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15.6.11

TRISTE JOURNEE A ANDORRE

Col d'Envalira

LA JOURNEE A TRES MAL COMMENCE AVEC LE TRAGIQUE ACCIDENT D'HELICOPTERE QUI A TUE CINQ ETRES HUMAINS... PEUT-ETRE SIX... SUR ANDORRE A PLANE  TOUTE LA JOURNEE L'ODEUR DU MALHEUR.
JE N'AI PAS ETE  TRES BIEN TOUT AU LONG DE LA JOURNEE. (ENCORE PIRE QUE D'HABITUDE)... LES GENS ONT CONTINUE A VIVRE MAIS, ETAIT PERCEPTIBLE CETTE IDEE DU FATALISME. LE TEMPS, LUI-MÊME, ETAIT AU DIAPASON: LUMIERE JAUNE OCRE QUI SIED SI BIEN AUX JOURS DE TRAGEDIE...
MES PENSEES VONT AUX FAMILLES DES VICTIMES. 

14.6.11

TEXTE. "BEL-AIR" - 5ème chapitre - l'arrivée


 
« BEL-AIR »
(Cinquième chapitre)
L’arrivée

Dès notre approche, j’ai perçu une
Etrange sensation de bien-être;
J’ai tout-de-suite aimé ce petit
sentier, serpentant et protecteur.

Il nous souhaitait la bienvenue
Au milieu d’une extraordinaire
Densité de verdure et parfums.
Et, surtout, l’air pur. Quel accueil !

Le voyage, depuis la ville, s’était
Fait à vélo, en compagnie de mes
Père et oncle. C’était la première
Venue en notre future demeure.



J’ai gardé le souvenir d’un matin
Froid et ensoleillé et des efforts
Que j’ai dû fournir pour ne pas me
Faire lâcher par les deux adultes.

Mais c’était surtout le parfum végétal
embaumant mes sens qui m’a le plus
Impressionné. J’étais dans un état second
Ivre de nature et j’en aurais pleuré de joie.

Allez ! encore un effort, et au virage de
La fontaine, se présentait la montée,
Assez courte, qui nous menait vers
Notre « arrivée ». « Bel-Air », me voici !

(à suivre)
Andorre, le 14 juin 2011.


DESSIN: A BATONS ROMPUS

27-05-2010

13.6.11

PRENOM ROYAL: BON ANNIVERSAIRE SOPHIE-ELISABETH

PRENOM ROYAL

Sophie-Elisabeth Mira…
14 juin 1979, et j’étais
De nouveau « propriétaire »
D’un enfant très beau.

Je l’aimais trop mon jouet,
Car de jouet pour moi c’en
Etait un. Un beau bébé que je
Montrais avec fierté au Monde.

En 1979, je commençais le début
De ma descente aux enfers.
Sans soutien, il fallait que
Quelque chose arrive…et voilà

Je partais à la dérive sans
Savoir sur quelle plage allais-je
M’échouer. Mon père allait
Disparaitre dans 10 ans…

Tu es arrivée, je t’ai aimée et je
T’aime. Partout tu m’accompagnais
Tu étais ma fierté, une raison de vivre ;
Tu étais mon bébé, aimé, accompagné.

Partout chez mes amis je te mettais en
Lumière, et je te présentais comme
« O mamão pequenino ». J’en étais fier.
La réciproque était vraie…

Andorre, le 14 juin 2011.
LOUIS DARNET

Il était grand, costaud, pataud.
C’était Louis du 10 de la rue de
La Paix à Saint-Paul-lès-Dax…
Et notre amitié à duré jusque
A ce qu’une putain de triste nuit,
T’envoie au cimetière du « stade ».
Tu es décédé du côté du « Napo »
En une nuit de brouillard.
J’aurais pu te suivre, ce soir-là
Mais J’étais déjà marié, et la chose
Ne s’est pas faite Je ne l’ai pas su dans
La soirée, sauf que le matin quand on
Me l’a appris, j’ai pédalé sur mon vélo
En état second, les larmes de brouillard
PERLANT MES YEUX..

Andorre, le 13 juin 2011

NB : j’ai tellement à choses à dire sue Louis…

12.6.11

SANTO ANTONIO DE LISBOA - AGORA NA RTPI



Grande festa das Marchas de Lisboa

Muita cor, música e alegria ocupam este domingo à noite a Avenida da Liberdade no grande desfile das Marchas Populares de Lisboa. A festa começa às 21h30 e termina cerca das 03h00.
Tendo como mote o fado, mais de 1500 marchantes em representação de 22 colectividades “alfacinhas” vão dar o melhor de si. Na mira, o título, na posse de Alfama.
Como habitualmente, a Marcha Infantil das crianças da Voz do Operário abre o desfile, que este ano conta com dois convidados especiais: os portugueses Oquestrada e um agrupamento do Reino de Marrocos.
Após as crianças, marcham os comerciantes dos Mercados de Lisboa (participam extra-concurso). Este ano, vão oferecer doces ao público.
Seguem-se as marchas a concurso: Campolide, Madragoa, Penha de França, Olivais, Mouraria, Baixa, Carnide, Bairro Alto, Marvila, Alto do Pina, Bela Flor, Graça, Beato, Castelo, Santa Engrácia, Belém, Alcântara, Bica, Alfama e São Vicente.

