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16.7.12

Emprunts à taux négatifs : les prémices d'une explosion de l'euro?

(Les marchés donnent de l'air à la France avec des taux d'emprunt négatifs-CLOSON DENIS/ISOPIX/SIPA)La France a pour la première fois bénéficié de taux d'emprunt négatifs, lundi 9 juillet, à l'occasion d'émissions d'obligations à très court terme d'un montant de près de 6 milliards d'euros, confirmant sa place dans le club très fermé des pays vertueux de la zone euro. Mais si ces taux négatifs baissent la charge de la dette, ils augmentent aussi le risque de récession.

était la Une de toutes les radios mardi 10 juillet: la France emprunte à des taux réels négatifs. Des 6 milliards d'euros d'obligations à trois et six mois émis lundi par la France, les investisseurs n'en récupèreront pas la totalité, les taux d'intérêt étant de - 0,005 % et - 0,006 %. Autrement dit, la France gagne de l'argent en empruntant ! Qui l'eût cru, six mois après la perte du triple A et quelques semaines seulement après l'arrivée au pouvoir de François Hollande ? Force est de constater que les marchés n'ont pas attaqué l'Hexagone et qu'ils semblent même avoir une certaine confiance dans la dette française.

Immédiatement le gouvernement et l'opposition se sont renvoyés la balle sur le sujet. Côté gouvernement, cette marque de confiance montrerait que la politique économique de François Hollande s'est rendue crédible auprès des investisseurs. Côté opposition, Valérie Pécresse s'est empressée de percevoir dans cette performance le résultat de la politique de Sarkozy.
Mais les uns comme les autres semblent se réjouir de la nouvelle. Ils n'ont pas forcément raison. Voyons pourquoi.

D'abord, nombreux sont les économistes à insister sur le caractère très relatif de cette confiance accordée à la France par les marchés. Il s'agit de très court terme (trois et six mois), même si les obligations à dix ans bénéficient également de taux favorables (2,4% environ). L'économiste et ancien expert du MEDEF Jean-Luc Gréau considère qu'il y a «une dimension de pari» dans ces taux négatifs proposés à la France. Il n'hésite pas à rappeller qu'en 2006, juste avant la crise économique, «la Grèce et l'Irlande avaient obtenu sur les marchés des taux d'emprunt plus avantageux que l'Allemagne, preuve que les investisseurs ne sont pas infaillibles.»
Lire plus sur http://www.marianne2.fr/Emprunts-a-taux-negatifs-les-premices-d-une-explosion-de-l-euro_a220622.html

