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20.5.12

Dessin - "C'est la fête"


"C'est la fête" - 14-08-2010

(Dédié à Ni et son "new sweet home")

Le gouvernement québécois réclame des amendes contre les étudiants grévistes

Le gouvernement québécois réclame des amendes contre les étudiants grévistes
Article de "L'Humanité"
Voilà trois mois que les étudiants québécois sont en grève. Leur principale revendication ? Supprimer une forte augmentation des droits de scolarité prévue par le gouvernement. Dans l’espoir de casser ce mouvement de contestation, un projet de "loi spéciale" est actuellement débattu au parlement. Il prévoit de sanctionner les grévistes par de lourdes amendes.
Depuis mi-février, les jeunes sont nombreux à s’ériger contre la politique libérale menée par le premier ministre Jean Charest dans le secteur de l’enseignement supérieur. Son gouvernement entend amplifier la facture à l’entrée des universités. L’addition s’avère salée pour les futurs étudiants. En sept ans, ils devraient payer 1780 dollars de plus que le prix fixé aujourd’hui, soit une augmentation de 82%.
Face à la grogne estudiantine, le pouvoir en place fait la sourde oreille. Sa dernière trouvaille : faire voter une loi pour punir les récalcitrants et mettre un terme à ce mouvement de grève massif. En cas d’adoption, cette mesure serait un coup de rabot sévère sur le droit de grève et la liberté de manifester des jeunes québécois. Si elle était appliquée, les organisateurs de ce mouvement encourraient entre 1000 et 125 000 dollars d’amende. Le seuil maximal fixé à l’encontre d’une personne seule jugée coupable d’avoir entravé l’accès à un collège ou une université serait de 5000 dollars. Pour les associations étudiantes organisatrices de manifestations, les enchères s’envoleraient et s’échelonneraient entre 25000 et 125000 dollars. Si les « heureux élus » étaient récidivistes, ils devraient même s’acquitter du double de ce montant exorbitant.
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Montréal mercredi soir pour dénoncer la décision du premier ministre Jean Charest de déposer une loi spéciale pour mettre fin au conflit étudiant.

Manif nocturne: Soixante-neuf arrestations


Manifestation feu
Article du Journal de Montréal
Ce sont finalement 69 personnes qui ont été arrêtées à l’occasion de la 26e manifestation nocturne qui a donné lieu à de nombreux débordements et à des échanges musclés entre policiers et manifestants, samedi soir, à Montréal.
Dès le début la marche, soit vers 21 h, l’événement a été déclaré illégal puisqu’aucun trajet n’a été fourni aux policiers, conformément aux nouvelles législations adoptées vendredi, soit la loi 78 votée par l’Assemblée nationale ainsi que le règlement P-6 adopté par la Ville de Montréal.
Les policiers ont toutefois indiqué aux manifestants qu’ils ne procéderaient pas à une dispersion s’ils respectaient un certain trajet. La foule, estimée à près de 5000 personnes, a donc pu défiler de façon pacifique durant près d’une heure.
C’est peu après 22 h que la situation a basculé alors que deux arrestations sont survenues à l’angle des rues University et Sherbrooke pour refus d’obtempérer. Des irritants chimiques auraient ensuite été lancés à l’endroit des policiers qui ont donné plusieurs avis de dispersion à la foule.
Une troisième arrestation est survenue vers 23 h, en raison de méfaits commis sur une voiture de police.
Les policiers ont avisé la foule que la manifestation était terminée et que ceux qui s’y opposaient seraient arrêtés.
L’ambiance a rapidement dégénéré par la suite et plusieurs projectiles tels que des roches ont été lancés en direction des policiers, donnant ainsi lieu à de nombreuses arrestations.
« Ça ressemblait à hier (vendredi) soir, mais il y avait vraiment un noyau dur qui souhaitait la confrontation », a souligné le porte-parole du SPVM, Ian Lafrenière, au sujet de l’ambiance qui régnait dans la nuit de samedi à dimanche.
En matinée dimanche, le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal, Yannick Ouimet, dénombrait 69 arrestations, dont 33 effectuées lors d'une arrestation de masse.
Des équipes de la Sûreté du Québec (SQ) étaient sur les lieux afin de prêter main-forte au SPVM. Les services d’incendie ont également été dépêchés sur les lieux en raison de deux feux allumés sur la voie publique près de l’intersection des rues Saint-Denis et Ontario.
Le tout a pris fin peu après 2 h, alors que des cols bleus procédaient à l'opération nettoyage.
On ne dénombre aucun blessé sérieux, tant du côté des citoyens que des policiers.
Règlement antimasque
Vers 20 h 30, soit juste avant le départ de la marche, le SPVM avait lancé un avis verbal aux manifestants réunis, leur indiquant qu’il était désormais interdit de porter un masque lors d’une manifestation.
Au début de l’événement, peu de manifestants étaient masqués.
« C’est seulement un moyen de se protéger des gaz lacrymogènes », a indiqué Simon, un étudiant du Cégep de Saint-Laurent qui portait des lunettes de ski. Les policiers lui ont d’ailleurs demandé de les retirer peu de temps avant le début de la manifestation.
« C’est injuste, il n’y a pas de rapport direct entre violence et masque, a pour sa part souligné Richard qui défilait à visage couvert. […] C’est une tentative de diversion de l’administration Tremblay, ils ne s’attaquent pas au vrai problème », a-t-il ajouté.
Une autre manifestation a eu lieu du côté de Sherbrooke samedi soir. L’événement s’est déroulé de façon pacifique dans les rues du centre-ville et à peine quelques personnes étaient masquées.

