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L'image du jour 03-06-2014

Journée internationale de l'enfance en Russie
Des milliers de personnes participent à la 9ème cité de l’enfant lors du carnaval de Krasnoïarsk, en Sibérie. Un défilé haut en couleurs pour les parents, les enseignants et les enfants sur le thème du folklore des indigènes peuplant les différentes régions du monde lors de la Journée internationale de l’enfance.
(REUTERS / Ilya Naymushin)

Coupe du monde 2022 : le complot du Qatar mis à nu

Extrait d'une vidéo du Sunday Times montrant l'ancien vice-président de la Fifa, le qatari Mohamed Bin Hammam, soupçonné d'avoir acheté des votes en faveur du petit émirat au moment de l'attribution du Mondial 2022 - DR
Extrait d'une vidéo du Sunday Times montrant
 l'ancien vice-président de la Fifa, le qatari Mohamed Bin Hammam,
soupçonné d'avoir acheté des votes en faveur du petit émirat
au moment de l'attribution du Mondial 2022 - DR
"Un complot pour acheter la Coupe du monde", titre le Sunday Times. Les documents que possède le journal britannique semblent confirmer les soupçons de corruption concernant l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. L’ancien vice-président de la Fifa, le Qatari Mohamed bin Hammam, aurait versé plus de 5 millions de dollars (3,6 millions d'euros) à des personnes haut placées dans le monde du football mondial, afin de "sécuriser les votes dont le Qatar avait besoin" pour remporter l’organisation du tournoi.

Bin Hammam aurait entre autres versé 1,6 million de dollars (1,1 million d'euros) à Jack Warner, membre du comité exécutif de la Fifa, et effectué de multiples paiements à des responsables du football africain. "Des e-mails, des fax et des dizaines de justificatifs de virements bancaires montrent comment il a acheté le soutien du continent [africain] en versant des centaines de milliers de livres en espèces à des responsables du football africain, et en faisant des virements directement sur leurs comptes bancaires." Le journal explique que "l’achat de leur soutien était crucial dans la stratégie de Bin Hammam, car les membres de la Confédération africaine de football exerçaient une influence collective sur l’orientation des votes des quatre membres de l’Exco [le comité exécutif de la Fifa]".

Le Sunday Times note qu'à la suite de ces nouvelles révélations, "ce week-end, des responsables du football, des hommes politiques et des experts anticorruption ont fait appel à un nouveau vote pour l’attribution de la Coupe du monde 2022".

Côté qatari, la presse semble être dans un complet déni : "Le dossier du Qatar pour le Mondial : le meilleur et le plus conforme aux règles de la probité", titre le quotidien Al-Sharq.
Courrier International - France

31.5.14

Toulon sacré champion de France de rugby


J’adore ce jeu que j’ai pratiqué dans ma jeunesse et que je suis en permanence, en détriment même du « foutchibol » du Brésil et de la planète… 

Mais assister au sacre des mercenaires du R.C. Toulon, j’ai du mal à l’admettre… 

Je crois devoir aller me remettre aux équipes de fédérale – amateurs -  où, l’argent n’est pas de mise. 

Le RC Toulon a été sacré, aujourd’hui, champion de « France »… 

Nous le regrettons vivement. 

PS : cette critique ne s’adresse pas à Johnny Wilkinson ; un grand joueur et homme ! 

31-05-2014 

JoanMira

 

29.5.14

Brésil: des flèches contre la coupe du monde


"Des flèches, des tirs et des bombes à deux semaines de la Coupe du monde", titre le quotidien de la capitale brésilienne. La coupe, que les Brésiliens avaient remportée lors du Mondial 2002, voyage dans tout le pays, mais cette tournée a été émaillée d'incidents divers. Le 27 mai, à Brasília, ce sont notamment les nations indiennes qui ont manifesté contre les conséquences de l'organisation de la Coupe du monde au Brésil. Ainsi, des arcs et des flèches se sont opposés aux tirs de Flash-Ball et aux gaz lacrymogènes de la police montée, tout cela donnant d'impressionnantes photographies.