16.6.12

Le ton monte entre Berlin et Paris


La chancelière allemande, Angela Merkel s'est emportée ce vendredi contre "des solutions rapides, comme les euro-obligations" soutenues par la France. Elle a regretté le "manque de confiance entre les acteurs" européens, à quelques jours d'un scrutin crucial en Grèce et de la réunion du G20 au Mexique.
Un mois précisément après leur première rencontre officielle à Berlin, il semble que le coup de foudre soit bel et bien passé entre les dirigeants allemands et français. Dans un contexte d'incertitude croissante en Europe, avec le vote grec dimanche et la situation bancaire espagnole, le dialogue se tend entre les responsables politiques des deux premières puissances économiques de l'Union européenne. Ce vendredi, lors d'un discours devant la fédération des entreprises familiales allemandes, la chancelière Angela Merkel tempête. "Il y a un faux débat qui est apparu, opposant la croissance et la rigueur budgétaire. C'est n'importe quoi", a-t-elle lancé dans une allusion à la position française qui défend la relance de la croissance économique dans la zone euro. La chef du gouvernement allemand a en outre regretté le "manque de confiance entre les acteurs". Son pays "ne se laissera pas convaincre par des solutions rapides comme les euro-obligations", a-t-elle réaffirmé, lançant en guise d'avertissement: "La médiocrité ne doit pas devenir l'étalon".
La veille, devant le Bundestag, la chancelière a une fois de plus rejeté la création d'euro-obligations qui mutualiseraient les dettes. Une solution prônée par la France. Par ailleurs, son gouvernement préfère la mise en place, dans un premier temps, d'une union bancaire, avec la création d'un fonds commun de recapitalisation, qui serait alimenté par les banques elles-mêmes, en plus du Mécanisme européen de stabilité (MES). Mais, concernant ce mécanisme, des divergences subsistent avec la France, qui voudrait étendre ses compétences et lui accorder une licence bancaire afin de lui permettre de recapitaliser directement les établissements qui rencontrent des difficultés.
Angela Merkel prépare le G20
En France, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait conseillé jeudi à son homologue de ne pas "se laisser aller à des formules simplistes" après les propos de la Chancelière devant les députés allemands. Elle y abordait le G20 au Mexique des 18 et 20 juin en refusant que son pays porte seule le poids de la crise européenne. "Oui, l'Allemagne est forte, elle est le moteur de l'économie et le pôle de stabilité en Europe", avait-elle lancé. Mais "tous les paquets (d'aide) résonneront dans le vide si on surestime les forces de l'Allemagne.
Ce vendredi, lors d'un déplacement à Nantes, il a semblé vouloir calmer le jeu."Il faut se dire les choses, avec respect, mais avec sincérité, et avec un objectif, c'est de trouver ensemble la solution", a-t-il déclaré. Le chef du gouvernement a en outre affirmé que la franchise "est nécessaire entre partenaires, je dirais aussi entre amis, c'est vrai en particulier avec l'Allemagne".
Jean-Marc Ayrault : "Il y a des choses qui avancent"
Le Premier ministre a ajouté qu'il fallait "trouver des initiatives fortes pour la croissance, pour mettre en place des mécanismes de stabilité financière plus efficaces pour que les marchés financiers ne fassent pas la loi". "Il y a des choses qui avancent déjà, par exemple la mise en place d'une taxe sur les transactions financières pour lutter davantage contre la spéculation, qui apporterait des recettes", a estimé Jean-Marc Ayrault.
"Il y avait des blocages, qui sont en train de se lever. C'est en tout cas l'impression que j'ai en tout cas des échanges que j'ai pu avoir avec les Allemands et notamment les Socio-démocrates, mais pas seulement eux". Mercredi, des membres du SPD - des représentants de l'opposition allemande - avaient été invités à l'Elysée. Et le lendemain, François Hollande s'est rendu à Rome pour rencontrer le président du Conseil italien Mario Monti, et afin de tenter de présenter avec lui un front commun pour résoudre la crise européenne.
Dans ce contexte, le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy a décidé d'organiser ce vendredi à 16 heures une conférence vidéo avec les dirigeants allemand, français, britannique et italien, afin de préparer la réunion du G20 organisée lundi et mardi au Mexique.
LA TRIBUNE

7.6.12

Euro : dernier verre au bar du "Titanic" ?





Qui parle pour l'euro ? Qui incarne l'union monétaire européenne ? Quelle personnalité de stature internationale court d'un média à l'autre pour rassurer investisseurs et épargnants ? Personne.
On n'en veut ici ni à Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, ni à Jean-Claude Juncker, le patron de l'Eurogroupe, gens sérieux. Mais, en tant que porte-parole potentiels de la monnaie unique, ils sont inaudibles.
Dans les turbulences bancaires espagnoles et dans les remous de l'interminable tragédie grecque, la zone euro paraît sans direction. Elle tangue d'une crise à l'autre, tenue à Londres, à Washington et ailleurs pour responsable d'un climat de défiance générale qui pèse sur la croissance mondiale.
Le placide Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne (BCE), l'a dit le 31 mai à Bruxelles : les gouvernements des dix-sept pays membres de l'euro donnent l'impression de ne pas savoir où ils vont. Voilà deux ans qu'ils colmatent les brèches dans le mur d'une monnaie unique s'effritant au fil des maux qui l'assaillent. Ils vont de sommet en sommet - le dernier toujours présenté comme le "der des ders", fournissant enfin à l'union monétaire les instruments nécessaires non pas au fonctionnement optimal d'une zone monétaire, ce serait trop demander, mais à sa survie.

3.6.12

Comment les milliards européens profitent aux riches Grecs expatriés


Spiros Latsis réside à Bellevue.

Le résident de Bellevue Spiros Latsis aurait bénéficié des milliards européens versés en début de semaine dans le cadre du plan de sauvetage des instituts financiers grecs, affirme le Tages-Anzeiger. Selon le quotidien zurichois, l’EFG-Eurobank aurait reçu 4,2 milliards d’euros de l’Union européenne. Or cette institution, la deuxième banque la plus importante de Grèce, appartient à la plus grosse fortune de ce pays, celle de la famille Latsis, bien implantée sur sol genevois.
Outre la banque, celle-ci possèderait une compagnie maritime, une société immobilière, des parts dans une société pétrolière, et des biens immobiliers dans le monde entier. Sa fortune est estimée à 4 milliards de francs suisses, selon le magazine alémanique Bilanz.
Le journal zurichois, qui revient sur l’histoire de la famille Latsis à Genève, la manière dont ses membres ont érigé leur fortune et leurs relations avec les puissants de ce monde, estime que l’EFG-Eurobank n’aurait pas pu survivre à la crise sans l’aide de l’Europe. Selon le Tages-Anzeiger, l’institut financier serait engagé à hauteur de 12 milliards d’euros dans la dette de l’Etat grec, tandis qu’une somme de 48 milliards constituerait l’argent dû par ses débiteurs privés. Or la FINMA, l’autorité suisse de surveillance des marchés financiers, n’a désormais plus grande influence sur la banque, puisque celle-ci a transféré en 2010 son siège au Luxembourg.

