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15.1.13

Le carnage continue: Plus de 82 morts dans une attaque à l'université d'Alep - Video

Un carnage a ensanglanté mardi l'université d'Alep avec la mort dans une double explosion de plus de 82 personnes, en majorité des étudiants, dernier épisode en date de la guerre dévastatrice en Syrie.
Une bombe explose à l'université d'Alep: au moins 82 morts et plus de 160 blessés.
Ce carnage qui s'est produit dans une université ce mardi est l'une des attaques les plus meurtrières depuis le début il y a 22 mois jour pour jour du conflit dans ce pays, déclenché par la répression d'un mouvement de contestation populaire contre le régime de Bachar al-Assad.
Il n'était pas possible de déterminer avec certitude l'origine des explosions ou ses responsables, rébellion et pouvoir s'en rejetant la responsabilité.
"Le bilan de l'attentat terroriste qui a visé nos étudiants s'élève à 82 martyrs et plus de 160 blessés", a dit le gouverneur Mohammad Wahid Akkad, reprenant la terminologie des autorités qui n'ont jamais reconnu l'ampleur de la contestation et accusent les rebelles de "terroristes".
Le bilan a été confirmé par un médecin à l'hôpital universitaire d'Alep.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a en soirée fait état d'au moins 83 morts en précisant que les "martyrs sont des étudiants et des déplacés" qui ont trouvé refuge à l'université après avoir fui les combats.
Deux roquettes
Des vidéos postées par des étudiants montrent la panique dans un bâtiment universitaire. Certains pleurent, tandis que des vitres brisées et des parties du plafond effondrées jonchent le sol. Des étudiants s'approchent de la porte d'entrée, mais quelqu'un leur crie de rester à l'intérieur.
Selon des militants anti-régime, l'attaque est due à un raid aérien mené par les troupes du régime, mais une source militaire syrienne a assuré qu'elle avait été provoquée par deux missiles sol-air tirés par les rebelles et qui ont raté leur cible en tombant sur le campus.
L'agence officielle Sana a fait état de "deux roquettes tirées par des terroristes" contre l'université située dans un secteur contrôlé par l'armée dans l'ouest d'Alep, la deuxième ville du pays où les rebelles contrôlent plusieurs quartiers.
"C'était le premier jour des examens trimestriels et des étudiants et des réfugiés font partie des victimes", a confirmé Sana.
TRIBUNE DE GENEVE 

24.12.12

Raid aérien en Syrie - Plus de 60 morts près d’une boulangerie

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 Boulangerie détruite dans la localité rebelle de Halfaya; le bilan pourrait s’alourdir.</div>

Damas — Plus de 60 civils ont été tués dimanche par un raid de l’armée de l’air devant une boulangerie en Syrie, où l’émissaire international Lakhdar Brahimi est arrivé pour tenter une nouvelle fois de trouver une solution au conflit qui ravage le pays depuis près de deux ans.  
L’aviation du régime de Bachar al-Assad a concentré ses opérations sur la province de Hama (centre), détruisant une boulangerie de la localité rebelle de Halfaya et visant plusieurs localités alentour.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un large réseau de militants et de médecins dans les hôpitaux civils et militaires, a fait état de plus de 60 morts dans le raid contre l’échoppe. Mais, avec plus de 50 blessés dans un état critique, le bilan pourrait encore s’alourdir, selon cette ONG.
Alors que la crise humanitaire s’aggrave et que le pain se fait de plus en plus rare, les Syriens sont souvent contraints de faire de longues queues devant les boulangeries.
Les raids aériens menés par le régime visent à terroriser la population après les récentes attaques rebelles dans la région tenue d’une main de fer par l’armée depuis des manifestations monstres contre le régime durant l’été 2011, a affirmé à l’AFP un militant local se présentant sous le nom d’Abou Ghazi.
Toujours dans la même province, un bataillon rebelle a prévenu samedi qu’il attaquerait deux localités chrétiennes si leurs habitants n’en chassaient pas l’armée. L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a dénoncé ces menaces, redoutant une tournure confessionnelle du conflit.
Selon un bilan provisoire de l’OSDH, au moins 174 personnes ont été tuées dans les violences dimanche à travers le pays, dont 108 civils.
Dans ce contexte de fortes tensions, l’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi est arrivé à Damas, entrant dans le pays - contrairement à ses visites précédentes - par la route depuis le Liban, les combats ayant récemment gagné les abords de l’axe reliant l’aéroport à la capitale.
Peu avant son arrivée, le ministre syrien de l’Information Omrane al-Zohbi a assuré ne pas avoir été informé de cette visite.
Affirmant également ne pas avoir connaissance d’un quelconque plan de l’émissaire international, il a une nouvelle fois appelé au dialogue, estimant que « le temps presse ».
Toutefois, l’opposition pose comme condition préalable à toute négociation le départ du président Bachar al-Assad.
Lors de sa dernière visite à Damas, du 19 au 24 octobre, M. Brahimi avait rencontré M. Assad ainsi que plusieurs hauts responsables, négociant avec eux une trêve pour la fête musulmane de l’Adha fin octobre, qui avait volé en éclats au bout de quelques heures.
Cette nouvelle visite, pour laquelle aucun programme n’a été donné, intervient après 21 mois de violences qui ont fait plus de 44.000 morts et ont vu toutes les parties se radicaliser, l’OTAN faisant état de tirs de missiles Scud par l’armée, tandis que l’ONU dénonçait un conflit désormais « ouvertement communautaire ».
Alors que des combats ont eu lieu la semaine passée dans le camp palestinien de Yarmouk, dans le sud de Damas, le responsable du dossier des réfugiés au sein de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Zakariya al-Agha, a affirmé qu’au total plus de 700 Palestiniens avaient été tués en Syrie depuis le début du conflit en mars 2011.
Face à ces violences qui ne faiblissent pas, la communauté internationale reste néanmoins paralysée par ses divisions, notamment au Conseil de sécurité de l’ONU où Moscou et Pékin, alliés clé du régime, font jouer leur droit de veto pour bloquer toute résolution condamnant Damas.
Mais, a assuré samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov les pays impliqués dans la crise syrienne « prient pour que la Russie et la Chine continuent de bloquer toute autorisation d’une intervention, parce que dès que ce sera autorisé, ils devront agir, et personne n’(y) est prêt ».
LE DEVOIR - CANADA