Après avoir simulé le procès de la Fifa, les manifestants ont décidé d'aller remettre la sentence – le remboursement de l'argent engagé dans les Coupes du monde 2010 et 2014 – au stade Garrincha de Brasília. Les 3 000 manifestants ont alors été encerclés par la police et c'est en forçant le passage que les échauffourrées ont commencé. Un Indien a été blessé ainsi qu'un policier, dont la jambe a été transpercée par une flèche.

"Les élèves des écoles primaires qui faisaient la queue pour voir la coupe dans le [stade] Mané-Garrincha ont été ramenés d'urgence dans leur bus." L'événement a été annulé.
 
Courrier International

Les maîtres de la photo - Willy Ronis - "Paris, 1952"

Paris, 1952


"Paris, 1952"

L'image du jour 29-05-2014

Un policier anti-émeute frappé par une bouteille d’eau en plastique pendant une manifestation contre le régime militaire en Thaïlande, le 28 mai 2014.
REUTERS/Erik De Castro

28.5.14

L'image du jour 28-05-2014

Découragement

Découragement
Une femme de l’ethnie Rohingya et ses jumeaux, âgés de 25 jours, qui souffrent visiblement de malnutrition, dans l’Etat Rakhine.
Des violences ont été récemment perpétrées contre la minorité musulmane des Rohingyas dans l’ouest de la Birmanie.
En février, Médecins sans Frontières-Hollande a été expulsé par le gouvernement birman pour avoir dénoncé ces violences.
La crise sanitaire est plus vive que jamais. Entre 140 000 et 800 000 Rohingyas seraient confinés dans des conditions difficiles dans des camps de déplacés dans l’Etat Rakhine.
Selon l’ONU, “la minorité la plus persécutée au monde” est celle des Rohingyas.
REUTERS/Minzayar

Démission de Copé : l'UMP, entre cynisme et irresponsabilité



Au lendemain de la crise violente qui secoue à nouveau l'UMP, qui jette l'opprobre sur l'ensemble de sa direction, soupçonnée de scandaleux bricolages financiers, et qui a contraint à la démission son président, Jean-François Copé, l'on est presque sans voix. Sidéré, accablé, ulcéré.
 
Comment a-t-on pu, comment ont-ils pu en arriver là ? Comment un dirigeant politique de premier plan, chef du grand parti de la droite française et qui aspirait à diriger le pays, a-t-il pu faire preuve de tant de cynisme – car on ne saurait le soupçonner de la naïveté à laquelle il prétend tardivement ? Quel ahurissant sentiment d'impunité l'habitait, lui et son équipe, pour se croire à ce point au-dessus des lois ?
Comment ont-ils pu – eux et ceux qui ont bénéficié de ces millions d'euros détournés à l'occasion de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 – s'affranchir des règles fixées, il y a vingt ans, précisément pour moraliser les relations entre la politique et l'argent, grâce au financement public de la vie politique, à l'encadrement de la collecte de fonds et au plafonnement des dépenses de campagne ?
 
LA FIN NE JUSTIFIE JAMAIS TOUS LES MOYENS
Comment ont-ils pu mépriser à ce point le contribuable français, qui les finance ? Et, plus encore, les adhérents de leur parti, qu'ils avaient imploré de mettre la main à la poche pour rembourser 11 millions d'euros, après l'annulation des comptes de campagne de M. Sarkozy par le Conseil constitutionnel, à l'été 2012 ?
Quand le malaise démocratique mine le pays, quand les années Sarkozy ont installé l'affairisme sans scrupule au cœur même du pouvoir, quand deux Français sur trois jugent les responsables politiques « corrompus », quand quatre sur cinq ne font pas confiance aux partis politiques, comment ont-ils pu oublier que le rétablissement de la confiance entre les citoyens et leurs représentants suppose – impose – l'exemplarité des seconds ? Qui plus est quand des millions de Français, écrasés par la crise, ne parviennent pas à boucler leurs fins de mois ?
Comment ont-ils pu ignorer que la fin ne justifie jamais tous les moyens ? Que la quête du pouvoir réduite à la quête de l'argent nécessaire pour le conquérir, sans projet ni vision, conduit à la dégénérescence même du politique ?
Comment – au-delà de la question morale, individuelle, collective, républicaine – ont-ils pu à ce point négliger le sens de leurs responsabilités ? Ne pas mesurer qu'ils prenaient le risque de fournir autant d'arguments à tous les populismes, à commencer par celui du Front national ? Comment n'ont-ils pas imaginé qu'ils justifieraient ainsi, comme jamais, la vieille antienne de l'extrême droite : « Tous pourris ! » ?
C'est à toutes ces questions qu'il appartient désormais aux responsables de l'UMP de répondre, sans détour, sans délai. Sans quoi ils sombreront. Et la droite française avec eux.
 