VOYAGE DANS LE PASSE. J'AI REVU SAINT-PAUL

VOYAGE DANS LE PASSE.
J'AI REVU SAINT PAUL

Comment vous le dire ?
Sensation merveilleuse,
Je l'ai revue cette ville
A l’âge de mes onze ans.

Quelle mémoire ! Ils étaient là.
Les « Quatre-Chemins » qui
Se faisaient, à notre origine,
Quelques traits sur la route…

L'avenue de Bayonne
En était à ses prémices
Et déjà, l’augure d’un long
Et morne avertissement…

Nous descendions vers
La Pince, mais de lac, rien
Encore, ni la maison que
Nous allions habiter. Rien.

Rien n'existait encore, sinon
Les souvenirs qui affleurent.
Pas de Madame Douet,
Pas de goudron, rien.


Si. quelque chose existait :
le parfum du ruisseau, celui
Des acacias, des carolins et
Des roses qui allaient, comme

Dans un beau boléro,
Entêter une adolescence
Faite de quelques joies et
Beaucoup de souffrances. 


Belle, cette nature qui allait
Devenir notre habitat sauvage ;
Cet air frais différent et pur,
Quel joli commencement…

Le chemin de terre et cailloux
avalé, nous arrivions à cette
Etrange masure qui allait être
A la fois enfer et paradis.

Elle s’appelait « Bel-Air ».

Andorre, le 12  juin 2011.


DESSIN: FUCK THIS WORLD

18-04-2009

TEXTE: ANNIVERSAIRE DE NINI

MON PREMIER BEBE
Nous étions en 1975.
J’avais 24 ans et j’étais heureux.
C’était un 12 juin et ma joie était
Indicible : j’étais père pour la première
Fois. Je me sentais « propriétaire », j’avais
Un bébé, très beau, à la couleur rosée
Qui sied si bien aux beaux bébés.
J’avais une joie intérieure mais non pas
Rentrée ; Egoïste ? oui ! Le miracle avait
Eu lieu et cet enfant si beau était bien à moi.
Cela fait 36 ans et toujours je l’aime la Nini,
Comme lors du jour originel.
Bon anniversaire ma fille.
Andorre, 12 juin 2011.

11.6.11

Texte - Bel-Air - 4

BEL-AIR
(quatrième chapitre)
« L’ogre »

Mon père c’est vrai, était impressionnant !
Taille moyenne, cheveux frisés, coiffés
En arrière, yeux verts et une voix de
Stentor. Tout en lui dégageait cette
Autorité naturelle qui n’admettait aucune
Contradiction. Le genre de personne que l’on
Pouvait souhaiter hair sans problème, et, pendant
Beaucoup d’années, je ne m’en suis pas privé…
J’ai laissé courir mon imagination, créant des
Scénarios où, invariablement, il mourrait et moi,
Héros, je devenais le « chef de la famille ».
A ce sujet, j’avais inventé un crime : l’ « ogre » était
Cloué par les pieds sur une croix en bois de 80 cm, et jeté
Tête la première dans le puits que nous avions creusé.
Mon père avait un caractère très dur, conséquence,
Sans doute des souffrances vécues dans son enfance
A onze ans, mort son père, il est devenu « Chef de famille »,
A alimenté sa mère (Avo Mariana) et ses sœurs, Margarida et Manuela… Sa vie a été rude mais il l’a assumée. Comment ne pas comprendre que sa vie ait été marquée à jamais par cette horreur.
J’y ai pensé et j’y réfléchis tous les jours…
L’instruction m’a permis, peut-être, de ne pas reproduire
L’injustice et les erreurs ressenties.
Pour finir avec ce chapitre, je veux me souvenir
Surtout que l’ « ogre » n’en était pas un. C’était un vrai
Homme, rude, juste et qui avait un défaut dont il ne sera
Jamais responsable :
IL AVAIT DU MAL A COMMUNIQUER.
(Fin du quatrième chapitre)
Andorre, le 11 juin 2011.
JoanMira

Texto - Binario

 
Com toda a simplicidade
Que é a minha, pretendo
Apenas dizer, com este
Cérebro tão complicado
Que nem consigo perceber,
Que me entendo binário.
Sim gosto, ou não gosto,
E ponto assente. Gosto que
Me expliquem ideias elaboradas
Com a maior simplicidade;
Que quase sempre provêm
Da cultura dos sábios que,
Sabendo o que sabem, sabem
Transmitir as coisas sem precisarem
De recorrer a linguagem so 
Compreensível para iniciados.
Isto, vem também a propósito de
Blogues que leio assiduamente,
“En quête de savoir” e que me
Deixam, por vezes, « dans le désespoir »

Narrar, escrevendo, contando
Em poucas palavras o que é
Necessario dizer para não
Aborrecer o leitor, não é dado
(in) felizmente) a qualquer um…

E os há que, com frases complicadas
Por vezes misteriosas, impenetráveis,
Mantêm o segredo da sua
Verdadeira incapacidade.

