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16.6.12

Conflit étudiant à Quebec


Jean Charest soutient qu’il n’a jamais perdu le contrôle du conflit étudiant, mais admet qu’il n’avait pas anticipé l’ampleur de la crise qui en a découlé.
« On n’a pas échappé le conflit étudiant… il faut être deux pour s’entendre », a lancé le PM après avoir dressé le bilan des travaux parlementaires ajournés hier à Québec.
À nouveau, il a entièrement jeté le blâme sur les associations étudiantes pour le conflit qui perdure et qui a entraîné une série de manifestations quotidiennes, principalement à Montréal, dont certaines ont dégénéré. « Si on avait eu devant nous des gens avec qui on aurait pu régler rapidement, mais on n’a pas été dans ce scénario », a-t-il avancé, répétant qu’il avait tout fait pour arriver à la conclusion d’un accord.
« On ne s’attendait certainement pas à voir devant nous des gens avec qui il était impossible de venir à une entente… C’est pas mal l’essentiel de ce qu’on a vécu. Nous avons tendu la main à plusieurs reprises et elle a toujours été refusée », a dit Jean Charest.
Pour décrire le cul de sac dans lequel il dit s’être retrouvé, il a rappelé la menace qu’aurait formulée en pleines négociations un représentant de la CLASSE.
« Quand les représentants des associations étudiantes font des menaces directes sur l’organisation du Grand Prix de Montréal, dans une séance de négociation, ça en dit pas mal sur le contexte dans lequel nous avons du travailler. »
À qui la rue?
Questionné à savoir s’il avait sous-estimé l’ampleur de la contestation qui s’exprime dans la rue, le PM a admis qu’il n’avait pas anticipé pareille crise.
« Je vais vous retourner la question. Je n’en ai pas rencontré un parmi vous encore qui m’a dit qu’il avait vu tout ça venir. Ni chez vous ni ailleurs », a-t-il répondu.
Carré rouge, violence et intimidation
Puis, après que sa ministre de la Culture, Christine Saint-Pierre, eut dû s’excuser d’avoir associé le carré rouge à la violence et à l’intimidation, le PM a été appelé à se prononcer sur la même question.
« Nous respectons le fait que des citoyens ont le droit de porter le carré rouge, mais on s’attend à ce que chacun se lève et parle lorsqu’il y a des gestes d’intimidation et de violence », accusant à nouveau la chef péquiste, Pauline Marois, de ne pas avoir été « à la hauteur » à cet égard.
M. Charest a même accusé la chef de l’opposition officielle d’avoir des convictions à géométrie variable. « Le carré rouge, elle l’enlève dépendamment des personnes à qui elle parle », a affirmé le premier ministre.

L'image du jour 16-06-2012

Une éclipse solaire rare, un "anneau de feu"Une éclipse solaire rare, un
Le soleil avait rendez-vous avec la lune au dessus de la terre pour un évènement astronomique très rare, une éclipse solaire qui forme un anneau de feu. L’Asie et de l’Amérique du nord ont profité de cette belle et éphémère union. REUTERS/Issei

