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Il vole de Robben Island au Cap, suspendu à 160 ballons - Video

Le Sud-Africain Matt Silver-Vallance a volé durant environ une heure, sur 12 km, entre l'île où a été emprisonné Mandela et la ville du Cap, porté par un bouquet de 160 ballons gonflés à l'hélium.

Un Sud-Africain a réussi samedi la traversée entre l'île de Robben Island, où fut emprisonné Nelson Mandela, et Le Cap, suspendu dans les airs à des ballons de baudruche gonflés à l'hélium, dans l'espoir de lever des fonds pour créer un hôpital pédiatrique à Johannesburg.
Image: Keystone

Une interview avant le vol

Matt Silver-Vallance, 37 ans, a volé durant environ une heure, sur une distance d’une douzaine de kilomètres, porté par un bouquet de 160 ballons. Il s’est posé en mer à moins de 400 mètres de la côte sud-africaine, pour éviter un atterrissage jugé trop risqué sur le continent.
"En fin de compte, notre but n’est pas de flotter dans les airs transportés par des ballons depuis Robben Island mais de motiver les gens, partout dans le monde, pour qu’ils prennent cinq minutes et fassent un don pour aider la collecte de fonds pour l’hôpital pour enfants Nelson Mandela", a expliqué Matt Silver-Vallance, 37 ans, sur le site relayant son projet.
Une fine pluie et le temps couvert l’ont d’abord empêché de décoller depuis un terrain d’aviation de l’île-prison où Nelson Mandela avait passé 18 de ses 27 années de détention dans les geôles du régime de l’apartheid.
"Les risques que je prends sont minces comparé à ce que Nelson Mandela a fait", a commenté Matt, avant de pouvoir prendre son envol et décoller peu avant 10h00 GMT. Il devait s’élever jusqu’à 200 mètres au-dessus du niveau de la mer.
L’hôpital Nelson Mandela pour enfants est un projet de la fondation Nelson Mandela pour les enfants. Cette unité pédiatrique universitaire devrait abriter 200 lits sur un terrain adjacent à la très réputée faculté de médecine de l’université de Witwatersrand, et accueillir des enfants de toute l’Afrique australe.
Nelson Mandela, âgé de bientôt 95 ans, est sorti samedi de l’hôpital où il avait été soigné pendant neuf jours pour une infection pulmonaire. "Nous espérons, bien sûr, le faire sourire. Comme la plupart des Sud-Africains, nous l’aimons tous énormément", a dit Matt. (afp/Newsnet)

Le dessin du jour 07-04-2013

Les commentateurs sportifs diraient que le suspense est à son comble, que tous les candidats se tiennent, frémissants, sur la ligne de départ en attendant le signal du starter. La réalité est plus triviale : les banques chypriotes rouvriront leurs portes demain (28 mars) après douze jours de fermeture et une succession d'événements qui ont révolté les Chypriotes, estomaqué bien des Européens et dégradé un peu plus l'image des institutions financières porteuses de "plans de sauvetage". Il y a fort à craindre que des milliers de citoyens se ruent dans les banques pour récupérer leur argent, de peur de le voir taxé ; même si les décisions finalement prises devraient laisser indemnes les dépôts inférieurs à 100 000 euros, le pays craint une affluence aux guichets et une fuite des capitaux vers des cieux plus cléments.

Prière d'attendre derrière la ligne.

Si Dieu existait, il n’y aurait pas besoin de pape.


les chaussettes du papeAu lendemain de l’élection de Sarkozy en 2007, souvenez-vous du ton général de la presse. À part quelques trop rares exceptions parmi lesquelles on pouvait compter L’Huma, Marianne et Charlie (pardon si j’en oublie), le grand troupeau médiatique a bêlé sur le même ton. Il n’était pas question de décortiquer le programme du nouveau président, d’expliquer en quoi il allait mettre la France à genoux, non. Le fond n’intéressait pas grand monde. Ce qu’on nous a vendu les six premiers mois de mandat, c’est un nouveau «style». Le «style» Sarkozy a été la vraie vedette des journaux d’information, devenus pour l’occasion torche-cul people.
Il se passe la même chose avec la nomination du nouveau pape. La presse d’opinion se transforme une nouvelle fois en presse sportive. Pas question d’analyser les faits, elle se contente de les décrire. C’est la première fois qu’un pape se nomme François. C’est la première fois qu’un pape est issu du continent américain. C’est la première fois qu’un pape est jésuite. C’est la première fois qu’un pape s’incline devant la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre. C’est la première fois qu’un pape est marié. Ah, non, pardon, une erreur s’est glissée dans sa biographie… Une fois que la liste des premières fois a été mâchée et remâchée, il a été souligné que le nouveau pape est un pape modeste puisqu’il n’a qu’un seul poumon et qu’il se déplaçait à Buenos Aires sans chauffeur. Va-t-il renoncer à la papamobile et prendre le papamétro? Les experts pérorent et supputent. Comme une virgule de merde au milieu de cet immaculé néant laudateur, certains ont évoqué vite fait son «rôle controversé» durant la dictature des généraux argentins. On attend des précisions sur sa pointure, son tour de taille et son plat préféré.
Mais, bon, comment reprocher à la presse de tenter par tous les moyens de vendre de la nouveauté, du frais, du jamais vu? Il n’y a plus que ça qui se vend encore un peu. Et à part dire que le pape est tout neuf, il n’y a pas grand-chose à dire sur ce pape. Il n’a pas présenté un programme politique, c’est donc assez difficile de le commenter, hein!

Si Dieu existait, il n’y aurait pas besoin de pape.

Effectivement, il n’y a rien à commenter. À part dire qu’il y a un nouveau gérant à la tête de la multinationale Vatican et qu’il est là pour préserver les intérêts des marchands de bobards catholiques face aux autres marchands de bobards, que peut-on ajouter? La presse, pour survivre, doit débusquer de la nouveauté même là où il n’y en a pas. Et il n’y en aura jamais au Vatican. C’est le principe d’une religion de ne pas changer. Une religion n’évolue qu’à coups de pompe au cul, et c’est rarement le grand prêtre qui se les file lui-même. Le manque de souplesse est un critère pour devenir pape.
Si le pape se lève demain matin pour déclarer que Dieu n’existe pas et qu’il a décidé de mettre un terme à la plus grosse escroquerie du monde, là, d’accord, la presse pourra nous réveiller en titrant sur François. En attendant, qu’on arrête de nous faire croire qu’il y a du nouveau au Vatican.
Et tant qu’on y est, qu’on arrête de nous mentir sur le nombre de catholiques. L’Église considère comme catholique toute personne baptisée. Et la presse, cette feignasse, reprend ce critère à son compte et communique sans sourciller les chiffres fournis par l’Église. Un détail: lorsqu’un athée demande à être débaptisé, il reçoit un papier confirmant qu’il est devenu apostat. Mais, pour l’Église, il est impossible de débaptiser quelqu’un. Pour l’Église, le baptisé l’est pour l’éternité. Amen.
CHARLIE HEBDO
Par :

Images du Monde - Philippines (épouvantail de PSG?)...


Un fermier place un épouvantail dans le village de Magpog aux Philippines, le 1er avril.


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1.4.13

Images du Monde - Allemagne

Un nageur sort des eaux du lac Strandbad, à Berlin, sous les yeux d'un lapin de Pâques de neige.

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