Argentina: River dejó escapar una victoria que mereció largamente



Artigo de "Clarin"
En el Monumental, terminaron 2-2 con un gol de Zanni en el último minuto. La visita ganaba por un tanto de Bottino, pero el local lo dio vuelta a través de Cavenaghi y Villalva. El equipo de Almeyda quedó a dos puntos del líder Central y si mañana gana Instituto lo alcanzará en la tabla.
River dejó escapar una victoria que mereció largamente porque fue un equipo por demás ingenuo justo cuando el campeonato no permite ese tipo de concesiones. Había dado vuelta el marcador con paciencia y con argumentos futbolísticos, pero en tiempo de descuento cometió dos errores conceptuales que le amargaron la noche y lo expusieron a la posibilidad de que Instituto lo alcance en el segundo puesto si hoy le gana a Almirante Brown. Primero, Alejandro Domínguez perdió una pelota por indolente y posibilitó que Guillermo Brown armara un contraataque letal cuando el equipo de Puerto Madryn parecía resignado a la derrota. Y, luego, todo River se expuso infantilmente en defensa, quedando mal parado y permitiendo que Walter Aciar encabezara la réplica con sabiduría y que Hernán Zanni definiera con toda la calidad posible para ese 2-2 que dejó al Monumental lleno de impotencia y de estupor.

River dejó la punta en manos de Central porque fue un equipo bipolar. Por un lado, generó doce situaciones claras de gol sin contar el tiro libre que Cavenaghi clavó en un ángulo para el 1-1 parcial ni el cabezazo de Daniel Villalva que le daba el triunfo cuando al partido le quedaban apenas doce minutos. Y, por el otro, porque no logra tomar conciencia de que el aspecto defensivo no es una cuestión secundaria sino todo lo contrario: ofreció todas las libertades posibles en la jugada del sorpresivo 1-0 que armaron entre Diego Giménez y Bottino, quien definió de manera brillante, y después quedó mal parado no sólo en la jugada del empate sino también en un par de acciones que le podrían haber costado una derrota. Por caso, ese mano a mano que Diego Giménez tiró afuera ante la salida de Vega.

Guillermo Brown vino a jugarle con el único planteo razonable si se repara en la diferencia de jerarquía individual entre un equipo y otro: a esperar lo más lejos posible de su arco y tratar de lastimar de contra o de pelota parada. De a ratos logró pararse sin quedar apretado contra su área y en otros momentos terminó armando una trinchera masiva cerquita de Sebastián Pereyra, uno de los principales sostenes de la igualdad con cuatro atajadas clave. Y tuvo inteligencia para aprovechar la endeblez de River por el costado izquierdo de su defensa, allí por donde llegaron los dos goles visitantes.

River no se desesperó casi nunca en la búsqueda, más allá de que por momentos le faltó claridad para encontrar los huecos por donde herir al rival. El Chori Domínguez le aportó desequilibrio cuando entró por Vella en el arranque del segundo tiempo y River quedó parado con un dibujo táctico 3-4-3. Filoso para gambetear cerca del área adversaria, allí donde más duele, Domínguez contribuyó para que River remontara el resultado. Eso sí: no pareció conveniente que Almeyda lo sacara de la punta derecha y lo mandara cerquita de Ponzio cuando Rogelio Funes Mori entró por Cirigliano.