26.7.12

Attentat du 18 juillet à Damas: La thèse d'une manipulation émerge


Un panache de fumée s'élève au dessus de Damas, après l'attentat qui a tué quatre hauts responsables syriens, mercredi 18 juillet

SYRIE - Plusieurs opposants y voient une mise en scène du pouvoir...A qui profite le crime? Alors qu’il ne s’agissait que d’une rumeur, plusieurs opposants au régime syrien y voit désormais une théorie, jugée comme crédible par plusieurs d’entre eux. Cette hypothèse, relayée par Le Monde ce mercredi, concerne l’attentat survenu le 18 juillet à Damas, dans lequel une partie de l’appareil sécuritaire syrien a été tué.
D’après ces opposants, c’est du côté du pouvoir en place qu’il faudrait chercher les responsables de cet attaque. Et non pas du côté de l’Armée syrienne libre (ASL). Selon cette hypothèse, la dictature syrienne aurait en effet cherché à maquiller la mort de ses membres, soupçonnés d’avoir envisager se rallier à l’opposition, détaille Le Monde.
«Idéal pour mener un conflit militaire de long terme»
Le quotidien cite notamment Ayman Abdel Nour, le patron du site d'informations All4Syria, qui assure que le régime aurait «préféré prendre le risque que leur disparition ne démoralise l'armée plutôt que d'être poignardé dans le dos».
Selon Haytham Al-Manna, le chef du Comité de coordination pour le changement démocratique, installé à Paris, cité également par Le Monde, la disparition des quatre hauts responsables ferait même l'affaire du régime, en ce qu'elle le resserre sur «un noyau dur, mû par un esprit de corps, idéal pour mener un conflit militaire de long terme, à l'algérienne».

18.7.12

Syrie : un attentat frappe le pouvoir

ONU à Damas.

Le régime syrien touché en pleine tête. Le bâtiment de la Sécurité nationale, situé au centre de Damas, a été la cible d'une attaque suicide ce mercredi matin. La télévision d'Etat a rapporté la mort du ministre de la Défense : "Le général Daoud Rajha est tombé en martyr dans cet attentat terroriste." Selon la chaîne de télévision al-Arabiya, le vice-ministre de la Défense, Assef Shawka, beau-frère du président Bachar al-Assad, aurait également trouvé la mort.
Ce sont les premiers hauts responsables du régime tués depuis le début de la révolte contre le régime, en mars 2011. L'explosion s'est produite au cours d'une réunion dans le bâtiment ultra-protégé de la Sécurité nationale, au coeur de la capitale. Un kamikaze a actionné sa ceinture d'explosifs dans la salle, a affirmé à l'AFP une source de sécurité. Plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l'Intérieur, ont été gravement blessés et évacués à l'hôpital.
Plusieurs quartiers mitraillés par des hélicoptères
Cette attaque intervient alors que les combats font toujours rage à Damas entre les insurgés et l'armée régulière. Des hélicoptères, entrés en action mardi, continuaient à mitrailler mercredi matin les quartiers de Qaboune et de Barzé, dans l'est de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Mardi, les insurgés avaient annoncé engager "la bataille pour la libération de Damas". L'OSDH a affirmé ce mercredi que plus de soixante soldats de l'armée régulière ont été tués ces dernières 48 heures à Damas dans les combats avec les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de civils armés.
Les violences s'intensifient donc à quelques heures d'un vote au Conseil de sécurité de l'ONU sur une résolution menaçant la Syrie de sanctions, auxquelles s'oppose Moscou.
METRO