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6.9.12

Les maîtres de la photographie - André Kertész

Le photographe hongrois André Kertész a rencontré avec un grand succès dans le Paris de la pré Deuxième Guerre mondiale.

Violoniste errant - Hongrie - 1921
 
"Violoniste errant" - Hongrie - 1921

Les maîtres de la photographie - Robert Doisneau

 
Robert Doisneau est probablement le photographe français le plus connu dans le monde entier grâce au "Baîser de l'Hôtel de Ville". Ses photographies des rues de Paris et de sa banlieue ont fait sa renommée... 
Le baîser de l'hotel de ville, Paris IV - 1950
"Le baiser de l'Hôtel de Ville" - Paris IV - 1950

5.9.12

Dopage : "Lance Armstrong avait deux ans d'avance sur les autres coureurs"

Lance Armstrong, ici le 23 juillet 2000, lors de son deuxième sacre sur le Tour de France.

Dans un livre à charge contre Lance Armstrong ("In The Secret Race: Inside the Hidden World of the Tour de France: Doping, Cover-ups and Winning at All Costs" (Dans les coulisses de la course : au sein du monde caché du Tour de France : dopage, dissimulations et gagner à tout prix) dont le quotidien britannique Times a publié des extraits mercredi, Tyler Hamilton, ancien coureur cycliste américain et ex coéquipier d'Armstrong, détaille le système de dopage au sein de leur formation.
Agé de 41 ans, Hamilton a épaulé Lance Armstrong lors des Tours de France 1999, 2000 et 2001, les trois premiers des sept que le Texan a remportés. Sans concession, il accuse Armstrong d'avoir élaboré tout un système d'acheminement d'EPO (érythropoïétine) jamais démantelé, durant la Grande Boucle. Tout reposait sur un jardinier et homme à tout faire, alias "Philippe", qui livrait la substance, dont le nom de code était "Edgar", en référence au poète Allan Edgar Poe. "Nous nous trouvions dans la cuisine de Lance quand il a expliqué le plan: il payerait Philippe pour suivre le Tour sur sa moto, portant un thermos plein d'EPO et un téléphone prépayé", explique Hamilton. "Quand nous avions besoin d'Edgar (EPO), Philippe se faufilait dans la caravane du Tour pour une livraison éclair", poursuit-il. "Simple. Rapide - un aller-retour. Zéro risque. Par mesure de discrétion, Philippe ne fournissait que les grimpeurs, ceux qui en avaient le plus besoin et qui donneraient le meilleur retour sur investissement: Lance, Kevin Livingston et moi", écrit-il encore.
"IL N'ALLAIT PAS RESTER LÀ À ATTENDRE QUE LES CHOSES SE PASSENT"
Selon Hamilton, "Lance jubilait presque" en détaillant son idée. "Les Français pouvaient nous fouiller toute le journée, ils ne trouveraient rien du tout. En plus, nous étions sûrs que les autres équipes mettraient en place leur propre version de "Motoman" (autre surnom de Philippe, ndlr)." "Lance était revenu d'un cancer ; il n'allait pas rester là à attendre que les choses se passent; il allait les provoquer", assure Hamilton. Selon l'ex coéquipier, les contrôles effectués "n'étaient pas des contrôles antidopage. C'étaient plus des tests académiques, des tests de QI". "Si vous preniez vos précautions et faisiez attention, vous pouviez vous doper et être sûr à 99% de ne pas être pris, affirme-t-il. Ils (les instances antidopage) avaient leurs docteurs, nous avions les nôtres, et les nôtres étaient meilleurs. Et mieux payés, c'est sûr."
Hamilton, champion olympique du contre-la-montre en 2004, a toutefois été convaincu de dopage, notamment par transfusion sanguine lors du Tour d'Espagne 2004. Il a mis fin à sa carrière en 2009 après un contrôle positif à la DHEA et a rendu sa médaille d'or des JO en 2009. En mai 2011, il avait déjà fait des révélations concernant le dopage au sein de l'US Postal à la chaîne de télévision américaine CBS. Il avait notamment assuré avoir vu Armstrong s'injecter de l'EPO lors du Tour 1999 puis se faire transfuser du sang lors du Tour 2000. Il avait aussi soutenu que le Texan avait été contrôlé positif à l'EPO au Tour de Suisse en 2001, ce que la Fédération internationale (UCI) a toujours catégoriquement démenti. Armstrong a été radié à vie du cyclisme professionnel fin août par l'Agence américaine antidopage (Usada), qui l'a également déchu de ses sept titres de vainqueur du Tour de France pour infractions aux règles antidopage.
LE MONDE