Andorra, 11 de Junho de 2011.
JoanMira

10.6.11

Texte - Bel-Air (3) - Le Marcel

Vieille maison
BEL-AIR
(troisième chapitre)
Il est temps de revenir
Aux renvois, en parenthèses.
Et donc de remémorer « le Marcel ».
Il a marqué notre enfance de sa
Présence et prestance. C’était un grand
Gars du Nord, costaud et gentil à la fois.
Il parlait de ce qu’il connaissait, à savoir
Essentiellement de la guerre.
Sur le sujet, il était intarissable et, souvent,
Emporté par son élan, il en rajoutait
Sur les « salopards de boches », qui
Massacraient les français qui, comme nous
Le savons, étaient tous de fiers résistants.
En vérité, nous avons appris, bien plus tard,
Que les allemands n’étaient que de simples
Gens envoyés au combat et que les français
Ne résistaient que contre la misère. Sur ce point,
Les « boches » étaient leur plus fidèles alliés…
Mais « le Marcel » en rajoutait. Il avait
Trouvé son public et s’enflammait :
« Vous n’avez pas idée combien j’en ai
Descendu de ces salopards… C’était eux ou moi !»
Répétait-il, s’enthousiasmant au ton de sa voix .
A l’entendre, c’étaient vraiment des barbares
Devenant plus que terrifiants dans
Mon esprit de préadolescent.
Marcel se vantait aussi de sa condition de
Prisonnier. Moi, je rêvassais au répit de ses
Récits et, pendant quelque temps, je
M’évadais…
Andorre, 10 juin 2011.
(à suivre…)
JoanMira

TEXTE - BEL-AIR - 2

BEL-AIR
(Second chapitre)

Nous étions petits (surtout ma sœur)
Et la vie a été rude (surtout pour moi)
Maintes tâches  m’étaient destinées : 
Administratives… à la Sécurité Sociale
Surtout où un jour j’ai dû « interpréter »
Ma mère qui venait chercher « l’ajeant
Pouurr  pétits ».
(Je parlerai d’autres tâches dans un autre chapitre)
Oui l’argent, c’est ce qui
Nous manquait le plus. A la maison, nous
Ne manquions pas du strict essentiel…
Il nous manquait juste la liberté de
Pouvoir ouvrir une armoire et prendre
Des friandises qui nous faisaient envie.
Pas possible, d’ailleurs il n’y en avait pas.
Deuxio, on nous avait même appris
Qu’une porte ne s’ouvrait que sous
Autorisation. C’était une règle avec
Laquelle il ne fallait pas transiger. Et
D’ailleurs, trop occupés à nos « tâches »
Nous n’y pensions même pas. Ce n’est
Pas l’envie qui nous manquait, mais nous
Etions terrorisés à l’idée de ce que « l’ogre »
Pouvait nous imposer comme punition…
Et ainsi, avons-nous vécu dans l’interdit.

J’ouvrirai, sans doute, un chapitre entier
Sur « l’ogre » qui, n’en était pas un. Il a
Beaucoup souffert dans sa jeunesse et n’a
Pas su ne pas reproduire ses tourments…
(Fin du 2ème chapitre).

Andorre, 10 juin 2011.



POETAS


Lés a lés

A cantar de lés a lés
Atravessa o mundo inteiro.
Verás, em todo o estrangeiro,
Todos te dirão quem és.

Há lá coisa mais bonita
Que um português de samarra
Embarcar com a guitarra
No seu saquito de chita!
Foi sempre assim, acredita,
Mal que a gente pôs os pés
Nos sobrados dum convés
Sentimos da Pátria a imagem
E vamos toda a viagem
A cantar de lés a lés.

Vai do mundo a qualquer parte
E verás em todo o mundo
Do teu Portugal jocundo
Vestígios do seu estandarte !
O teu país foi na arte
De navegar o primeiro,
Como não há marinheiro
Que não cante o triste fado,
O fado desde soldado
Atravessa o mundo inteiro.

Sobre a madeira de um barco
Foi à Ilha da Madeira,
A descoberta primeira
Do nobre Gonçalves Zarco.
Mas como o prémio era parco
Para um génio aventureiro,
O fado que era troveiro
Vai do Brasil a Ceilão,
Pedaços desta canção
Verás em todo o estrangeiro.

Em África impõe a lança,
Na Índia lança vontades,
E deixa loucas saudades
No Cabo da Boa Esperança.
Na tormenta, na bonança,
Esta canção que se fez
P'ra o coração português
Achou sempre o mundo estreito,
Canta-a com a guitarra ao peito,
Todos te dirão quem és.
LINHARES BARBOSA
Andorra, 10 de junho de 2011