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8.8.13

Les hérétiques du ramadan

Dessin de Riss les hérétiques du ramadanEn terre d’Islam, mastiquer par les temps ramadanesques qui courent peut s’avérer pour le moins hasardeux.

Non, ce n’est pas un mois de jeûne. Comme en témoignent les opulentes tables de victuailles ajoutées pour l’occasion devant toutes les épiceries orien- tales de France et de Navarre, le ramadan est un mois où l’on se goinfre. Zellabia, chabbakia, mekrout et autres spécialités dégoulinantes de sucre s’ingurgiteront frénétiquement dès le coucher du soleil, c’est-à-dire à 22 heures en ce mois d’août. Trêve de calories, un si long mois, censé être ascétique, engloutit à lui seul une bonne partie du budget annuel des ménages qui s’y conforment.
Si le musulman lambda est convaincu qu’Allah ordonna le jeûne pour éprouver ce qu’endurent les nécessiteux, il n’en plongera pas moins jalousement ses doigts dans le tajine du soir, sans penser une seconde à partager sa pitance avec les pauvres qui pullulent pourtant dans son quartier. D’ail- leurs, les plus misérables des musulmans sont aussi tenus de faire le ramadan, peu importe s’ils ont le ventre vide à longueur d’année. Ce ne sont pas ceux-là qui préoccupent le musulman lambda, mais les autres, ceux qui, enfants de sa peau et de sa race, osent l’affront de s’alimenter devant lui alors qu’il a tant investi dans la logistique de son estomac.
Lorsque manger devient un acte de subversion, les États légifèrent, maladroitement, pour faire respecter le régime général forcé.
 

La plage de Biarritz polluée par les eaux usées de la ville

La Grande Plage de Biarritz.

POLEMIQUE - Des eaux de pluie mélangées à celles des égouts se sont déversées sur la Grande Plage de Biarritz...
La polémique a enflé en même temps que le niveau des égouts. Avec les récentes pluies, des touristes et de s habitants de Biarritz ont eu la mauvaise surprise de découvrir un déversoir d’eaux usées rejetant son trop-plein sur la Grande Plage. Une photo mise en ligne sur Facebook ce mercredi, et relayée par le quotidien Sud Ouest, a mis le feu aux poudres.

Rénover les systèmes d’évacuation des eaux

La Lyonnaise des Eaux, chargée de gérer les eaux de la ville, et la mairie ont été montrées du doigt pour leur mauvaise gestion des eaux usées. Les précipitations étaient prévisibles et n’auraient pas dû se solder par une telle pollution de la plage. Mais ce jeudi, la Lyonnaise a répondu ce jeudi dans Sud-Ouest pour rassurer les baigneurs sur la qualité des eaux de baignade : «Tous les matins, à partir de 4 heures, des prélèvements sont effectués. Après analyses en laboratoire, les résultats sont envoyés aux maires des communes concernées qui prennent alors la décision d’ouverture ou de fermeture des plages. 50 analyses par jour sont effectuées sur les plages du littoral Basque soit environ 4000 durant la saison», a expliqué à Sud Ouest Matthieu Peyrelongue, chargé de communication de la Lyonnaise Suez.
Le premier adjoint la mairie de Biarritz a ajouté qu’il se baignait «en toute confiance». Néanmoins, la rénovation du poste de relevage du Port des Pêcheurs est «un investissement de première importance car il réduira les risques d’ouverture des clapets d’évacuation en augmentant le débit d’évacuation des eaux usées vers la station d’épuration», a reconnu l’élu.
A.Ch.
 
20MINUTES 

4.8.13

Les piqûres et morsures les plus douloureuses du monde - La fourmi de feu

Fourmi de feu : Niveau 1
Curieusement, l'échelle de Schmidt considère au niveau 1 la piqûre de la fourmi de feu (fire ant en Anglais), au nom pourtant évocateur d'une grande douleur. La raison en est sans doute que cet insecte se contente rarement d'infliger une unique piqûre. Et lorsque toute la colonie vous tombe dessus, les blessures qu'elles infligent se comptent par centaines. Et la douleur s'en trouve d'autant multipliée.

Les futures inventions de Google: Une Intelligence artificielle au rayon d’action planétaire

La gestion des données passe, selon Google, par le développement d’une intelligence artificielle performante : les machines doivent apprendre de manière autonome. En juin 2012, le Google X Lab a révélé l’existence d’un projet de construction d’un premier « cerveau » électronique.
Ce cerveau est un réseau neuronal composé de 16 000 processeurs connectés à Internet. L’équipe Google l’a ensuite exposé à 10 millions de vidéos Youtube pour évaluer sa capacité à discerner les êtres qui y évoluent. Les résultats sont encourageants : le cerveau Google a appris seul à reconnaître un chat avec 75% d’exactitude, et un visage humain à 82%.
En mars, l’entreprise a racheté une start-up canadienne spécialisée dans ce domaine : DNNresearch. Plus ambitieux encore, la firme californienne mise maintenant sur la technologie quantique, une technologie encore encore théorique mais qui surpasserait de loin la puissance de calcul des machines actuelles.
En mai, Google a annoncé avoir ouvert un laboratoire – le Quantum Artificial Intelligence Lab – dans les locaux de la Nasa, à deux pas du Googleplex (son siège), en étroite collaboration avec l’entreprise D-Wave Systems qui se targue depuis quelques années d’avoir construit le premier ordinateur quantique.
Le laboratoire accueillera le D-Wave Two, le dernier modèle de la société, qui serait capable de résoudre des calculs plusieurs milliers de fois plus vite que les ordinateurs traditionnels.
Le marché lié à cette technologie pourrait peser près de 5 000 milliards d’euros annuels d’ici 2025.
 
