Nombre total de pages vues

Affichage des articles dont le libellé est Mouvement social - Canada. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Mouvement social - Canada. Afficher tous les articles

8.5.12

La CLASSE rejette en bloc


rejet offre

Les étudiants ont commencé à se prononcer lundi sur l’entente de principe négociée la semaine dernière entre le gouvernement et les représentants des fédérations étudiantes. En fin d’après-midi, les associations affiliées à la CLASSE avaient toutes refusées cette offre.

Conséquence directe de ces consultations : la grève pourrait être massivement reconduite partout où l’entente est rejetée.
Selon la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), le Collège de Valleyfield, le Collège de Bois-de-Boulogne, le Cégep de Saint-Laurent, le Cégep Marie-Victorin, et le Cégep de l’Outaouais ont déjà voté contre l’entente de principe qui prévoit notamment la création d'un comité pour revoir la gestion des universités et pointer les économies
envisageables. Les sommes épargnées seraient déduites des frais institutionnels obligatoires que les étudiants payent à chaque session.
À 17 h, toujours selon la CLASSE, Les étudiants du département informatique et de recherche opérationnelle de l’Université de Montréal (UdeM), l’Association facultaire étudiante des Langues et Communication de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), les associations des étudiants en Littérature et en Sociologie à l’Université Laval, à Québec, de même que les étudiants en Études québécoises à l’Université de Trois-Rivières s’étaient également prononcés contre le document, qui avait été rendu public dès dimanche.
Les associations membres de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) devaient également se pencher sur le texte ce lundi.
En début d’après-midi, les étudiants du Cégep de Gaspésie ont annoncé qu’ils acceptaient l’offre, tandis que ceux du Cégep de Saint-Hyacinthe l’ont rejetée après de longues heures de débat.
La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) a prévu de consulter ses membres seulement vendredi.
Les leaders étudiants présents autour de la table de négociations en fin de semaine dernière ont tous refusé de faire des recommandations formelles à leurs membres.
Si l'entente était acceptée, plusieurs jours seraient nécessaires pour mettre sur pied un plan de reprise de cours.
LE JOURNAL DE MONTREAL

6.5.12

Une entente gagnant-gagnant

étudiants-entente

Le gouvernement Charest maintient l’augmentation des droits de scolarité de 1 779 dollars sur sept ans, mais les étudiants pourraient ne pas payer plus cher grâce à une réduction équivalente des frais administratifs.
C’est le fil conducteur de l’entente de principe convenue hier entre le gouvernement, les universités et les associations étudiantes au terme d’un marathon de 22 heures de négociations. « Ce qui est important, c’est le montant que devront payer les étudiants (...) On est capables de constater que de l’argent, c’est de l’argent », a philosophé le président de la FECQ, Léo Bureau-Blouin. « Notre mobilisation a porté fruit », a convenu Gabriel Nadeau-Dubois, de la CLASSE.
Il a donc été convenu que les universités devront revoir leurs pratiques administratives et dégager des économies qui seront refilées aux étudiants. Ces économies seront déduites de la facture de 127 dollars qu’ils doivent acquitter à chaque session pour couvrir les « frais institutionnels obligatoires » (FIO).

5.5.12

Victoriaville: affrontements d’une rare violence entre policiers et manifestants.