Comment ne pas se révolter contre ce systhème...

20.5.12

Grèce : Sortie de l'€uro? Fin du projet européen...

Une drachme et un euro, sur fond de drapeau grec.

Article du Point:

Le scénario d'une sortie de la Grèce de l'euro, longtemps inenvisageable, mais désormais possible dans la perspective de nouvelles élections aux résultats incertains, risque de mettre à mal l'Union monétaire et de bouleverser le projet européen dans son ensemble. "Une fois qu'un pays sera sorti (de la zone euro), rien n'interdit que cela se reproduise", résume Richard Whitman du centre de réflexion Chatham House, à Londres. "Une sortie de la Grèce aura des retombées importantes sur Athènes, mais elle en aura de plus grandes encore sur les pays qui ont du mal à respecter leurs engagements" budgétaires, poursuit-il. Autrement dit, ce scénario risque de forcer d'autres pays fragiles à choisir de quitter ou non l'euro.
En plus d'être un terrible aveu d'échec pour les Européens aux prises depuis deux ans avec la crise de la dette, une sortie de la Grèce pourrait donc signer le début du détricotage de l'Union monétaire, treize ans après sa création. Cela porterait un coup sérieux à l'ensemble du projet européen, qui prévoit à terme d'intégrer dans l'euro tous les pays de l'UE, à l'exception du Royaume-Uni et du Danemark, qui s'y refusent.

Lire plus sur http://www.lepoint.fr/economie/une-sortie-de-la-grece-de-la-zone-euro-changerait-la-face-du-projet-europeen-20-05-2012-1463306_28.php

14.1.12

Avec la France, neuf pays de la zone euro voient leur note dégradée par S&P


L'agence de notation Standard's & Poor a dégradé la note de la France d'unn cran, vendred. Une décision synonyme de perte du triple A.

La France a perdu sa note financière AAA, la meilleure possible, désormais abaissée d'un cran, à AA+, avec perspective négative, a confirmé, vendredi 13 janvier au soir, l'agence d'évaluation Standard and Poor's. Cette perspective négative signifie que l'agence envisage de dégrader à nouveau cette note à moyen terme. La chance de dégradation en 2012 ou 2013 est d'"au moins une sur trois", précise l'agence.
  • Sont abaissées de deux crans les notes : de l'Espagne, qui chute à un simple A avec perspective négative ; de l'Italie, à BBB+ ; du Portugal, à BB en catégorie spéculative ; et enfin de Chypre, qui passe à BB+ en catégorie spéculative.
  • Sont abaissées d'un cran les notes : de l'Autriche, qui tombe à AA+, de la Slovénie, désormais notée A, de la Slovaquie, notée A+, et de Malte, notée A-.
  • Se maintiennent en revanche : le AAA de l'Allemagne, sous perspective stable, ainsi que le AAA de la Finlande, quant à lui sous perspective négative.
Tous les pays de la zone euro sont désormais en perspective négative, sauf l'Allemagne et la Slovaquie. A l'échelle mondiale, seuls treize pays, dont neuf en Europe, détiennent encore la note optimale auprès des trois grandes agences de notation. Les Etats-Unis, dégradés à "AA+" chez S&P, ont toujours, comme la France, la meilleure note chez ses deux concurrentes.

13.12.11

Mais qui veut des anglais en Europe?



Eh ben...pour une fois, je les comprends bien les angliches. Eux, qui n'ont pas voulu de l'€uro, ils se démarquent, now, du "grand bordel" qu'est devenue l'Union €uropéenne. Quitte à faire du capital-néo-libéralisme-sauvage, ils le feront à leur seul profit...Le "continent" continuera à engraisser ses riches, augmenter le nombre des sans-abri et à espérer qu'une révolte n'arrive pas trop vite! Nous espérons exactement le contraire!

25.11.11

Merkozy: La fin de l'€uro - les pauvres gens sont très tristes...