Más allá de sus fragilidades y pecados, quedó ratificado que River atraviesa un momento de la historia en el que nada parece salirle bien. Si le faltó que Walter García transformara en gol ese tiro desde su propio campo que se fue apenas alto para que su gente terminara de sentirse víctima de un conjuro maléfico e interminable

5 morts et 15 disparus au large de Mayotte

Des Anjouanais embarquent à bord d'une barque à moteur, le 16 août 1997, pour être débarqués clandestinement sur l'île de Mayotte (photo d'illustration).


Image d'archives
Article du "Point"
Cinq personnes ont péri et quinze sont portées disparues dans le naufrage d'une embarcation venue d'Anjouan, aux Comores, survenu samedi au large de Mayotte, a annoncé dimanche le ministère des Outre-Mer. Ce "kwassa-kwassa" (canot de pêche à moteur) transportait, "selon les premiers témoignages, 43 personnes, dont quatre enfants", a indiqué le ministère dans un communiqué. "Le bilan provisoire fait état de 19 personnes rescapées, 15 disparus et cinq corps retrouvés, dont trois enfants", ont ajouté les services de Victorin Lurel. Parmi les trois enfants décédés figure un bébé.
Le naufrage a eu lieu samedi en fin d'après-midi. "Les premiers rescapés ont été secourus par le club de plongée de l'hôtel Jardin Maore à Ngouja sur la commune de Boueni", au sud-ouest de cette île française de l'océan Indien. Victorin Lurel, nouveau ministre des Outre-Mer, "s'est assuré du déclenchement immédiat du plan Secmar (sécurité en mer)", a ajouté le ministère. "Les moyens aériens et nautiques nécessaires sont en place et seront maintenus le temps qu'il faudra", selon le communiqué officiel.
Chavirage sur les récifs coralliens
Selon le ministère, ont été déployés sur place, pour tenter de retrouver des disparus, un hélicoptère, une embarcation de type Zodiac, une barge. Les naufrages de pirogues "kwassa-kwassa" (du nom d'une danse anjouanaise, évoquant leur balancement dans la houle) sont fréquents près de Mayotte. Poussés par la misère, les immigrants, pour la plupart venus de l'île d'Anjouan, à quelque 100 kilomètres de Mayotte, tentent régulièrement de débarquer illégalement sur l'île française, pour travailler ou s'y faire soigner.
Sur les 200 000 habitants de Mayotte, 40 % seraient des clandestins. Surchargés, les "kwassa-kwassa" naviguent au ras des flots. Beaucoup chavirent en passant les barrières de récifs coralliens. En janvier 2012, deux de ces naufrages meurtriers avaient été enregistrés, l'un faisant trois morts et dix disparus, l'autre provoquant cinq décès.

Grèce : Sortie de l'€uro? Fin du projet européen...

Une drachme et un euro, sur fond de drapeau grec.

Article du Point:

Le scénario d'une sortie de la Grèce de l'euro, longtemps inenvisageable, mais désormais possible dans la perspective de nouvelles élections aux résultats incertains, risque de mettre à mal l'Union monétaire et de bouleverser le projet européen dans son ensemble. "Une fois qu'un pays sera sorti (de la zone euro), rien n'interdit que cela se reproduise", résume Richard Whitman du centre de réflexion Chatham House, à Londres. "Une sortie de la Grèce aura des retombées importantes sur Athènes, mais elle en aura de plus grandes encore sur les pays qui ont du mal à respecter leurs engagements" budgétaires, poursuit-il. Autrement dit, ce scénario risque de forcer d'autres pays fragiles à choisir de quitter ou non l'euro.
En plus d'être un terrible aveu d'échec pour les Européens aux prises depuis deux ans avec la crise de la dette, une sortie de la Grèce pourrait donc signer le début du détricotage de l'Union monétaire, treize ans après sa création. Cela porterait un coup sérieux à l'ensemble du projet européen, qui prévoit à terme d'intégrer dans l'euro tous les pays de l'UE, à l'exception du Royaume-Uni et du Danemark, qui s'y refusent.

Lire plus sur http://www.lepoint.fr/economie/une-sortie-de-la-grece-de-la-zone-euro-changerait-la-face-du-projet-europeen-20-05-2012-1463306_28.php

Séisme en Italie: Quatre morts, une cinquantaine de blessés


Des habitants passent devant l'église San Martino à Cento dans le nord de l'Italie, où la terre a tremble le 20 mai 2012.