Allemagne: L'adieu au nucléaire ressuscite les centrales au charbon


Au lieu de provoquer une explosion des “énergies vertes”, la sortie du nucléaire annoncée par Angela Merkel en 2011 va entraîner la construction de nouvelles — et très polluantes — centrales au charbon. Une option qui ne déplaît pourtant pas aux écologistes.
 
Quand l’un des nos voisins allemands commence une déclaration par : "Les Allemands ont le droit de ...", cela paraît toujours inquiétant. De quel droit s'agit-il donc ? Et bien de celui d'empoisonner l'environnement ! – soutiennent les experts de la Fondation Heinrich Böll dans un récent rapport. L'Allemagne, ayant suffisamment réduit ses émissions de dioxyde de carbone durant les années passées, devrait pouvoir désormais les augmenter. Et pourquoi ne pas tirer son énergie du charbon, quitte à produire une énergie presque aussi polluante que celle produite par la combustion de pneus ? L'Allemagne est en droit de le faire.

De telles déclarations de la part d'un pays considéré comme le chef de file de la révolution de l'énergie renouvelable, devraient susciter l’émoi des écologistes. Mais les écologistes allemands ne se trouvent pas mal, car ils ont eux-mêmes rédigé ce rapport. La Fondation Heinrich Böll est en effet un think-tank du parti Vert allemand. C'est la fin de tout. Les écologistes sont secondés par le ministre de l'Environnement Peter Altmaier, qui a déclaré récemment dans Die Zeit que d’ici 2020, le pays allait assurer 35% de son électricité à partir de sources renouvelables. Mais encore faut-il penser aux 65% restant.

Le début de la révolution verte

Peter Altmaier a beaucoup fait pour le retour allemand au charbon. Aucun autre pays ne construit actuellement autant de centrales alimentées par le coke que l'Allemagne, avec 23 installations. La plupart d'entre elles vont brûler le lignite, le combustible le plus sale des énergies fossiles, avec un impact atmosphérique de 150 millions de tonnes de CO2 de rejets, et tout cela en accord avec les Verts. Les écologistes allemands sont ils devenus fous ? Oui, en quelque sorte [...]
COURRIER INTERNATIONAL

Fessenheim: Que s'est-il passé à la centrale nucléaire ce mercredi?

Centrale nucléaire de Fessenheim. Intérieur. Extérieur.

NUCLEAIRE - Le dégagement de fumée qui a eu lieu cet après-midi a eu lieu lors d'une opération de maintenance...

Quel est la nature de l’accident?

Le ministère de l’Ecologie parle d’un «accident du travail», EDF de «manoeuvres d’exploitation courantes». Cet après-midi, vers 15h, un dégagement de vapeur a eu lieu à la centrale de Fessenheim, dans le Haut-Rhin, faisant deux blessés brûlés aux mains malgré leurs combinaisons, lors d’une opération de maintenance.

Quel est la cause de l’accident?

