ses dérapages répétés, aurait-il poussé le bouchon jusqu'à fumer du crack avec des dealers ? C'est ce qu'affirment deux journalistes du Toronto Star, ainsi que le rédacteur-en-chef du site Gawker.com.

Ils auraient visionné la vidéo où l'on voit nettement le maire, une pipe de verre à la main, déblatérer contre ceux "qui pensent qu'il est de droite" ou contre le chef du Parti libéral Justin Trudeau, "cette tapette".

Alors que le maire se refuse à tout commentaire, Gawker.com (dont le slogan est "les potins du jour sont l'information de demain") a lancé une initiative de financement participatif afin d'acheter la vidéo à leurs propriétaires. Il s'agirait de dealers désireux de changer de vie et bien décidés à tirer le plus grand profit de leur "scoop".

Le
crowdfunding de Gawker a déjà porté de beaux fruits. En 5 jours, l'initiative a récolté plus de 130 000 dollars américain. Le site vise un objectif de 200 000 dollars en 10 jours. "Nous sommes conscients du fait que les gens qui se tiennent avec - et filment subrepticement - un maire qui fume du crack ne sont pas tout à fait fiables. Mais jusqu'ici ses personnes ont rempli chacun de leurs engagements", assure le journaliste.

L'initiative de Gawker a fait également gagner une belle notoriété au maire Ford, déjà célèbre pour ses bouffoneries diverses. Le site de New York Magazine a rappelé quelques unes de ses plus belles frasques, comme conduire à plus de 100 kilomètres heures sur l'autoroute en lisant, tâter les fesses d'une opposante un 8 mars ou se faire expulser de divers événements pour "troubles à l'ordre public". L
es humoristes américains Jon Stewart et Jimmy Kimmel en ont tous deux fait l'objet de sketchs dans leurs émissions respectives de fin de soirée.

Le scandale, révélé le 17 mai, a ruiné la réputation de Toronto à jamais, se lamente un
chroniqueur du Toronto Star, alors que l'agence canadienne constate plus sobrement que le maire Ford est devenu un véritable phénomène culturel.

COURRIER INTERNATIONAL