Un fort séisme de magnitude 6,0 sur l'échelle de Richter a touché le nord de l'Italie, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Bologne, faisant au moins quatre morts et provoquant des dégâts matériels sur des sites historiques.
La secousse s'est produite à 04h04 (02h04 GMT) alors que les habitants étaient endormis et son épicentre a été localisé à une profondeur relativement faible de 10 km dans la plaine du Pô proche de la ville de Modène.
Le séisme a été ressenti dans plusieurs agglomérations de la région d'Emilie-Romagne, à Bologne, Modène, Ferrare, mais également dans les régions voisines de Lombardie et de Venétie, à Rovigo, Vérone et Mantoue, et jusque dans le Frioul frontalier de la Slovénie.

Ouvriers tués

Une personne, sans doute un ouvrier d'origine marocaine qui travaillait de nuit dans une usine de polyester, a été tué par la chute de débris. Le séisme s'est produit 56 minutes avant la fin de son poste.
Deux hommes, qui travaillaient également de nuit dans une usine de céramique de Sant' Agostino, ont été tués par la chute de débris métalliques.
"Il n'était pas censé travailler. Il avait changé de poste avec un ami qui voulait se rendre à la plage", a expliqué la mère de l'un des tués à la télévision.

Crise cardiaques

Le corps sans vie d'une quatrième victime a été retrouvé sous les décombres d'une autre usine.
Deux personnes, dont une femme d'origine allemande, auraient succombé à une crise cardiaque provoquée par le séisme et plusieurs dizaines de personnes souffriraient de blessures légères.
Les équipes de secours tentent de retrouver des survivants qui auraient été ensevelis sous les décombres.
"C'est dans la zone de Bologne-Ferrare. Il y a des dégâts, certaines structures sont tombées avec des gens à l'intérieur", a déclaré une personne au centre général des pompiers de Ferrare.

Edifices endommagés

La secousse tellurique a provoqué de sévères dégâts dans les localités de la province de Modène qui abrite de nombreux monuments historiques et églises.
Les fortifications du XIVe siècle de San Felice Sul Panaro, commune proche de l'épicentre, ont été sérieusement endommagées.
Les sommets de plusieurs tours du château, principal attraction de la ville, sont tombés et la tour principale menace de s'effondrer. Trois églises de la localité ont également subi d'importants dégâts.
Le toit de la cathédrale de Mirandola, commune de 23.000 habitants dans la province de Modène, s'est effondré empêchant des écoliers d'accomplir leur première communion prévue lors d'une messe dimanche, a indiqué le prêtre de la paroisse.
Aucun dommage n'a été rapporté dans la ville de Bologne, a déclaré un responsable local. Les pompiers ont en revanche signalé des "affaissements de structures" près de la ville de Bondeno.
Des milliers de personnes se sont précipitées dans les rues des localités de la région alors que se faisaient sentir plusieurs répliques de forte intensité

17.5.12

Le Gouvernement de la France

Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur et Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.


Un gouvernement paritaire qui respecte les équilibres du PS et de la gauche, voilà le cocktail proposé par François Hollande qui, en homme de synthèse, sait manier ces équilibres avec subtilité. La preuve.
Des poids lourds aux postes importants
En coulisses, la bataille Pierre Moscovici et Laurent Fabius a agité les derniers jours de la formation du gouvernement. Finalement, François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont tranché en contentant tout le monde puisque Laurent Fabius devient ministre des Affaires étrangères. Un poste qu’il convoitait depuis le début de la campagne pendant laquelle il a multiplié les déplacements à l’étranger. Pierre Moscovici, l’ancien directeur de campagne, qui lorgnait aussi sur le Quai d’Orsay, hérite d’un des postes les plus importants en cette période de crise: ministre de l’Economie. Principale victime de cette bataille d’éléphants: Michel Sapin qui est transféré au Travail alors que Bercy lui était promis.