Le Monde - France

27.5.14

Pourquoi l’extrême droite ne prend pas au Portugal

Dessin de Kap
Alors qu'une vague de partis eurosceptiques et populistes s'est imposée lors de ces dernières élections européennes, l'extrême droite n'existe presque pas au Portugal. L'hebdomadaire Expresso nous proposait, avant même le résultat des élections, quelques élements d'explications.
 
Quelle est la situation au Portugal ? Courons-nous nous aussi le risque, comme l'a affirmé récemment dans une entrevue au Journal ¡ l'entrepreneur Pedro Ferraz da Costa, “de nous réveiller un jour avec un parti d'extrême droite” ?

Cela semble peu probable : “Les conditions sociales et politiques ne sont pas réunies”, assure quant à lui le politologue José Adelino Maltez. D'une part, le PCP [Parti communiste portugais] a remplacé cette extrême droite : “C'est le parti le plus nationaliste depuis la chute du mur, c'est ce qui équilibre le système”, ajoute-t-il. D'autre part, “Dans le cadre de l'Union européenne, notre pays est celui qui connaît la relation la plus stable entre l'État et la nation”, dit-il, ce qui constitue un obstacle à un facteur nationaliste.

Le Portugal, pays de réactionnaires mais pas de fascistes

Parlant sans détours, ce professeur de l'ISCSP de l'Universidade Técnica de Lisbonne avance par ailleurs que “Le Portugal compte plus de réactionnaires que de fascistes. Cela a toujours été le cas, même sous Salazar. Et le système leur convient.” Quant aux “rares” véritables fascistes, poursuit-il, “ils sont du genre lâches et hypocrites : ils se sont fondus dans les grands partis et préfèrent tirer profit des structures influentes.” L'extrême droite ne pourrait l'emporter qu'avec un “véritable soutien ouvrier”, comme c'est le cas en France. C'est une configuration qui n'existe pas au Portugal.

Son collègue de l'ICS [Institut de sciences sociales de Lisbonne], António Costa Pinto, admet qu'il existe “des sensibilités” pouvant entraîner la montée de l'extrême droite – “entre 15 et 20 % des Portugais expriment des valeurs telles que l'euroscepticisme et le souci de la souveraineté nationale, qui peuvent être mobilisatrices pour l'électorat le plus à droite” – mais il manque “des hommes politiques pour incarner cette tendance, des personnalités politiques fortes”. Ce n'est pas la seule raison : “Le salazarisme n'a pas laissé de parti néo-salazariste” [du nom du dictateur António Oliveira Salazar qui tint le Portugal pendant trente-sept ans], et le changement de régime du 25 avril [Coup d'Etat qui mit fin à la dictature de Salazar] a contribué au “blocage” des partis d'extrême droite au Portugal.

L'image du jour 27-05-2014

Des lanternes flottantes illuminent la
Lors du Festival de la Lanterne flottante à Honolulu Ala Moana Beach Park à Hawai, des milliers de petites lanternes flottantes couvrent la baie. Sur chacune, sont inscrits des messages et des souvenirs adressés aux êtres chers disparus. Cette tradition à l’origine asiatique a dépassé les frontières. À Hawaï, elle coincïde avec le “Memorial Day”, une journée en l’honneur de tous les morts de guerre. REUTERS/Hugh Gentry