La cause de ce dégagement est un déversement d’eau oxygénée dans la partie nucléaire de l’installation, explique EDF dans un communiqué. D’après Bertrand Barré, conseiller scientifique auprès d’Areva, l’eau oxygénée concentrée a pu provoquer une ébullition de l’eau «si elle a été injectée trop brutalement.» L’eau oxygénée a pu être utilisée avant de recombiner l’hydrogène dégagé par l’hydrolyse: «Une partie des molécules d’eau présente dans le réacteur se décomposent en oxygène d’une part et hydrogène d’autre part. On s’arrange pour qu’il y ait plus d’oxygène que d’hydrogène, et c’est peut-être pour ça qu’ils ont utilisé de l’eau oxygénée», explique Bertrand Barré. EDF confirme que l’eau oxygénée est utilisée dans le cadre de manœuvres d’exploitation courantes.

Quelle est la gravité de l’accident?

«Deux salariés ont reçu de l'eau oxygéné sur les doigts. Il s'agit d'une irritation, ce n'est même pas une blessure», a expliqué Thierry Rosso, directeur de la centrale de Fessenheim. L'Autorité de sûreté nucléaire(ASN) a confirmé que «cet incident est sans enjeu de sûreté», a précisé Delphine Batho après un entretien avec l’ASN. La Ministre de l'Ecologie a demandé à EDF et à l'ASN un rapport complet sur cet événement qui sera rendu public.
Audrey Chauvet - 20 MINUTES 
 
 

Elections au Quebec: «La folie a frappé»

marois

Encore bouleversée par l’attentat de la veille, Pauline Marois s’est dite profondément attristée mercredi.
«La folie a frappé», a dit la chef péquiste.
«Je crois que c’est un événement isolé», a-t-elle ajouté.
Elle a soutenu ne s’être jamais sentie en danger hier soir et avoir plutôt eu peur pour la sécurité des gens au Métropolis.
«Je suis profondément affectée mais je dois aller de l’avant», a-t-elle dit en point de presse à Montréal.
La chef péquiste a dû interrompre son discours de victoire hier lorsque ses gardes du corps l’ont rapidement escorté hors de la scène.
«Venez-vous en madame», lui lance un des collaborateurs qui l’amènent vers l’arrière de la scène. Elle leur réplique : «Mais qu’est-ce qui arrive?».
Elle ne savait pas à ce moment ce qui se passait et a insisté pour venir terminer son discours. La leader souverainiste n’a sû que plus tard qu’un homme avait ouvert le feu, tuant une personne et en blessant une autre.
Elle a gardé son sang froid et remercié une dernière fois les militants avant de les inciter à quitter le Métropolis dans le calme la salle.
Mme Marois a indiqué cet après-midi qu’elle comptait entrer en contact avec les proches des victimes pour leur offrir son soutien.
L’attentat est venu assombrir la victoire de Mme Marois qui est devenue hier la première femme à gouverner le Québec.
Elle n’aura cependant pas les coudées franches avec seulement 54 députés, contre 50 pour le Parti libéral, 19 pour la Coalition avenir Québec et deux pour Québec solidaire.
LE JOURNAL DE QUEBEC 