Le ton monte entre Berlin et Paris


La chancelière allemande, Angela Merkel s'est emportée ce vendredi contre "des solutions rapides, comme les euro-obligations" soutenues par la France. Elle a regretté le "manque de confiance entre les acteurs" européens, à quelques jours d'un scrutin crucial en Grèce et de la réunion du G20 au Mexique.
Un mois précisément après leur première rencontre officielle à Berlin, il semble que le coup de foudre soit bel et bien passé entre les dirigeants allemands et français. Dans un contexte d'incertitude croissante en Europe, avec le vote grec dimanche et la situation bancaire espagnole, le dialogue se tend entre les responsables politiques des deux premières puissances économiques de l'Union européenne. Ce vendredi, lors d'un discours devant la fédération des entreprises familiales allemandes, la chancelière Angela Merkel tempête. "Il y a un faux débat qui est apparu, opposant la croissance et la rigueur budgétaire. C'est n'importe quoi", a-t-elle lancé dans une allusion à la position française qui défend la relance de la croissance économique dans la zone euro. La chef du gouvernement allemand a en outre regretté le "manque de confiance entre les acteurs". Son pays "ne se laissera pas convaincre par des solutions rapides comme les euro-obligations", a-t-elle réaffirmé, lançant en guise d'avertissement: "La médiocrité ne doit pas devenir l'étalon".
La veille, devant le Bundestag, la chancelière a une fois de plus rejeté la création d'euro-obligations qui mutualiseraient les dettes. Une solution prônée par la France. Par ailleurs, son gouvernement préfère la mise en place, dans un premier temps, d'une union bancaire, avec la création d'un fonds commun de recapitalisation, qui serait alimenté par les banques elles-mêmes, en plus du Mécanisme européen de stabilité (MES). Mais, concernant ce mécanisme, des divergences subsistent avec la France, qui voudrait étendre ses compétences et lui accorder une licence bancaire afin de lui permettre de recapitaliser directement les établissements qui rencontrent des difficultés.
Angela Merkel prépare le G20
En France, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait conseillé jeudi à son homologue de ne pas "se laisser aller à des formules simplistes" après les propos de la Chancelière devant les députés allemands. Elle y abordait le G20 au Mexique des 18 et 20 juin en refusant que son pays porte seule le poids de la crise européenne. "Oui, l'Allemagne est forte, elle est le moteur de l'économie et le pôle de stabilité en Europe", avait-elle lancé. Mais "tous les paquets (d'aide) résonneront dans le vide si on surestime les forces de l'Allemagne.
Ce vendredi, lors d'un déplacement à Nantes, il a semblé vouloir calmer le jeu."Il faut se dire les choses, avec respect, mais avec sincérité, et avec un objectif, c'est de trouver ensemble la solution", a-t-il déclaré. Le chef du gouvernement a en outre affirmé que la franchise "est nécessaire entre partenaires, je dirais aussi entre amis, c'est vrai en particulier avec l'Allemagne".
Jean-Marc Ayrault : "Il y a des choses qui avancent"
Le Premier ministre a ajouté qu'il fallait "trouver des initiatives fortes pour la croissance, pour mettre en place des mécanismes de stabilité financière plus efficaces pour que les marchés financiers ne fassent pas la loi". "Il y a des choses qui avancent déjà, par exemple la mise en place d'une taxe sur les transactions financières pour lutter davantage contre la spéculation, qui apporterait des recettes", a estimé Jean-Marc Ayrault.
"Il y avait des blocages, qui sont en train de se lever. C'est en tout cas l'impression que j'ai en tout cas des échanges que j'ai pu avoir avec les Allemands et notamment les Socio-démocrates, mais pas seulement eux". Mercredi, des membres du SPD - des représentants de l'opposition allemande - avaient été invités à l'Elysée. Et le lendemain, François Hollande s'est rendu à Rome pour rencontrer le président du Conseil italien Mario Monti, et afin de tenter de présenter avec lui un front commun pour résoudre la crise européenne.
Dans ce contexte, le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy a décidé d'organiser ce vendredi à 16 heures une conférence vidéo avec les dirigeants allemand, français, britannique et italien, afin de préparer la réunion du G20 organisée lundi et mardi au Mexique.
LA TRIBUNE