RUE 89

Images du Monde - Moscou - concours volant

Compétition du Red Bull Flugtag dans la banlieue de Moscou. Les participants essaient de voler le plus loin possible avec des engins qu'ils ont fabriqué. (Photo Maxim Shemetov. Reuters)

Images du Monde - Belgrade - hippopotames

Heure du repas pour cet hippopotame du zoo de Belgrade. (Photo Marko Djurica. Reuters)

Images du Monde - Thailande - Polution


Nettoyage par l'armée thaïlandaise de la plage Prao à Koh Samet suite à la fuite d'un pipeline dans le golfe de Thaïlande. Le pétrole a touché la côte touristique dans la région de Rayong, au sud-est de Bangkok. (Photo Athit Perawongmetha. Reuters)

Images du Monde - Copacabana - Rio de Janeiro


Une organisation non gouvernementale a placé des mannequins représentant des personnes disparues sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro. Selon cette organisation, on est sans nouvelles de 35 000 personnes victimes de violence dans l'état de Rio au Brésil. (Photo Ricardo Moraes. Reuters)

Images du Monde - Afghanistan

 
Une femme afghane est battue à Kaboul par la police tandis qu'elle attend de la nourriture fournie par la Chambre du commerce et de l'industrie à 2000 familles familles vulnérables en respectant les règles du Ramadan. (Photo Shah Marai. AFP)

Attaque de requin à La Réunion: le tourisme est-il en danger?

Attaque de requin à La Réunion: le tourisme est-il en danger?

Depuis deux ans, l'île la Réunion fait les gros titres chaque été. Pas pour ses montagnes classées au patrimoine mondial de l'humanité mais pour les attaques mortelles de requins sur ses côtes. Lundi encore, une adolescente est décédée des suites d'une morsure alors qu'elle se baignait à moins de cinq mètres des côtes.
De quoi décourager les touristes de venir se baigner? Les professionnels du tourisme craignent un scénario ressemblant à la dernière crise sanitaire ayant eu un grand écho médiatique: le chikungugna. Après les Unes de la presse nationale sur l'épidémie de 2006, le tourisme avait baissé d'un tiers sur l'île. Le secteur hôtelier ne s'en est toujours pas remis. "Beaucoup d'hôtels ont fermé, même si le nombre de chambres est remonté depuis, il n'a pas retrouvé son niveau d'avant la crise sanitaire" précise Hervé Legrand, chef du service étude de l'Insee à Saint-Denis de la Réunion.

"Les gens auront oublié qu'il y a des requins"

La configuration de la crise, avec des attaques sporadiques en lieu et place d'une épidémie massive, change cependant la donne. Malgré cinq décès depuis 2011, la baisse de la fréquentation touristique n'a été que de 5,3% en 2012 selon l'Insee et le comité de tourisme réunionnais. Et encore, cette chute ne peut être entièrement imputée aux squales. "Il faut prendre en compte le fait que 2011 a été une année-record pour le tourisme. Depuis, certaines liaisons aériennes ont été supprimées et avec la crise, les Français voyagent moins", décrypte Hervé Legrand.
Pour le moment, les hôteliers n'ont pas enregistré de baisse massive des réservations ou d'annulations de voyages mais les mois de juillet et août correspondent à la saison creuse. "Il ne fait pas assez chaud à cette période de l'année sur l'île, explique Monica Tomatis, responsable d'une agence de voyage parisienne dans le 9e arrondissement. Lorsque la saison reprendra et qu'on vendra davantage de "Réunion", les gens auront oublié qu'il y a des requins".

"L'île est associée aux requins dans l'esprit des consommateurs"

Les professionnels du tourisme sur place n'en sont pas aussi sûrs. Pour mesurer l'impact de ces faits divers, le comité de tourisme de la Réunion vient de lancer une vaste étude dans l'Hexagone. "De ce que nous savons par notre présence dans différents salons professionnels et grands publics, l'île est associée aux requins dans l'esprit des consommateurs", explique Pascal Viroleau, son président. Nous cherchons à savoir avec cette enquête d'opinion si les attaques de squales influent sur leur comportement".
Sur place, parmi les professionnels du tourisme, ils sont nombreux à le craindre. Philippe Doki-Thonon, président de l'antenne locale de l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (Umih) résume les angoisses: "Le matraquage négatif sur le risque requin ne nous sert pas : je suis propriétaire d'un club de plongée et nous avons noté une baisse de 32% depuis le début des attaques."

"Une minorité vient faire du surf"

Les activités nautiques sont bien sûr en première ligne en ce qui concerne les réticences des touristes. Pour autant, elles ne représentent pas une grande part de l'activité du secteur à la Réunion. "Sur 450 000 touristes, une toute petite minorité vient pour faire du surf. La grande majorité des visiteurs est attirée par les montagnes, classées au patrimoine mondial de l'Unesco", détaille Hervé Legrand.

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