Elections au Quebec: Une première première ministre

Le PQ minoritaire

Pauline Marois déloge les libéraux de Jean Charest du pouvoir et devient la première femme à occuper le poste de premier ministre du Québec à la tête d'un gouvernement minoritaire.
Après l'avoir échappé en 2008, Pauline Marois écrit une page d'histoire au cours d'une élection qui a bénéficié d'une importante participation. Le premier ministre sortant Jean Charest a été défait dans son propre comté.
La chef péquiste a gagné son pari, mais à la tête d'un gouvernement minoritaire, (56 sièges - 32% - au moment d'écrire ces lignes), elle devra toutefois travailler avec une opposition officielle libérale forte (47 députés - 31%) et un deuxième groupe d'opposition caquiste (19 députés - 27%).
Avec deux élus - Amir Khadir et Françoise David - Québec solidaire ne détiendra pas la balance du pouvoir, incapable de donner à Pauline Marois la majorité souverainiste qu'elle souhaitait.
Cette minorité place la chef péquiste dans une situation fragile, elle qui a vu son leadership contesté à plusieurs reprises depuis un an et demi au sein même de sa formation politique.
La réélection confirmée très tôt en soirée de Pauline Marois dans la circonscription de Charlevoix a donné le ton à ce scrutin emballant.
C'est une foule en délire qui a accueilli la réélection de la chef péquiste au Métropolis, à Montréal, où étaient réunis des centaines de militants péquistes pour la soirée électorale.
Gains en région
Pour accéder au pouvoir, le PQ a pu compter sur les régions ressources, au grand dam de Jean Charest, grand défenseur du Plan Nord. Gaspé, Bonaventure, les Îles-de-la-Madeleine, Abitibi-Est, Rouyn-Noranda ont congédié les libéraux et ont choisi le PQ.
Pauline Marois a également fait des gains à Laval. Symbole de la lutte étudiante, le jeune candidat-vedette péquiste Léo Bureau-Blouin a remporté la victoire dans Laval-des-Rapides aux mains du ministre libéral sortant Alain Paquet. «Je suis l'exemple que l'on ne peut pas piétiner la jeunesse du Québec. Je suis le symbole de ce que la jeunesse peut accomplir», a lancé le plus jeune député de l’histoire.
Campagne en dents de scie
La campagne de Pauline Marois n'a pourtant pas été sans faille. Si elle a débuté la course sur des chapeaux de roues, en parcourant pas moins de 3 240 kms durant la première semaine, la chef péquiste a tardé à s'imposer. Mme Marois s'est empêtré sur la question des référendums d'initiative populaire.
Après neuf ans au pouvoir, Jean Charest avait toute une requête à formuler aux Québécois: leur appui pour un quatrième mandat consécutif d'un gouvernement libéral. Élu un 4 septembre 1984 dans Sherbrooke à la Chambre des communes, le chef libéral a mordu la poussière à la même date 28 ans plus tard. Le premier ministre sortant s'est fait battre dans son propre comté, mais a tout de même réussi à éviter la débâcle de son parti, qui récolte la seconde place.
Jean Charest a appelé les Québécois aux urnes pour régler une fois pour toutes la question des droits de scolarité. Il a demandé aux électeurs de choisir entre le respect de la loi et l'ordre que leur apporterait un gouvernement libéral ou des décisions dictés par «la rue» qu'apporterait un gouvernement péquiste. Seul hic: les étudiants se sont faits discrets et la rentrée des classes s'est déroulée relativement dans l'ordre.
La CAQ termine troisième
Bon troisième à la ligne de départ, le chef caquiste a rapidement attiré les projecteurs sur sa jeune formation politique avec la présentation de ses candidats vedettes comme Gaétan Barrette et Jacques Duchesneau, en vain. Ce n'était toutefois pas suffisant. Le parti de François Legault n'a pas réussi à battre les libéraux et formera le deuxième groupe d'opposition à l'Assemblée nationale. Le coloré Dr Barrette, qui occupait jusqu'à tout récemment la présidence de la Fédération des médecins spécialistes, a été battu dans Terrebonne par le député péquiste sortant, Mathieu Traversy.
LE JOURNAL DE QUEBEC

Texte - Facebook à gerber!

0612_RICHARD_BELZER_hitler_rameyCherchez pas les mecs! Si mon compte "flicbook" a déjà été bloqué plus d'un mois c'est grâce aux " Grands Salopards" qui dirigent "Facebook".
Ce sont de grands censeurs dans l'âme: vous avez le droit de rester sur leur site (en leur permettant de bien se remplir les poches) si vous êtes bien gentil, sympathique et mignon; vous pouvez envoyer des "like" de mes deux, des fleurs virtuelles à vos amis, publier de beaux paysages, "partager" de la musique de merde... 

Tout ca les "super-flicbookards" l'acceptent sans gêne aucune. Mais, gare à vous, si vous publiez les caricatures de Mahomet, textes acerbes sur les juifs, sur l'opus dei, l'apartheid en Afrique du Sud...si l'envie vous prend de critiquer l'église catholique ou autres sectes telles les témoins de l'accident de Jéovah ou membres de "l'eglise du 7ème ciel pendant les saloperies du pasteur pédophile"...alors là, vous êtes faits come des rats entiers ou des mi-ra! Et vous vous retrouvez comme des cons bannis de la "communauté flicbook"! C'est ce qui est arrivé au Journal "Charlie Hebdo"...Mais lisez, plutôt, leur article édifiant.

