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26.10.12

Bise noire et froid polaire à Genève pour ce week-end

Photo d'illustration

Vous en avez marre du stratus? Vous aurez bientôt la bise et l’air polaire! Sans oublier la pluie et la neige pour les plus chanceux. MétéoSuisse annonce une «offensive hivernale» pour ce week-end avec une chute des températures de 10 à 15 degrés. «C’est une véritable cassure qui accompagne l’horaire d’hiver», relève Lionel Fontannaz, météorologue.
A Genève, les températures ne dépasseront pas les 3 degrés dès samedi après-midi. Et une bise tempétueuse accentuera la sensation de froid à partir de la fin de journée. «Les rafales pourront avoisiner les 100 km/h sur l’ouest lémanique dans la nuit de samedi à dimanche et dimanche matin», prévient le météorologue. Des dégâts sont-ils à craindre? «Les arbres ont encore beaucoup de feuilles, un peu de casse n’est pas à exclure.»
Mais comment expliquer un tel phénomène? «Deux perturbations vont se rencontrer au-dessus de notre région, explique Lionel Fontannaz. La première arrive déjà aujourd’hui depuis la Méditerranée avec de l’air doux, la deuxième rejoindra la Suisse depuis le nord dans la journée de samedi. Cette dernière prendra le dessus avec une poussée importante d’air polaire. La limite pluie neige passera en quelques heures de 2000 mètres à la plaine.» A chaque région, ses aléas. Les Alémaniques auront la neige, les Romands, la bise et la pluie. Quant aux bilingues, ils auront un peu de tout. «Le nord du Plateau — de Bienne à Bâle environ — sera le secteur le plus rapidement et le plus profondément touché par les perturbations», confirme le météorologue.
Situation exceptionnelle? «Une chute brutale des températures ou une forte bise ne sont pas très surprenantes à cette période de l’année, à l’inverse de la neige en plaine qui est un phénomène plutôt rare, indique MétéoSuisse. Mais le plus inhabituel est surtout la réunion des trois facteurs avec une telle intensité au mois d’octobre.» Il faut, en effet, remonter à 1966 pour trouver un épisode similaire en Suisse. «Et encore, la neige n’avait semble-t-il pas été aussi étendue en plaine que celle prévue pour ce week-end», confie Lionel Fontannaz.
LA TRIBUNE DE GENEVE

25.9.11

L'été en automne en Suisse.


Le temps sera très stable durant toute la semaine à venir.

Le temps sera très stable durant toute la semaine à venir. © KEYSTONE
Dimanche, le mercure affichait 22 degrés dans de larges portions du pays. Une fois de plus, c’est Sion qui remporte la palme, avec 24,4 degrés.
Nous devons cette entrée dans l’automne tout en douceur à une zone de haute pression qui pousse de l’air chaud en provenance des tropiques vers la Suisse, indique Daniel Gerstgrasser de MétéoSuisse.
Le phénomène est en train de prendre de l’ampleur et les températures devraient grimper en montagne ces prochains jours.
Ailleurs, le temps sera très stable durant toute la semaine à venir, indique SF Meteo. Mis à part quelques passages nuageux, le temps sera ensoleillé et les températures comprises entre 20 et 25 degrés.
Si les températures actuelles sont plus élevées que les normales saisonnières, on ne peut pas parler de record, précise M.Gerstgrasser.
En 2009, des pointes à plus de 30 degrés avaient été enregistrées début septembre.

29.8.11

Irène déferle maintenant sur le Québec

Un résidant de Brooklyn tente de circuler à vélo dans des rues inondées. New York, qui craignait le pire, a été relativement épargnée par Irene.<br />

Au Québec, les autorités étaient sur un pied d'alerte en vue de l'arrivée d'Irene, dont le plus fort devait frapper la nuit dernière: 245 000 foyers étaient déjà privés d'électricité hier, et on craignait que les grandes marées n'entraînent une sérieuse montée des eaux dans le Bas-Saint-Laurent. Aux États-Unis, c'est avec un soupir de soulagement que la cote est constate qu'Irene n'a pas causé les destructions redoutées.
Le Devoir - Canada 

28.8.11

Irène : à New York, le pire a été évité


Times Square à New York, dimanche matin.