Législatives: Voici les enjeux et derniers sondages



Majorité absolue pour le PS?
S'il n'y a pas eu de tsunami rose au premier tour, cela n'empêchera pas forcément le PS de réaliser un très beau au second tour. La question qui se pose est celle de la majorité absolue. Le PS seul parviendra-t-il à décrocher 289 sièges dans l'hémicycle? Selon une projection Ipsos Logica pour France Télévisions, le PS et ses seuls alliés divers gauche (DVG) pourraient tabler sur 284 à 313 sièges. Les chances sont donc importantes.
Un groupe parlementaire pour les Verts?
Plus largement, la gauche parlementaire remporterait entre 324 et 364 sièges au second tour. Si les écologistes obtiennent 15 sièges, ils pourront former un groupe à l'Assemblée nationale, avec tous les avantages financiers et logistiques que cela comporte. Selon les dernières projections, le parti Europe Ecologie-Les Verts décrocherait entre 14 et 20 élus. Inutile de dire que pour les Verts, l'enjeu est là : 15 sièges minimum.
Une gifle électorale anticipée pour Ségolène
Oublions un moment le feuilleton politique du tweet de Valérie Trierweiler. Depuis dimanche, tout porte à croire que Ségolène Royal perdra le second tour dans une circonscription de Charente-Maritime (La Rochelle) traditionnellement à gauche. En cause? Un parachutage imposé de l'ancienne candidate à l'Elysée, une division au sein du PS et une droite qui soutient le dissident socialiste. Selon un sondage BVA pour Le Parisien, la candidate socialiste accuse un retard de 10 points sur son rival Olivier Falorni. Le candidat dissident l'emporterait donc dimanche avec 55% des voix, contre 45% pour la présidente de la région Poitou-Charentes qui se voyait déjà à la tête de l'Assemblée nationale.
Bayrou, le naufrage confirmé?
Au premier tour, François Bayrou n'a rassemblé que 23,6 % des électeurs sur sa liste, contre 34.9% pour la socialiste Nathalie Chabanne et surtout 21.7% pour Eric Saubatte (UMP). C'est une triangulaire de la mort pour le président du Modem, qui joue ici également l'avenir de sa vie politique. François Bayrou paie ainsi son soutien à François Hollande au second tour de la présidentielle, ainsi que sa présence de plus en plus rare dans sa région suite à de très longs mois de campagne présidentielle.
Le FN fera-t-il son retour dans l'hémicycle?
Première élection, première victoire? Parmi les favoris FN encore en lice, la candidate Marion Maréchal-Le Pen pourrait l'emporter d'une courte tête sur le député UMP sortant, Jean-Michel Ferrand, avec 36,5% contre 34,5%, dans la 3e circonscription du Vaucluse (Sondage BVA). La petite-fille de Jean-Marie Le Pen bénéficierait ainsi du maintien, lors de cette triangulaire, de la socialiste Catherine Arkilovitch, classée troisième dans le sondage avec 29%.
Au FN, on suivra également de très près les scores de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont et ceux de Gilbert Collard dans le Gard. La présidente du Front national part avec une avance de plus de 20 points (42,26 %) sur le socialiste Philippe Kemel (23,76 %). Elle a peu de chances de l'emporter, car son adversaire bénéficie du soutien de tous les autres partis, celui de Jean-Luc Mélenchon en tête (21.46% au premier tour). Seul espoir pour Marine Le Pen : une abstention forte.
Dans le Gard, Gilbert Collard avait créé la surprise au premier tour mais ne devrait pas gagner, même s'il est en tête d'une triangulaire FN/PS/UMP, face à la candidate socialiste. Gilbert Collard accuse l'UMP de se maintenir afin d'empêcher le célèbre avocat d'entrer à l'Assemblée nationale.
Morano et Guéant... la Sarkozie menacée?
Enfin, les scores des fidèles sarkozystes Nadina Morano et Claude Guéant seront regardés de près. La première doit faire face à Toul à un second tour PS-UMP très serré, d'autant que le candidat malheureux du FN appelle à "faire battre Morano". Pour sa part, l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant est en ballotage défavorable face à un dissident UMP. Ce dernier n'a jamais accepté le parachutage de Guéant, qui se frotte aux votes des électeurs pour la toute première fois.
LA LIBRE BELGIQUE

15.6.12

Je dédie ces mots à mes enfants, Nini, dont c'était l'anniversaire le 12, Sophie (le 14), Daniel et Titi...



JOLIS TEMPS DISPARUS


Petit à petit s’est délité

Le sentiment merveilleux

Du bonheur quotidien, de

Ces joies belles et fugaces

Qui emplissaient la vie

Qui rendaient heureux sinon

Insouciant.



Les jours se succédaient

Paisibles et innocents

Entrecoupés, ca et là de

Petits évènements communs

De la vie jolie et simple

Des gens heureux, sans

Histoire.



Les amis qui s’invitaient

La voiture souvent en panne

La télé en noir et blanc

Pas de téléphone portable

Pas de « toile » à l’horizon

Les fins de mois difficiles, mais

L’amour.



Tendresse de ses parents,

L’arrivée de petits êtres souriants

Beaux et innocents qui allaient

Être enfants, adolescents

Le bonheur de Papy et Mamy

Dernière joie à l’aube de la vie

Attendrissant.



La fête toujours présente, régnait

Pas de journée sans amis, sans famille

Ou alors, la Terre s’arrêtait un temps

Pour repartir de plus belle comme

Pour rappeler qu’il fallait vivre, vite

Sans se retourner dans une folle

Farandole.



Et, soudain, la vieillesse... Le matérialisme

ne se nourrit point d’idéaux. La rêverie

n’aide pas à être mais, parfois, à paraître un

Être, étrange se situant à l’orée d’un Univers

Bizarre, souvent honni  par la Communauté.

Mais, se souvenir du temps joli cela fait du

Bien.



Andorre, 22 juillet 2010 – Rio de Janeiro, 2 de fevereiro de 2012  - Rio de Janeiro, 14 de junho de 2012



JoanMIRA

14.6.12

PORTUGAL: les footballeurs ne méritent pas notre admiration


Cristiano Ronaldo. Dessin de Dario, Mexique.

La chronique antifootball d'un fan de football. Malgré sa passion, l'écrivain João Tordo exhorte ses compatriotes à se détourner d'une sélection nationale inutile, constituée de millionnaires déconnectés des souffrances d'un pays en crise profonde.