Keystone

Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont dit jeudi à Strasbourg au chef du gouvernement italien Mario Monti qu'un "écroulement de l'Italie amènerait inévitablement à la fin de l'euro". C'est ce qu'a indiqué vendredi le gouvernement italien au sortir d'un conseil des ministres.
Le président français et la chancelière allemande ont "réaffirmé leur soutien à l'Italie, se disant conscients qu'un écroulement de l'Italie amènerait inévitablement la fin de l'euro, provoquant un arrêt du processus d'intégration européenne aux conséquences imprévisibles", selon un communiqué de la présidence du Conseil italien.
Lors du mini-sommet qui a réuni jeudi les trois dirigeants à Strasbourg, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont par ailleurs exprimé leur "confiance" en Mario Monti et leur "conviction de l'engagement" de l'Italie "dans l'effort commun destiné à trouver des solutions à la grave crise financière et économique de la zone euro", a ajouté le gouvernement italien.

13.11.11

Marchkel: Marchés, marchés...ou MERRKADOS!!!




La chancelière allemande Angela Merkel souhaite accélérer la révision du traité régissant le fonctionnement de l'Union européenne et souhaite que les 27 pays membres donnent à ce projet leur feu vert d'ici à la fin de l'année prochaine, a-t-on déclaré, dimanche, de source gouvernementale à Berlin.
La chancelière a marqué des points en octobre en obtenant que l'Union européenne envisage d'amender le traité de Lisbonne, qui a été adopté après plus de huit années de négociations. Selon Angela Merkel, il est cependant nécessaire de réformer ce traité si l'UE veut se doter d'un mécanisme permanent de gestion des crises financières.
L'Allemagne souhaite que des propositions concrètes de réforme du traité soient prêtes au plus tard au printemps 2012 afin qu'une "convention gouvernementale" puisse être convoquée. "Le gouvernement (de Berlin) fait pression en faveur d'un amendement limité du traité afin de donner à l'UE plus de poids face aux États qui négligent les règles budgétaires. (...) Cela devra être réalisé d'ici à la fin 2012", a-t-on déclaré de source gouvernementale allemande à Reuters.

3.11.11

Merkel se moque de la Grèce


En ces heures graves, Angela Merkel n’a pas perdu le sens de l’humour.

Alors que les pays européens redoutent le pire, la chancelière allemande a fait de l’humour sur les Grecs suite à la décision d’Athènes d’organiser un référendum.

Redoutant que l’ensemble de la zone euro s’effondre si la Grèce abandonne la monnaie unique, la presse européenne tirait hier à boulets rouges sur Athènes. La plupart des journaux titraient sur les risques que court le continent, à l’exemple de La Dépêche du Midi: «La Grèce met le feu à l’Europe et au G20», ou de L’Agefi: «La Grèce joue l’avenir de l’Europe sur un coup de dés».

«Nous apprécions les Grecs (…) quand ils se montrent raisonnables», a lancé pour sa part en plaisantant la chancelière allemande, Angela Merkel, à quelques heures d’une rencontre avec le premier ministre grec, Georges Papandréou.

Concrètement, la promesse d’un référendum en Grèce sur l’acceptation ou non du plan de sauvetage financier européen, associé à une politique d’austérité sans précédent, sème le désarroi. «A un moment où l’Europe a le plus besoin de signes de confiance, on est avec ce référendum face à une situation contribuant à de l’insécurité et de l’imprévisibilité», a déclaré le ministre portugais des Affaires étrangères, Paulo Portas.

Georges Papandréou a été convoqué hier soir par les principaux dirigeants européens et le FMI à Cannes (France) pour tenter de ramener le calme à la veille du sommet du G20. Le premier ministre français, François Fillon, a résumé le message qui sera adressé à Georges Papandréou lors de ce minisommet de crise: «Les Grecs doivent dire vite et sans ambiguïté s’ils choisissent ou non de garder leur place dans la zone euro.»

La décision grecque a en effet bouleversé toute la stratégie du groupe des vingt principaux pays riches et émergents (G20) dont les chefs d’Etat et de gouvernement se réunissent aujourd’hui et demain sur la Côte d’Azur avec pour ambition d’éviter au monde de replonger dans le marasme économique.

Quant à Papandréou, il a prétendu hier avoir prévenu ses partenaires depuis quelque temps déjà sur son intention de laisser ses concitoyens décider de leur avenir. En outre, on ignore si ce référendum pourra être organisé. Le premier ministre doit en effet obtenir demain le feu vert de son Parlement pour l’organiser.

Cette Europe-là, on la laisse aux prédateurs!!!

11.9.11

Une semaine cruciale pour la Grèce et la zone euro

Une semaine très tendue attend encore la zone Euro. La faute notamment à l'endettement colossal de la Grèce.
La zone euro va connaître une nouvelle semaine sous haute tension. Les ministres des Finances européens vont tenter de finaliser un deuxième plan de sauvetage crucial pour la Grèce, alors que la crise de la dette ne donne aucun signe d’accalmie et que la zizanie menace au sommet de l’Europe.
LE MATIN - SUISSE