Après avoir fait neuf morts et entraîné l'évacuation de plus de 2 millions de personnes, l'ouragan Irène a frappé New York dans la nuit de samedi à dimanche. La dépression a perdu son statut d'ouragan à son arrivée sur la "Grosse pomme" : le Centre national américain des ouragans (NHC) parle désormais de tempête tropicale. En milieu de matinée, la pluie avait faibli, la circulation reprenait progressivement, et certains New Yorkais se promenaient en famille.
New York "s'en est sortie", a déclaré dimanche le responsable des services de secours de la ville sur CNN. "Nous avons beaucoup de dégâts dans la ville", a-t-il nuancé, évoquant des "milliers d'arbres à terre ou endommagés, de nombreux débris, et des inondations". Les dégâts provoqués pourraient être très importants et atteindre "des dizaines de milliards de dollars", selon le gouverneur du New Jersey.
LES NEW-YORKAIS DANS LE NOIR
A New York, plus de 50 000 personnes se sont réveillées sans électricité dimanche, alors que la ville était noyée sous des pluies torrentielles. Ces coupures touchaient le Bronx, Brooklyn, le Queens et Staten Island. Aucun problème n'était signalé à Manhattan, selon le distributeur Con Edison.
Le maire de New York, Michael Bloomberg, avait demandé aux habitants de rester impérativement chez eux. "Ne sortez pas dans les rues, restez chez vous ou dans les centres d'accueil", avait-il insisté, ajoutant qu'il était "trop tard pour partir", pour ceux qui n'avaient pas observé les consignes d'évacuation dans les zones inondables.
VILLE MORTE
A Times square, à New york, un message de prévention diffusé par les autorités le 27 août.
A Times square, à New york, un message de prévention diffusé par les autorités le 27 août. REUTERS/BRENDAN MCDERMID
Transports en commun arrêtés, aéroports fermés, évacuations par milliers, New York, habituellement si festive, ressemblait pourtant à une ville morte samedi soir. A Manhattan, les bars et restaurants étaient fermés, les spectacles de Broadway annulés, les habituelles hordes de touristes avaient déserté Time Square. Nombre de magasins avaient protégé leurs vitrines avec des panneaux de contreplaqué, et les New Yorkais étaient calfeutrés chez eux.
Le métro new-yorkais a été fermé, le 27 août, à cause de l'ouragan Irène.
Le métro new-yorkais a été fermé, le 27 août, à cause de l'ouragan Irène.REUTERS/BRENDAN MCDERMID
370 000 personnes avaient reçu l'ordre du maire d'évacuer avant samedi soir les zones inondables de la ville, du jamais vu à New York. Certains ont quitté la ville, d'autres se sont réfugiés chez des proches, dans les hôtels pris d'assaut ou dans la petite centaine de centres d'accueil ouverts par la mairie.
Les garde-côtes américains ont également relevé le niveau d'alerte dans le port de New York, principal centre pétrolier de la côte est des Etats-Unis. Cela signifie une forte réduction du trafic maritime ainsi que des retards jusqu'à ce que les vents transportés par la dépression faiblissent suffisamment.
UN MILLION DE PERSONNES ÉVACUÉES
 En Caroline du Nord, au moins trois personnes ont été tuées à la suite du passage de l'ouragan Irène, le 27 août.
En Caroline du Nord, au moins trois personnes ont été tuées à la suite du passage de l'ouragan Irène, le 27 août.AFP/NICHOLAS KAMM
Dimanche matin, l'ouragan a également touché une seconde fois le New Jersey, près de New York, a annoncé le centre national des ouragans. Plus d'un million de personnes avaient été évacuées des zones côtières. La quasi-totalité de petite ville touristique de Cap May, directement située sur la trajectoire d'Irène, a été évacuée.
Irène avait touché la terre samedi en Caroline du Nord, provoquant vents violents et pluies torrentielles, et privant d'électricité des centaines de milliers de personnes. Douze personnes sont mortes en Caroline du Nord, en Virginie et en Floride.
AÉROPORTS FERMÉS
Le président Obama, qui a exigé d'être tenu au courant de la situation heure par heure, s'est entretenu avec son équipe chargée des situations d'urgence, comprenant notamment le vice-président Joe Biden, et la secrétaire à la sécurité intérieure Janet Napolitano, a indiqué la Maison Blanche.
Les trois principaux aéroports de New York, comme ici à JFK, ont été fermés à aprtir de samedi soir.
Les trois principaux aéroports de New York, comme ici à JFK, ont été fermés à aprtir de samedi soir.Reuters/JESSICA RINALDI
La fermeture des trois aéroports new yorkais, dont l'aéroport international J.F. Kennedy, a créé une formidable pagaille, avec des milliers de vols annulés. Le service ferroviaire a aussi été réduit et la compagnie Amtrack prévoit de suspendre tout le trafic sur la côte Est dimanche.

27.8.11

New Jersey : plus d'un million de personnes ont quitté la côte


OCEAN CITY (MARYLAND), 27 AOUT 2011. Les vagues gagnent en intensité. OCEAN CITY (MARYLAND), 27 AOUT 2011. Les vagues gagnent en intensité.
AFP/Mark Wils
Les Etats-Unis sont sur le pied de guerre alors que l'ouragan Irene a atteint la Caroline du Nord et la Virginie, ce samedi, avant de remonter vers Washington, New York et Boston dimanche. Quelque 65 millions de personnes pourraient être affectées par son passage. Echaudées par les ravages de l'ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans en 2005, les autorités craignent des inondations, des coupures de courant et des destructions.
Ecourtant ses vacances, a appelé ses compatriotes à prendre Irene «au sérieux». A New York, les aéroports de New York sont fermés pour tous les vols à l'arrivée, tout comme les transports en commun de la ville.