05-09-2012
JoanMira

...À Charlie Hebdo, finauds, on a essayé de ruser en proposant à Flicbook de nous rebaptiser d’un nom familier aux lecteurs de Charlie, un nom au-dessus de tout soupçon, un nom bien français : Maurice Patapon. Retoqué. Ayant épuisé nos chances de nous rebaptiser, Facebook a définitivement fermé, contre la demande de notre avocate de préserver les informations pouvant être utiles à l’enquête, notre compte Charlie Hebdo avec ses 5 000 contacts.
Facebook oserait-il jouer son image d’ami des révolutions arabes avec ce genre d’opération «bas les masques»? Évidemment, pauvres naïfs, puisqu’il s’agit de consolider le bien juteux fichier de clients potentiels. Si passer pour le bras armé de la démocratie peut être bon pour les affaires de Big Brother, il ne faudrait quand même pas croire qu’il en perde de vue, comme tout média gratuit, ses vraies priorités: les annonceurs à qui il vend des profils soigneusement renseignés.
En mars dernier, l’activiste et journaliste chinois Michael Anti, qui, comme nombre d’intellectuels chinois, travaille sous un pseudo anglicisé, s’est vu fermer son compte Facebook. Quasiment en même temps que Charlie, Salman Rushdie entamait un bras de fer avec le site, qui l’avait pris en grippe au prétexte qu’il usurpait l’identité de quelqu’un de connu. L’envoi d’une photocopie du passeport n’a que partiellement suffi à débloquer l’affaire : obsédé par sa pseudo-politique antipseudos, Facebook a consenti à restaurer le compte de l’écrivain, mais sous son «vrai» nom, à savoir Ahmed Rushdie (Salman étant son deuxième prénom). Féru de réseaux sociaux et un tantinet rancunier, Rushdie organise la riposte sur Twitter, en listant à ses 129000 «followers» les plus éminents «Middle Name Users» qui tomberaient dans l’anonymat selon la loi de Facebook : James Paul McCartney, Henry Charles Bukowski, Adeline Virginia Woolf, George Orson Welles…
Il suffit de jeter un coup d’œil à la page Facebook de Salman Rushdie pour retrouver nos amis d’il y a quelques semaines, qui continuent depuis plus de vingt ans à se soulager sur Salman où qu’ils le trouvent. Évidemment, tous ces sympathiques défenseurs de Dieu signalent la page de Rushdie aux administrateurs Facebook, qui s’empressent de jouer les inquisiteurs au lieu de vérifier si, par hasard, les menaces de mort et le harcèlement pratiqué sur leur site ne seraient pas aussi contraires à leur règlement. Pourtant, contrairement à la plupart des litanies absconses qu’on signe habituellement sans chercher à les lire, les «community standards» de Facebook sont très clairs. Article 1: «Nous souhaitons que nos membres se sentent en sécurité sur le site. Toutes menaces crédibles d’attaques seront retirées.»
Quant à utiliser le média Facebook pour en dénoncer les dérives, n’y comptez pas. Charlie s’est fait remonter les bretelles pour avoir diffusé la capture d’écran du message envoyé par Facebook nous rappelant à l’ordre. Vous suivez? Contrevenir au règlement est interdit, diffuser le règlement l’est apparemment aussi.
CHARLIE HEBDO - FRANCE

Les pompiers luttent contre le feu au Portugal


Le feu fait rage dans la forêt du village de Carapinha le 3 September 2012.
Image: Keystone