Il avait même commencé à constituer son cabinet. Les quadras devenus quinqua font leur entrée à des postes importants.
Manuel Valls à l’Intérieur, un des postes qui n’a jamais été en balance même si François Rebsamen en rêvait. Arnaud Montebourg prendra en charge le Redressement productif, un des thèmes de sa campagne des primaires. Spécialiste des questions d’éducation, Vincent Peillon aura un rôle fondamental car il devra mener à bien l’un des principaux chantiers du chef de l’Etat: l’école et l’enseignement.
Le respect des équilibre du PS
Martine Aubry est la grande absente de ce gouvernement. Mais nombre de ses fidèles ont été retenus par François Hollande qui préfère les embarquer avec lui plutôt que de créer un courant de résistance à Solférino autour de la Première secrétaire du parti. Ainsi Marylise Lebranchu, une amie de la maire de Lille, François Lamy, son conseiller politique et Benoît Hamon, l’un de ses plus ardents défenseurs, deviennent respectivement ministre de la Réforme de l'Etat, ministre délégué de la Ville et ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire. L’entourage de Ségolène Royal va également découvrir les joies du Conseil des ministres. Nadjat Vallaud-Belkacem devient ministre de l’Egalité des femmes, Delphine Batho, ministre déléguée à la Justice et Dominique Bertinotti est nommée ministre déléguée chargée de la Famille.
Les fidèles récompensés
Jusqu’au bout, ils ont cru être sacrifiés sur l’autel de l’équilibre entre les forces du PS et de la gauche. Certes, l’ami Michel Sapin a servi de variable d’ajustement dans la gué-guerre Moscovici-Fabius. Il rêvait sans doute de mieux que le ministère du Travail mais d’autres proches du président de la République intègrent le gouvernement. Ainsi son ancien chef de cabinet, Stéphane Le Foll, Bernard Cazeneuve, Kader Arif ou encore Jean-Yves Le Drian, nouveau ministre de la Défense, voient leur engagement indéfectible auprès de Hollande récompensé. Marisol Touraine prend quant à elle en charge les Affaires sociales. Pas vraiment une surprise mais une façon de mettre en valeur son énorme travail en coulisses pendant la campagne.
Une petite ouverture au reste de la gauche
D’autres partis que le PS sont représentés dans ce gouvernement. Christine Taubira, du Parti radical de gauche (PRG), devient Garde des sceaux et l’écologiste Cécile Duflot atterrit au ministère de l'Egalité des territoires et du Logement. De cette façon, Hollande récompense les partis qui l’ont soutenu en participant aux primaires (comme le PRG avec Jean-Michel Baylet) ou les formations qui ont rejoint son programme dès le soir du premier tour. En juin, après les législatives se posera la question de l’entrée des communistes au gouvernement. De son côté, Jean-Luc Mélenchon avait de toute façon toujours annoncé qu’il ne participerait pas à un gouvernement dont il ne serait pas Premier ministre.
Et la parité?
S’il n’a pas respecté, comme bien d’autres avant lui, sa promesse de mettre en palce une équipe resserrée (34 ministres), François Hollande a effectivement construit une équipe paritaire qui respecte l’équilibre entre hommes et femmes. 17 postes pour les femmes, 17 pour les hommes. Les ministères les plus importants (Défense, économie, Affaires étrangères, intérieur, etc) restent l’apanage des messieurs. En ce domaine, le changement, ce n’est pas maintenant.
Les surprises
Le nom de la réalisatrice Yamina Benguigui à la Francophonie n’était pas attendu. Idem pour Victorin Lurel, ministre des Outremers, qui s’était illustré à l’Assemblée nationale en comparant la politique de Claude guéant au nazisme, provoquant un incident de séance.
Les absents
Bertrand Delanoë et… Martine Aubry

15.5.12

Ouf, petit sarko c'est fini...où le pouvoir en courant!

Nicolas Sarkozy au bois de Boulogne, mardi après-midi.
Le maillot est bien trop grand bien à l'image de sa prétension...

Depuis mardi, 10 h 45, Nicolas Sarkozy n'est plus président de la République : son successeur, François Hollande, lui a adressé ses "meilleurs voeux pour la nouvelle vie qui s'ouvre devant lui", une nouvelle vie encore inconnue et source de spéculations. Une poignée de main chaleureuse avec François Hollande qui le raccompagne sur le perron de l'Élysée, quelques pas sur le tapis rouge, main dans la main avec son épouse, Carla, Nicolas Sarkozy adresse un dernier signe au personnel réuni dans la cour et monte dans une voiture aux vitres fumées.
Vitre baissée, il agite la main pour un au revoir. Image semblable à celle de son prédécesseur, Jacques Chirac, quittant l'Élysée il y a cinq ans, le 16 mai 2007. Carla Bruni-Sarkozy sourit avant que la voiture ne s'engage dans la rue Saint-Honoré, prise en chasse par des dizaines de motards des médias. Devant le palais présidentiel, des militants UMP scandent des "Nicolas, merci !", auxquels s'opposent des "Nicolas, c'est fini !" entonnés par des partisans de François Hollande.