Il y a quelques jours, 2 000 supporters indignés protestaient à l’entrée du stade municipal d'Obidos [ville du nord de Lisbonne] car ils n’avaient pas été prévenus à temps qu’il fallait acheter un billet pour voir s’entraîner l’équipe nationale portugaise. En lisant cette information, je me demande si tout cela est réel. Selon les statistiques, 10 à 20 % de ces supporters doivent être au chômage, les autres sont soit des retraités, des enfants ou des travailleurs qui ont manqué une demi-journée de travail pour assister à un entraînement. Encore une fois, est-ce bien réel ?

Je n’ai pas souvenir d’une époque où le football ait eu au Portugal l’importance que nous lui accordons aujourd’hui. La tenue de l’Euro, après un championnat local inintéressant et une Liga [le championnat espagnol] suivie avec intérêt comme s’il s’agissait d’une compétition portugaise, est un cadeau pour le gouvernement : des millions de Portugais vont pendant un mois se désintéresser des sujets essentiels. Place à notre drogue par excellence grâce à 22 joueurs bienheureux, à moitié analphabètes, aussi inquiets de la situation du pays que je le suis s’agissant de l’influence des rayons gamma sur le comportement des pâquerettes.

Notez la disparité : 20 et quelques individus qui ne contribuent en rien à aider le pays à affronter la situation difficile qu’il traverse ; qui, dans leur grande majorité, vivent dans d’autres pays ; qui n’ont pas les mêmes salaires que nous et ne partagent pas nos inquiétudes ; et que nous suivons seconde après seconde, comme si notre vie en dépendait.

Je suis désolé d’écrire une chronique antifootball, mais je pense qu’elle est nécessaire. Il y aura des centaines de chroniqueurs qui écriront sur les vertus et les défauts des footballeurs de la sélection – Untel est en forme, Untel a la meilleure frappe, Untel est le meilleur capitaine. Sur ce sujet, je n’ai aucune idée précise. Ce qui me laisse sans voix par contre, c’est que, alors que les Portugais tolèrent de moins en moins l’exhibition effrénée du luxe – chez les politiques ou les dirigeants d’entreprise par exemple –, nous continiuons à ne pas nous soucier des caprices des footballeurs.

Pour les défendre, il existe un argument récurrent, néolibéral, une véritable escroquerie, appelée ‘méritocratie’ : l’homme mérite de gagner ce qu’il gagne. Mais personne ne mérite de gagner 500 euros par mois [le smic est de 485 euros au Portugal], comme personne ne mérite d’en gagner 1 million ; les chiffres sont totalement relatifs et absurdes. Un ouvrier travaille beaucoup plus d’heures qu’un footballeur ; le premier gagne 500 euros, le second des centaines de milliers d’euros par mois. Où est la méritocratie là-dedans ? Nulle part, évidemment. Un serveur n’a pas eu la possibilité d’étudier, contrairement à un banquier ; l’un sera relativement pauvre toute sa vie, l’autre s’enrichira tout au long de sa carrière. Méritocratie : la justification pour la richesse des uns et la pauvreté des autres.

Face à des joueurs qui arrivent à l’entraînement en hélicoptère, avec des bijoux ayant plus de valeur que nos maisons, recevant des salaires de millionnaires payés par des entités privées qui s’alimentent de l’argent difficilement gagné par les supporters – ceux dont la méritocratie n’a que faire –, il n’est pas difficile de comprendre que l’on veut nous vendre chat en poche. Télés, radios et Internet vont être inondés par l’Euro 2012, offrant ainsi un mois de ‘congé’ à ceux qui gouvernent (mal) le pays. En ce qui me concerne, je le regrette.

J’aime le foot. Mais les temps ont changé : je me sentirais comme un traître si je me mettais à soutenir aveuglément un groupe d’individus qui ne partagent pas nos difficultés et qui ne représentent le pays que lorsqu’ils chaussent une paire de crampons. Nous, nous le représentons tous les jours, à travers notre travail, notre sueur, notre capacité de souffrance, et même un certain sens de l’humour. Pour cette raison, en terminant cette chronique, j’imagine le contraire, pour une fois : les footballeurs de la sélection faisant la queue pour avoir un billet, applaudissant, écharpe au cou, les citoyens qui les applaudissent en permanence et les soutiennent. Voilà qui, à notre époque, serait juste.

Le Portugal dans la difficulté gagne logiquement


Les Portugais ont cru voir la victoire leur échapper après le doublé de Bendtner. Mais ils se sont imposés 3-2 au finish. (Reuters)

Malgré un Cristiano Ronaldo décevant, la Seleçcao conserve une chance de se qualifier grâce à sa victoire in extremis (3-2) face à des Danois toujours en lice.