LA TRIBUNE DE GENEVE - SUISSE

Quebec Élections 2012: Le jour J: projections finales et quelques chiffres


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Nous y voilà enfin, le jour de l’élection! Après un mois de campagne, 4 débats, des publicités, des attaques et promesses, c’est à vous de décider la composition de l’Assemblée Nationale. En utilisant les derniers sondages, y compris un sondage dernière minute fait hier par Forum, les projections finales sont affichées ci-dessus. Si vous voulez les détails comté par comté ainsi qu’une analyse plus longue, je vous invite à lire à consulter le site internet). Le PQ est donc projeté gagnant et confortablement. Sauf si tous les sondages ont tout faux, il est pratiquement assuré que Pauline Marois deviendra Première Ministre du Québec. Le PQ est en effet en avance dans les intentions de votes depuis le début. Ce parti détient également une avance chez les francophones (ce qui, rappelons-le, n’était pas le cas du PQ en 2007 qui avait fini derrière l’ADQ) et a toujours été sondé devant dans le champ de bataille que sera le 450 (un écart de moins en moins important chez Crop cependant). Avec la grande majorité de ses électeurs sûrs de leurs choix et plus “enthousiastes” que le autres, on voit mal comment le PQ pourrait tomber sous les 31% dans le pire cas de figure. Un scénario qui laisserait quand même le Parti Québécois en première place dans les sièges.
La vraie question de cette journée électorale concerne une possible majorité Péquiste. Les projections finales montre la formation souverainiste avec 66 sièges. Mais il suffirait que la CAQ grimpe de 1 point, ou que le PQ soit malheureux dans quelques comtés clés pour que cette majorité se transforme en minorité. Il est donc difficile de se prononcer là-dessus. Il faut simplement retenir que le PQ peut être majoritaire ce soir, avec seulement 33% des voix. Si ce parti devait d’ailleurs bénéficier d’une sorte de prime à l’urne, sa majorité pourrait même être confortable.
La deuxième place (et donc le titre d’opposition officiel) sera chaudement disputé entre le PLQ et la CAQ. L’avantage va actuellement aux Libéraux. Mais le parti de Jean Charest pourrait bien se retrouver troisième lors d’une soirée électorale qui s’annonce plutôt mauvaise. Passer en une seule élection de plus de 42% du vote à seulement 27% est une chute drastique qui se traduira par de nombreuses pertes en termes de sièges, possiblement même dans les régions traditionnellement très Libérales. La CAQ est le parti qui a le plus progressé durant cette campagne. C’est en particulier le cas dans la grande région de Québec où la formation de François Legault a longtemps été deuxième derrière les Libéraux. Cependant, la CAQ est deuxième à peu près partout ailleurs et le mode de scrutin ne récompense pas cela. Cela pourrait faire mal dans le 450 en particulier.
Finalement, QS devrait envoyer un 2e député à l’Assemblée Nationale. Ce parti pourrait aussi créer une surprise dans Laurier-Dorion ou Sainte-Marie-Saint-Jacques, mais cela constituerait une surprise. Quant à ON, son chef est définitivement dans la course dans son propre comté. Nicolet-Bécancour qui pourrait bien nous donner une course à 3, voir 4 durant la soirée!
Voici quelques chiffres d’intérêt:
- Plus faible pourcentage donnant droit à une victoire: 28.3% dans Nicolet-Bécancour. Laurier-Dorion suit juste derrière avec 28.6%. Dans les deux cas, cela se produit naturellement en raison de la division du vote.
- 37 luttes serrées où la victoire se décide par moins de 5%. 32 impliquant le PQ (16 victoires projetées), 24 le PLQ (10) et 21 la CAQ (11).
- 5%: l’avance dans les projections finales du PQ sur la CAQ dans le grand 450. C’est entre les avances observées dans le dernier Crop et Léger. Cela suffit au PQ pour remporter 28 sièges sur 43. La CAQ devant se satisfaire de 8 et le PLQ de 7 (incluant Laval).
- 5.6%: le retard de Jean Charest sur le candidat PQ dans le comté de Sherbrooke selon les projections. Ainsi, la surprise serait belle et bien que le Premier Ministre conserve son siège.
- 3%: l’avance de François Legault dans son comté. Cette projection inclut un bonus en tant que chef. Ainsi, rien ne semble gagné d’avance pour le chef de la CAQ.
- 2: le nombre de circonscriptions remportés par le PLQ à Québec (Jean-Talon et Louis-Hébert). Et encore là, deux luttes serrées qui pourraient bien aller de l’autre bord.
Voilà, si ce n’est déjà fait, n’oubliez pas d’aller voter.
LE JOURNAL DE QUEBEC