manifestation

La Sûreté du Québec (SQ) répète qu'elle ne ménagera pas ses efforts pour protéger la paix sociale et éviter que la sécurité des citoyens soit menacée par «des individus sans scrupule» et «des criminels».
Lors d’une conférence de presse tenue au lendemain de l’émeute qui a éclaté, vendredi soir, à Victoriaville, le capitaine Jean Finet a confirmé que 106 personnes, dont trois récidivistes, ont été arrêtés, au cours de la nuit.
Trois autobus avaient notamment été interceptés, dont deux à Saint-Hyacinthe et un autre près de Victoriaville.
«Malheureusement, des groupes d’individus, qui visiblement n’avaient pas l’intention de manifester, mais plutôt, de commettre des actes criminels, ont rapidement, et malgré les nombreux avertissements (…) fait tomber la clôture, la ligne à ne pas franchir», précise-t-il.
M. Finet estime que «les policiers ont utilisé la force nécessaire pour assurer la sécurité des citoyens».
Les individus arrêtés pourraient faire face à des accusations d’attroupement illégal, d’avoir participé à une émeute, d’entrave au travail des policiers et de méfait. D’autres pourraient devoir à des accusations plus grave de voies de fait sur un policier et d’agression armée.
Au sujet des blessés, Josée Simoneau, du Centre de santé et des services sociaux d’Arthabaska-et-de-l’Érable, a affirmé que neuf personnes ont été transportées dans un centre hospitalier.
Deux d’entre eux sont dans un état grave et on craindrait même pour la vie de l’un d’eux.
«Inadmissible», dit le maire
Le maire de Victoriaville, Alain Rayes a pour sa part qualifié les gestes posés «d’inadmissibles».
«Une minorité, qui n’a rien à voir avec les enjeux défendus présentement, ont réussi à transformer une manifestation qui se voulait pacifique et sécuritaire en une émeute», a-t-il dit.
Il a, par ailleurs, tenu à lancer un nouvel appel au calme, comme il l’avait fait quelques jours auparavant.
«La fin de semaine n’est pas finie. On a encore la chance de vivre la démocratie de façon calme et posée et c’est encore mon souhait le plus cher».
«Pour ma part, je n’ai pas l’intention de rester les bras croisés et de me faire intimider» a-t-il ajouté.
Rappelons que vendredi soir, une manifestation de 3000 personnes a rapidement tourné au vinaigre et a été le théâtre d’affrontements d’une rare violence entre policiers et manifestants.
Un agent a notamment été violemment passé à tabac lorsqu’un groupe de manifestants a bondi sur lui pour lui asséner coups de pied, coups de poing et lui lancer dives projectiles, dont des morceaux de pavé.
Les différentes associations étudiantes commenteront les événements plus tard en journée.
Pendant ce temps, les négociations se poursuivent à Québec. L’attaché de presse de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Mathieu Le Blanc, a confirmé que des discussions ont eu lieu pendant une bonne partie de la nuit et qu’elles se poursuivront samedi en journée.
LE JOURNAL DE QUEBEC

4.5.12

Jean Charest: «Ça va bien se passer »


charest conseil

Même si la tension est palpable, le premier ministre estime que le conseil général du Parti libéral du Québec à Victoriaville se déroulera dans l’ordre.

«Ça va bien se passer», a lancé Jean Charest à son arrivée à Victoriaville, où le conseil général se tiendra sous haute surveillance policière, dans un climat d’appréhension de manifestations étudiantes.
Refusant de parler de dénouement possible ce week-end, le chef libéral indique toutefois que la tenue d’une réunion au sommet entre la ministre de l’Éducation, les associations étudiantes et les représentants des établissements d’éducation post-secondaire, présentement en cour à Québec, constitue un signe encourageant.
«Aménager un espace de discussion c’est déjà en soi une bonne chose. Et de le faire dans un environnement respectueux et apaisé, c’est ce que nous voulons», a déclaré Jean Charest.
Il reconnaît que le contexte demeure tendu, mais a tout de même envoyé le signal qu’il n’était pas trop affecté par la crise.
«Ça fait partie de la vie politique, qu’il y ait des moments comme ça, plus intense. Espérons que ça se passe bien, en fait, je pense que ça va bien se passer», a-t-il ajouté.
Alors que des autobus remplis de manifestants entrent dans la ville, M. Charest s’est dit heureux, à tout le moins, de renouer avec ses militants, dans le cadre du conseil général.
«On va beaucoup parler d’avenir. Pour nous qui aimons la politique passionnément, c’est un moment fort dans notre vie quand on a des conseils généraux, de retrouver nos militants.»
LE JOURNAL DE MONTREAL