Cinq buts et, même si la partie a manqué parfois de rythme, le public de Lviv a assisté à de nombreux rebondissements lors de ce Portugal-Danemark (3-2) qui relance les partenaires de Cristiano Ronaldo après leur défaite initiale face à l'Allemagne. D'entrée, les Danois se sont installés sans crainte dans le camp portugais, comme lors de leur première rencontre de l'Euro face aux Pays-Bas (1-0). Les complexes face aux ''gros'', les hommes de Morten Olsen ne connaissent pas. Dès la 4e minute, le meneur de jeu Eriksen adresse le premier tir de la partie et, rapidement, Pepe se signale par deux tacles pour soulager son camp. Pendant ce temps, Ronaldo sommeille : premières feintes à la 12e min et première frappe, écrasée, six minutes plus tard. Pour le coup franc qui suit (21e), le Madrilène atteint les tribunes. Peu à peu, le danger se rapproche du but du portier danois Andersen.

Déjà intraitable derrière, Pepe surgit au premier poteau sur un corner de Moutinho (1-0). Flanc droit, Nani touche peu de ballons mais vise juste. La preuve à la 36e minute, quand Postiga convertit sous la barre un service idéal du Mancunien (2-0). Engourdis et imprécis dans les transmissions, les Danois vont-ils poursuivre sur ce rythme ? En tout cas, ils se montrent réalistes quand la défense portugaise se fige sans raison (41e) et permet à Bendtner, bien servi par Krohn-Dehli, de marquer le 5e but de sa carrière face au Portugal (2-1).

Match sans guère de rythme ni exploits individuels, surtout pas de la part de Cristiano Ronaldo, décidément loin de sa forme du Real Madrid.En seconde mi-temps, Rouges et Blancs se neutralisent . Match sans guère de rythme ni exploits individuels, surtout pas de la part de Cristiano Ronaldo, décidément loin de sa forme du Real Madrid. Deux fois seul devant Andersen, il échoue, comme pétrifié. Bronca dans les tribunes. Le Danemark aussi a sa vedette, et il peut compter sur elle. Sur un long centre venu côté droit, Nicklas Bendtner smashe le ballon de la tête (2-2). Mais le numéro 11 danois ne sera pas le héros du jour. La faute au surpuissant Varela, entré comme une furie peu avant, et auteur d'une frappe surpuissante au ras du poteau (87e). Le prochain Portugal-Pays-Bas promet le feu aux supporters des deux pays.
C. LARCHER, à Lviv.
L'EQUIPE

12.6.12

Pratiques policières au Quebec

La police de Montréal a procédé à 130 arrestations au cours des quatre derniers jours, a confirmé le chef Marc Parent, à l’occasion d’un point de presse, lundi matin.
Ces arrestations sont survenues en marge du Grand de Prix de Formule 1, événement pour lequel la surveillance policière a été grandement accrue à Montréal et dans certaines villes avoisinantes.
M. Parent a précisé que les arrestations ont été faites «pour différentes raisons, c’est-à-dire méfait, voies de fait sur un policier, menaces, entrave, possession de matériel incendiaire, agression armée, vol, règlements municipaux. Il y a aussi huit véhicules du service de police qui ont été endommagés.» Parmi ces arrestations, 43 ont été effectuées dans la seule journée de dimanche, alors que plusieurs actions étaient prévues de la part de différents groupes de manifestants opposés à la hausse des frais de scolarité ou aux valeurs véhiculées par le Grand Prix du Canada.
En ce qui concerne les 34 personnes arrêtées de façon préventive, dimanche, dans le périmètre de sécurité de l’événement, aucune accusation n’a finalement été déposée. Selon Marc Parent, ces arrestations ont été effectuées «uniquement sur la base de motifs raisonnables».
Très présents dans les stations de métro montréalaises, les policiers ont également refusé l’accès à 50 personnes sur un total d’environ 250 000 usagers en quatre jours.
Dans l’ensemble des personnes interpellées, certaines détenaient sur eux «des bâtons, des briques, des roches, des imitations d’armes à feu et des pièces pyrotechniques». Divers objets ont été saisis par le SPVM tels qu’un plan du centre-ville de Montréal fait à la main, une barre à clous, des pièces pyrotechniques et une arme artisanale confectionnée à partir de la lame d’une scie.
Pas de profilage selon Marc Parent
Questionné au sujet des fouilles systématiques sur les personnes portant le carré rouge, M. Parent a indiqué que le SPVM ne faisait pas de profilage politique et que le carré rouge n’était pas symbole de violence pour eux.
«Entre autres sur les usagers qui se sont fait demander de faire fouiller leur sac, environ une cinquantaine de personnes, certaines d’entre elles n’arboraient pas le carré rouge, au-delà de la moitié, a souligné M. Parent. Certains autres avaient un carré rouge et ont eu accès aux festivités du Grand Prix.» M. Parent a toutefois mentionné que le service allait revoir ses façons de faire dans les prochains jours et qu’il n’est pas impossible que certains cas nécessitent une intervention.
Plus tôt, la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) a dénoncé le travail des policiers au cours des derniers jours et des dernières semaines, notamment les fouilles systématiques ainsi que les arrestations préventives effectuées.
La CLASSE souhaite qu’un organisme indépendant ainsi que la Commission des droits de la personne fassent enquête sur les pratiques policières employées.
LE JOURNAL DE MONTREAL