Quebec Élections 2012: Ca vote fort!

vote quebec

Ce mardi, à 11h30 du matin, le taux de vote était de 25, 24% selon les chiffres que le directeur général des élections vient de publier ici. Il s’agit d’une addition des votes dans les bureaux de vote par anticipation (BVA) et des votes enregistrés ce matin.
En 2008, à 11h30, la même addition donnait 17,60%, soit huit points de pourcentage de moins que cette fois-ci.
« Si la tendance se maintient, nous allons avoir une participation plus importante qu’en 2008 », se félicite-t-on du côté du DGE. En décembre 2008, le Québec avait enregistré un de ses pires taux de participation avec à peine 57,43%.
Ajout : À 15H, près d’un électeur sur d’eux avait voté. Le nouveau taux communiqué à l’instant par le DGE est 48,97% (en inclut le vote par anticipation). En 2008, à 15h30, ce même taux était de 30,66% seulement. « On est très heureux », a lâché Caroline Paquin, porte-parole du DGE.
Autre ajout: Le DGE se corrige à l’instant (17h03). Ce n’était finalement pas 48,97% de participation à 15h, mais 40,29% plutôt.
LE JOURNAL DE QUEBEC

4.9.12

Maroc: 42 morts dans le plus grave accident d'autocar du pays


Un bus est tombé dans un ravin, le 8 septembre 2010 dans le nord du Maroc

ACCIDENT - Le véhicule a chuté dans un ravin de 150 m...

Quarante-deux personnes sont mortes ce mardi dans un accident d'autocar au sud de Marrakech (sud), le plus grave jamais enregistré au Maroc, où plus de 4.000 personnes meurent chaque année sur la route. Selon un responsable local, les 42 victimes décédées sont toutes de nationalité marocaine. «Mais nous sommes toujours en cours d'identification des corps, ainsi que des blessés», a-t-il précisé à l'AFP.
D'après la même source, le véhicule a chuté dans un ravin de 150 mètres alors qu'il se trouvait sur une route nationale de la province du Haouz, à une centaine de kilomètres au sud de Marrakech, une des villes les plus touristiques du royaume.

Causes inconnues

De mêmes sources, l'accident a également fait 25 blessés, transférés dans différents hôpitaux de la région. L'agence marocaine MAP fait état, outre les 42 morts, de 24 blessés dont quatre grièvement atteints. Les corps des défunts ont été transférés à la morgue du principal hôpital de Marrakech. Le roi Mohammed VI a dit apporter son soutien aux familles et annoncé la prise en charge des frais liés aux funérailles et aux soins des blessés.

Les causes de l'accident ne sont pas encore connues, mais le bus, avec 67 personnes à son bord, était vraisemblablement en surcharge, a noté un responsable local du ministère des Transports. Les deux catégories d'autocar autorisés au
Maroc comptent 48 et 54 places.

Une commission d'enquête ainsi qu'une cellule de crise ont été mises sur pied, a par ailleurs indiqué à l'AFP un responsable de la préfecture du Haouz. Le gouverneur de la province, Younès El Bathaoui, s'est rendu sur place pour superviser les opérations de secours, d'après la MAP.

Le drame est survenu alors que le bus descendait, de nuit, sur Marrakech, après avoir franchi le col de Tizi-n-Tichka, le plus haut du Maroc, qui culmine à 2.300 mètres. La route qui relie la ville ocre au grand sud via Ouarzazate serpente le long de la montagne sur plusieurs dizaines de kilomètres.