Avec un diamètre de 820 kilomètres, soit près d'un tiers de la longueur totale de la côte Est (2 675 km), Irene est un véritable «monstre», classé en catégorie 2 puis 1 ce samedi sur l'échelle de Saffir-Simpson, qui en compte cinq. Ses vents ont faibli ces dernières heures pour atteindre un maximum de 160 km/h. Irene «devrait un peu s'affaiblir après avoir touché la côte, mais devrait rester un ouragan tout au long de son parcours le long de la côte atlantique dimanche», prévoit le NHC.

L'ouragan Irene frappe la Caroline du Nord


Vue satellitaire de l'ouragan Irene à l'approche des Bahamas le 23 août 2011

L'ouragan, qui s'est un peu affaibli, a frappé samedi matin la côte américaine au niveau de la Caroline du nord
Pluies fortes et rafales de vent s'abattaient sur Kill Devil Hills, à quelques kilomètres de l'oeil du cyclone.

Irene doit ensuite longer la côte est en direction de Washington, New York et Boston. Il est attendu dimanche à New York où le maire a ordonné l'évacuation de plusieurs quartiers vulnérables et de 370.000 personnes.

"C'est la première fois", a-t-il dit, qu'une telle mesure d'évacuation est prise à New York. Au moins 370.000 personnes devaient quitter leurs logements.

A New York, les secteurs concernés par l'évacuation obligatoire sont notamment Coney Island et Manhattan Beach à Brooklyn, Far Rockaway et Broad Channel dans le Queens, et d'autres secteurs côtiers de Staten Island. Le maire de la ville a par ailleurs annoncé que tous les transports publics seraient fermés à compter de samedi midi.

Il a précisé qu'il était possible que la partie sud de Manhattan soit "privée d'électricité" après le passage d'Irène dimanche, "avec beaucoup d'eau dans les rues". "Le plus grand danger pour nous, c'est une brutale montée des eaux", a encore ajouté le maire.

Vols annulésLes aéroports de New York seront fermés à partir de midi (18h à Paris) pour tous les vols à l'arrivée. Sur l'ensemble de la région concernée par l'ouragan, ce sont près de 8000 vols qui ont été annulés.

Au total, sur la côte Est, quelque 65 millions de personnes vivent dans les zones menacées par le passage de l'ouragan. Vendredi, certains hôpitaux des zones côtières vulnérables ont commencé à évacuer leurs malades vers d'autres établissements. Irene a fait cinq morts dans les Caraïbes.

L'affaire met les compagnies d'assurance sous pression, fortement affectées par des intempéries particulièrement dures cette année : aux dires des experts, Irene pourrait causer jusqu'à 10 milliards de dollars.

Un ouragan "historique", prévient ObamaLe président des Etats-Unis, Barack Obama, qui a écourté ses vacances en raison de l'arrivée de l'ouragan, a déclaré vendredi que tout laissait penser qu'Irene serait un ouragan "historique". Il a appelé la population à prendre l'ouragan "au sérieux" et à se préparer à son passage, car, dit-il, le cyclone promet d'être extrêmement dangereux et de causer des dégâts coûteux.
L'ouragan devrait frapper la côte Est samedi matin, avant de remonter dimanche en direction de New York où "une tempête extrêmement dangereuse" pourrait provoquer une montée des eaux de 3 à 4 mètres, selon les météorologues américains.

Le Centre national des ouragans US (NHC) n'était toutefois pas en mesure de préciser vendredi si Irène toucherait directement la côte américaine ou resterait au large.

Le nord-est des Etats-Unis échappent généralement à ces dépressions qui frappent régulièrement la Caraïbe. Gloria, en 1985, est le dernier ouragant à avoir touché New York.

Etat d'urgence décrété
Par anticipation, les autorités des Etats, depuis la Caroline du Nord jusqu'à celui de New York, ont décrété l'état d'urgence, et des dizaines de milliers de personnes ont reçu l'ordre de s'éloigner des côtes.

"Les habitants sont en train d'évacuer sur toute la côte, des abris sont ouverts. La police et les secours sont sur place. Nous sommes prêts pour la tempête. Nous espérons que les gens prennent les alertes au sérieux. C'est une grosse et méchante tempête", a déclaré vendredi le gouverneur de Caroline du Nord, Bev Perdue.

Les autorités du comté de Dare, en Caroline du Nord, où vivent 180.000 personnes, ont d'ores et déjà averti la population que les services d'urgence ne pourraient pas venir en aide à ceux qui avaient ignoré l'ordre d'évacuer la zone.

Les Bahamas balayées par Irene
Les îles du sud-est de l'archipel des Bahamas ont été balayées par des bourrasques de vent et de pluie alors que le niveau de la mer a monté dangereusement.

Des touristes ont fui face à la progression de l'ouragan et des compagnies maritimes ont supprimé les escales de leurs navires de croisière dans l'archipel.