Résultats législatives France: Trois députés FN pour un possible retour à l'Assemblée nationale


Pas de vague bleu marine à l'horizon, mais une certitude : le Front national a franchi dimanche une nouvelle étape dans sa stratégie de normalisation politique et s'est désormais installé durablement sur la troisième place du podium électoral. Après le succès de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle (17,9% des voix), le Rassemblement bleu marine (et sa principale composante, le Front national) a séduit 13,77% des électeurs dimanche lors du premier tour des élections législatives. Il a largement devancé le Front de gauche (6,94%), EELV (5,57%) ou encore le MoDem (2,33%) qui s'est littéralement effondré.
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Lundi matin, la présidente du Front national a annoncé que les candidats du Rassemblement bleu marine se maintiendraient dans la totalité des 61 circonscriptions où la formation politique a réussi à accéder au second tour du scrutin, y compris en ce qui concerne les 32 triangulaires. « Le principe est le suivant : nous nous maintiendrons évidemment dans toutes les circonscriptions où nous sommes arrivés au second tour », a déclaré Marine Le Pen. Reste à savoir où le parti d'extrême droite a des chances de l'emporter et de faire, par la même occasion, son retour à l'Assemblée nationale d'où il est absent depuis 1988 (mis à part le passage fugace de Jean-Marie Le Chevallier dont l'élection en 1997 a été invalidée l'année suivante).

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8.6.12

Quebec: quand les policiers rusent...


manifestation montreal
Environ une heure avant le début du tapis rouge du Grand Prix, en début de soirée jeudi, une centaine de manifestants ont été pris en souricière par les policiers, après avoir poussé les barricades à l’intersection des rues des Seigneurs et Notre-Dame, dans le secteur de Griffintown, à Montréal.
Environ 50 minutes plus tard, les policiers ont laissé partir les manifestants qui n’avaient pas été arrêtés. Dans les cris de joie, les personnes relâchées ont quitté les lieux en masse, empruntant Notre-Dame, vers l’est. De nombreux doigts d’honneur ont été faits aux policiers.
Peu après 18 h 30, une foule d’environ 400 personnes défilaient sur la rue Guy, vers le nord.
Selon Simon Delorme, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), les manifestants encerclés par les policiers étaient en «détention temporaire».
Les policiers ont en effet décidé de procéder à des arrestations ciblées plutôt qu’à une arrestation de masse. «Nous arrêtons certains suspects», pouvait-on lire sur la page Twitter du SPVM vers 18 h.
Une dizaine d’individus auraient été arrêtés pendant l’opération souricière.
À 18 h, les manifestants s’étaient d’ailleurs liés en une chaîne humaine afin d’empêcher d’autres arrestations.
Plusieurs manifestants pris en souricière étaient vêtus de noir et masqués. Lorsqu’ils se sont retrouvés coincés par les forces de l’ordre, certains ont rapidement enlevé vêtements foncés et masques.
Pendant ce temps, des centaines de personnes manifestaient à l’extérieur de la souricière.
À l’intersection du boulevard Georges-Vanier et de la rue Notre-Dame, une centaine de personnes mécontentes ont démontré un comportement plus agressif. Les manifestants ont tout renversé sur leur passage, notamment les bornes de signalisation. Ils auraient même lancé des pierres.
Le rassemblement avait débuté peu avant 17 h, à proximité de l’Arsenal, sur la rue William, où se déroulait le bal d’ouverture du Grand Prix de Formule 1.
Dans les rues avoisinantes, la présence policière était des plus importantes, alors que le SPVM collaborait avec la Sûreté du Québec ainsi qu’avec des compagnies de sécurité privées. Le déploiement de forces policières se faisait bien sentir dans le secteur.
Au Café Aléatoire, situé sur la rue Notre-Dame, les clients demeuraient souriants, malgré les événements. Ils étaient d’ailleurs assez impressionnés de voir le nombre de policiers sur place.
«Je n’ai pas peur pour ma sécurité ou celles de mes clients. Je fais confiance aux manifestants», a affirmé la propriétaire du restaurant, Tara.

7.6.12

France: Majorité absolue pour le PS ?