Il s'agit du plus grave
accident d'autobus jamais enregistré au Maroc.

20 MINUTES

Photo - Sculpture géante dans la baie de Botafogo (Brésil)

Une sculpture du nom de Awilda dans la baie de Botafogo à Rio de Janeiro le 3 septembre. Mesurant 12m de haut, elle est l'oeuvre de l'espagnol Jaume Plensa réalisée dans le cadre du projet «OIR» (Others Ideas for Rio) auquel participent de nombreux artistes qui occuperont divers espaces publics de la ville.

Une sculpture du nom de Awilda dans la baie de Botafogo à Rio de Janeiro le 3 septembre. Mesurant 12m de haut, elle est l'oeuvre de l'espagnol Jaume Plensa réalisée dans le cadre du projet «OIR» (Others Ideas for Rio) auquel participent de nombreux artistes qui occuperont divers espaces publics de la ville.

Elections: Opération charme à Québec

marois

Pauline Marois passe sa dernière journée de campagne à Québec lundi pour courtiser les électeurs de la région où elle reconnaît que son parti tire de l’arrière.
La chef péquiste a pris un bain de foule à Cap Rouge, près de la plage Jacques-Cartier ce matin et a appelé les gens de la ville à choisir son parti.
« J’ai besoin que la région de Québec soit bien représentée au gouvernement », a-t-elle dit en point de presse.
Mme Marois avait appelé ses militants quelques minutes plus tôt à redoubler d’ardeur pour convaincre les indécis d’appuyer le PQ.
« Il ne s’agit pas de se raconter des histoires entre nous, c’est un petit peu plus difficile pour Québec », a-t-elle reconnu.
Mme Marois s’explique mal comment il se fait que son parti peine à grimper dans les intentions de vote à Québec alors que son parti a défendu bec et ongles le projet de loi 204 sur l’amphithéâtre.
Elle a insisté sur le fait qu’elle formerait un gouvernement responsable, un message visant les électeurs de la région séduits par le ménage proposé par le Coalition avenir Québec qui mène dans les intentions de vote dans la région.
« Nous sommes préparés à gouverner dès le lendemain du vote », a-t-elle indiqué.
Le PQ est troisième derrière les libéraux dans la région selon les plus récents sondages.
Mme Marois a pu compter ce matin sur la présence de sa mère de 85 ans, Marie-Paule Gingras. La visite surprise de cette dernière a ému Mme Marois qui l’a remerciée pour son héritage et ses bons gènes qui lui ont permis de rester en forme pendant toute la campagne.
Le vote étudiant
Mme Marois a continué de faire campagne lundi en compagnie de son candidat-vedette et ancien leader étudiant, Léo Bureau-Blouin afin de mousser le vote étudiant.
« Je veux envoyer un message très clair à tous les jeunes Québécois d’aller voter, qu’ils soient étudiants ou qu’ils ne le soient pas », a insisté la chef péquiste.
« C’est un message très fort que j’envoie par sa présence à mes côtés hier et aujourd’hui », a-t-elle ajouté.
LE JOURNAL DE QUEBEC

Texte: "Flipper & Juke-Box"


FLIPPER ET JUKE-BOX

 

Arrête de déconner Jimmy.
Faut débarrasser l’esplanade.
Sûr, il n’est que quatre heures
Du mat, mais Régis veut fermer.

 
 
Attends, je vais mettre de la tune
Dans le juke-box : veux encore
L’écouter, Ray Charles… Et puis,
Boire encore boire un coup…

 

Tu me suis ? Allez, on s’en jette
Un dernier ; fait chaud, nom de dieu
Messieurs, on ferme, tonne la voix
Du patron… Jimmy lui a cassé la tête.

Faut pas l’énerver le Jimmy, tout
Maigre et pâlichon il en a maté d’autres...
..Couchés sur le trottoir, nous pansons nos
Plaies au son de « In the heat of the night »…

Andorre, 26 novembre 2011
 
JOANMIRA