Selon un sondage OpinionWay-Fiducial pour Les Echos et Radio Classique, le parti socialiste pourrait décrocher la majorité absolue à l'Assemblée nationale, une première depuis 1981. Le PS pourrait donc gouverner sans avoir besoin du soutien du PC et de EELV. Ces derniers obtiendraient respectivement de 18 à 22 sièges et de 16 à 22 sièges.

D'après ce sondage, le PS et les Radicaux de gauche obtiendraient de 290 à 320 sièges sur 577. Il en faut 289 pour décrocher la majorité absolue. Bruno Jeambart, directeur général adjoint d'OpinionWay, explique cette possible vague rose par une démobilisation de l'électorat de droite. De plus, 55% des sondés estiment qu'une cohabitation serait une mauvaise chose.

Le FN devrait lui aussi réaliser un très bon score avec 16% des voix annoncées par ce sondage. Il pourrait obtenir de 0 à 4 sièges. Pour OpinionWay, ce renforcement du FN se fait au détriment de l'UMP, qui y perdrait de précieuses voix. D'après les projections de l'institut, l'UMP obtiendrait de 209 à 247 sièges.

OpinionWay estime que la participation devrait être de 61%, comparable à celle de 2007 (60,4%) et inférieure à celle de 2002 (64,4%).
Le Figaro
Ben, si c'est Le Figaro lui-même qui le dit...

France: La gauche devrait profiter du rejet de la cohabitation - Sondage


Palais Bourbon, Assemblée nationale.

Selon les estimations de l'institut CSA, la gauche atteindrait les 45,5% des suffrages au premier tour des législatives...
La tendance ne s’inverse pas, au contraire. De plus en plus de Français indiquent qu’ils voteront pour un candidat de gauche au premier tour des élections législatives. Avec 45,5% des intentions de vote (soit une hausse d’un demi-point par rapport à la semaine dernière), la gauche se rapproche de son record historique, atteint en 1988 avec 49,2% des voix, rappelle Jérôme Sainte-Marie du département Opinion de CSA.
La droite, elle, est largement devancée avec 33% des intentions de vote. Autre signal: dans leur majorité, les Français continuent de souhaiter qu’il n’y ait pas de cohabitation (48% contre 43%). Le niveau d’intérêt pour la campagne est très fragile: seuls 57% des Français disent s’y intéresser, contre 61% le 12 juin 2007, juste avant le premier tour.

La participation s'annonce faible

Ce désintérêt est plus fort de dix points chez les électeurs de droite que ceux de gauche, «comme s’ils anticipaient la défaite», souligne Jérôme Sainte-Marie. «C’est sûr qu’on ne va pas gagner, confie un cadre de l’UMP. Mais il n’y aura pas pour autant de vague rose. François Hollande l’a tuée en ne respectant pas Nicolas Sarkozy lors de la passation de pouvoir.» L’électorat bayrouiste opère d’ailleurs un basculement en étant 53% à espérer une majorité de droite à l’Assemblée, et donc une cohabitation. «Ils ont peur de la pression fiscale», croit savoir Jérôme Sainte-Marie.
Autre élément susceptible d’amoindrir la victoire de la gauche: la participation qui s’annonce faible. Autour de 60%, selon plusieurs sources. Ce qui devrait réduire le nombre de triangulaires puisqu’un candidat a besoin de recueillir au moins 12,5% du nombre d’inscrits pour pouvoir se maintenir au second tour. Un scénario qui handicapera le FN. Et donc le PS qui aurait pu profiter de la multiplication des confrontations tricéphales.

Euro : dernier verre au bar du "Titanic" ?





Qui parle pour l'euro ? Qui incarne l'union monétaire européenne ? Quelle personnalité de stature internationale court d'un média à l'autre pour rassurer investisseurs et épargnants ? Personne.
On n'en veut ici ni à Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, ni à Jean-Claude Juncker, le patron de l'Eurogroupe, gens sérieux. Mais, en tant que porte-parole potentiels de la monnaie unique, ils sont inaudibles.
Dans les turbulences bancaires espagnoles et dans les remous de l'interminable tragédie grecque, la zone euro paraît sans direction. Elle tangue d'une crise à l'autre, tenue à Londres, à Washington et ailleurs pour responsable d'un climat de défiance générale qui pèse sur la croissance mondiale.
Le placide Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne (BCE), l'a dit le 31 mai à Bruxelles : les gouvernements des dix-sept pays membres de l'euro donnent l'impression de ne pas savoir où ils vont. Voilà deux ans qu'ils colmatent les brèches dans le mur d'une monnaie unique s'effritant au fil des maux qui l'assaillent. Ils vont de sommet en sommet - le dernier toujours présenté comme le "der des ders", fournissant enfin à l'union monétaire les instruments nécessaires non pas au fonctionnement optimal d'une zone monétaire, ce serait trop demander, mais à sa survie.

Charest sur la défensive!


charest

Geneviève Lajoie
Photo Jean-François Desgagnés
«Le Grand prix devrait bien se passer. Il n'y a pas de raison pour lesquelles quelqu'un devrait perturber le Grand prix, c'est une activité économique qui est importante, je pense que sur le plan touristique, c'est l'évènement le plus important au Canada, pas uniquement pour Montréal et pour le Québec et quand on s'attaque au Grand prix, ce n'est pas au gouvernement du Québec que les gens s'attaquent, c'est à tous les Québécois», a-t-il déclaré jeudi matin, à l'entrée d'une réunion du caucus des députés libéraux à l'Assemblée nationale.
Le cocktail d'ouverture du Grand prix jeudi soir est une cible annoncée des manifestants. Sur le site web de la CLASSE, la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) appel au rassemblement jeudi soir à compter de 17h.
«Le Grand Prix, ce sont des millions de retombées économiques pour les plus riches. Nous ne nous en prenons pas aux travailleuses et travailleurs, qui n'empocheront que les quelques pinottes nécessaires à leur survie économique. Contre l'élite capitaliste !», peut-on lire sur le site web.
La soirée sera animée. Une autre manifestation nue est aussi prévue à compter de 19h30.
«Nous vous invitons à vous joindre à la plus GRANDE manifestation nue de l’Histoire du Québec! Les valeurs sexistes, non-environnementales, élitistes et économiques qui sont véhiculées par ce type d’événement entrent hautement et directement en confrontation avec celles défendues par le mouvement étudiant», peut-on lire dans la description de l'évènement.
La police de Montréal a frappé un grand coup jeudi aux aurores, à quelques heures du Grand prix. Onze personnes étaient ciblées. Huit perquisitions devaient être effectuées, soit sept à Montréal et une à Longueuil, en lien avec des évènements survenus dans le cadre du conflit étudiant. La fille d'Amir Khadir a été arrêtée et le domicile du député de Québec solidaire est l'objet d'une perquisition.
Le ministre Robert Dutil a refusé de faire un lien direct entre l'ouverture du Grand prix et les perquisitions. «Les policiers font leur travail», a-t-il martelé. «J'imagine, et tout le monde se doute bien que les policiers étaient aux aguets puisqu'il y avait des menaces assez explicites concernant le Grand prix», a-t-il tout de même convenu.
Le ministre Raymond Bachand n'a pas caché sa joie. «Quand des gens viennent saccager des bureaux de députés, des universités, des collèges, bien on espère toujours comme citoyen que la police trouve les coupables», a-t-il expliqué.
LE JOURNAL DE MONTREAL

France - Législatives: il faut donner une majorité à la gauche


Législatives: pour Ayrault et Aubry à Lille, le changement de vote, ce n'est plus maintenant

Le Premier ministre et la première secrétaire du PS ont appelé les électeurs à faire preuve de cohérence, en confirmant le vote du 6 mai en faveur de François Hollande. Devant 2000 personnes, à Lille, le duo a ainsi clos la campagne législative avant le premier tour. Reportage.
Entre le match aller à Nantes et le match retour à Lille, cinq jours se sont écoulés, mais le message n'a pas changé: les législatives sont le troisième tour de la présidentielle, et sans une victoire les 10 et 17 juin, le PS perdra tout le bénéfice de la victoire du 6 mai.
"Si les Français ne veulent pas se faire voler la victoire présidentielle, il faut retourner faire la queue dans les bureaux de vote, avance Harlem Désir, numéro 2 du PS. Ils ont eu l'essentiel -faire partir Sarkozy-, maintenant, il faut l'indispensable: offrir à François Hollande une majorité stable et loyale."
Stable, loyale, cohérente, forte, solidaire, les mots se multiplient dans la bouche des socialistes pour réclamer les pleins pouvoirs à la tête de l'Etat. Les mots et les mesures. Car, pour donner envie aux électeurs de poursuivre l'effort, Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault ont énuméré les premières promesses de campagne tenues et celles qui viendront dès que les bancs de l'Assemblée auront rosi.
Et pas question, cette fois-ci, d'évoquer des hausses d'impôts, comme l'avait fait la patronne du PS en début de semaine. Non, là, le tableau est bien plus alléchant. En tout cas pour l'électorat de gauche. Ont déjà été actés: l'augmentation de l'allocation de rentrée, le plafonnement de 1 à 20 des salaires, l'abrogation de la circulaire Guéant, la possibilité de partir à la retraite à 60 ans... Place désormais aux contrats de génération, aux emplois d'avenir, à la décence concernant les parachutes dorés, les retraites chapeau et les stocks option.