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15.5.12

Jean-Marc Ayrault Premier Ministre de la France


Jean-Marc Ayrault, la synthèse à Matignon

Lorsque François Hollande dresse à Des Paroles et des actes le 26 avril dernier le portrait-robot de son Premier ministre idéal, c'est déjà l'ombre de Jean-Marc Ayrault qui plane au-dessus du plateau. Ce sera quelqu'un "qui connaît bien le PS, qui connaît bien les députés, et qui me connaît bien", dévoile le candidat du PS à la présidentielle. Depuis, Hollande a gagné la bataille élyséenne... Et confirmé ce qui était devenu un secret de Polichinelle : Jean-Marc Ayrault s'installe à Matignon.
À 62 ans, il a une longue vie militante derrière lui, ayant adhéré au PS peu après le congrès d'Épinay en 1971. Élu député de Loire-Atlantique en 1986, puis maire de Nantes en 1989, il intègre le bureau national du PS (direction du parti) en 1994, mais, surtout, il gagne la présidence du groupe PS à l'Assemblée nationale en 1997.
Il occupe donc pendant quinze ans cette fonction stratégique, pivot entre la présidence de l'Assemblée et le parti, sans faire de vagues... Régulièrement présent dans les médias, mais sans jamais attirer vraiment la lumière. Sur les bancs de l'Assemblée, on le voit souvent complice au côté du premier secrétaire du PS d'alors, un certain François Hollande.

Quebec: compromis exigés!


Michelle Courchesne

Photo d'archives, Jean-François Desgagnés
Les fédérations étudiantes devront faire des compromis prévient la nouvelle ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, qui s’apprête à les rencontrer en fin de journée.
«Il faut que toutes les parties fassent leur bout de chemin. Nous avons fait le nôtre, je verrai si les associations étudiantes feront le leur», a déclaré Mme Courchesne pendant la période de questions et réponses à l’Assemblée nationale. Le conflit dure depuis 14 semaines et le gouvernement a pris les décisions pour favoriser l’accessibilité aux études supérieures, a signifié celle qui vient de succéder à Line Beauchamp qui a remis sa démission hier.
Mme Courchesne rencontre donc les représentants des quatre fédérations étudiantes, FECQ, FEUQ, CLASSE et TaCEQ vers les 18h ce soir. «Je veux savoir si elles ont fait leur bout de chemin», a redit la ministre qui est aussi présidente du Conseil du Trésor. Auparavant, Mme Courchesne aura rencontré les dirigeants des réseaux des cégeps et des universités pour examiner des scénarios de reprises de session d’études.
Pour sa part, la présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, se dit prête à faire «différentes propositions» au gouvernement. Mme Desjardins fait confiance en la nouvelle ministre pour favoriser une sortie de crise. Elle craint tout de même un durcissement de la part du gouvernement qui consisterait à forcer le retour des étudiants en classe.
LE JOURNAL DE MONTREAL

Photo - Petit Sarko/Francois Hollande - La passation de pouvoirs

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Passation de pouvoirs

L'écrivain mexicain Carlos Fuentes est mort




L'écrivain mexicain Carlos Fuentes est décédé ce mardi à Mexico, à l'âge de 83 ans, a annoncé le président de la République Felipe Calderon sur son compte Twitter. «Je regrette profondément le décès de notre estimé et admiré Carlos Fuentes, écrivain et Mexicain universel. Qu'il repose en paix», a écrit le président.

Des problèmes cardiaques
Selon la presse locale, il aurait succombé à des problèmes cardiaques dans un hôpital du sud de la capitale mexicaine.
Souvent cité comme potentiel prix Nobel de littérature, Carlos Fuentes avait obtenu en 1987 le prix Cervantès, considéré comme le prix de littérature de langue espagnole le plus prestigieux au monde.
Il était notamment l'auteur de La mort d'Artemio Cruz (1962) ainsi que d'une vingtaine d'autres livres et portait depuis plus d'un demi-siècle un regard critique sur la société mexicaine contemporaine.

Ancien ambassadeur en France
Né au Panama le 11 novembre 1928 de parents diplomates, il a passé son enfance entre les Amériques et l'Europe. En 1950, après un diplôme en droit à Mexico et une formation aux relations internationales à Genève, il embrassa la carrière diplomatique avant de s'orienter vers la littérature et le journalisme.
Intellectuel de gauche, il a acquis une notoriété internationale dès l'âge de 30 ans avec son premier roman, La plus limpide région (1958).
Sa carrière diplomatique l'a conduit à se partager entre Mexico, Paris et Londres, où il vivait une partie de l'année. En France, où il a été ambassadeur de 1975 à 1977, l'ancien président François Mitterrand lui avait décerné la Légion d'Honneur en 1992.
Avec AFP.

13.5.12

Castres-Bayonne : L'Aviron est allé au bout!

Le capitaine du Castres Olympique, pris par le Bayonnais Dwayne Haare.


Ils partirent 500. Et sans même un prompt renfort, ils se virent 3000 arrivés au stade Pierre-Antoine. Ou du moins, les supporters de l'Aviron Bayonnais ont fait du bruit comme s'ils étaient six fois plus hier dans le Tarn. Et c'est vers eux, ces fidèles qui ont fait l'aller-retour en bus (pour la plupart) dans la journée pour soutenir les leurs, que Didier Faugeron et ses joueurs ont pensé en premier. « Pour notre public, pour tous ces gens-là, qui se sont déplacés, il fallait qu'on soit exigeant. C'était une question de respect », a déclaré le désormais ex-entraîneur de l'Aviron Bayonnais.
Si le maintien n'était officiellement pas acquis avant cette dernière journée du Top 14, Bayonne, officieusement, avait la semaine passée gardé sa place dans l'élite. Mais dans la semaine, le mot d'ordre était le suivant : pas question de laisser filer. La sortie devait se faire tête haute, et si possible sans prendre une danse sur la pelouse de Pierre-Antoine. Afin de ne rien regretter, de ne pas laisser s'instiller un certes plus qu'hypothétique doute, l'Aviron devait prendre un point. Ce qui fut fait. « On a tout donné sur ce dernier match, insiste l'ailier international Yoann Huget. Plus personne ne peut nous reprocher quoi que ce soit ». En prenant un point donc, dans les arrêts de jeu par un essai de l'inévitable Sam Gerber, Bayonne n'a en effet pas eu besoin de Clermont, qui a rossé Brive (57-14), pour se sauver définitivement.
« La fin d'une aventure » Ce match, hier, dans une ambiance parfois proche de celle de Jean-Dauger, eu égard à la présence basque en tribunes, est finalement une mise en abyme de la saison bayonnaise. Quand juste avant la pause Castres mène 23-0 grâce à deux essais de son pilier gauche Taumoepau (23e, 36e), personne ne donnait cher des ambitions « avironardes » de glaner un point. Mais Dwayne Haare et ses camarades s'étaient fait une promesse avant la rencontre. Les derniers mots, prononcés sans Didier Faugeron, qui, pris par l'émotion a préféré rester sur la pelouse, étaient ceux-là : « On donne tout, pendant 80 minutes. On ne lâche rien ». C'est Sam Gerber qui parle.
Mené 23-12 à la pause, Bayonne va rester dans le coup grâce à Boyet (40e, 51e). Puis va se laisser à nouveau distancer quand Forestier signe le troisième essai, synonyme de bonus pour Castres (31-15, 64e). Alors que le money time se rapproche, Bayonne ne s'affole pas, continue à mettre du volume, tant dans les rucks que dans le jeu. Sans pression particulière, si ce n'est celle de bien figurer, l'Aviron se libère. Trois minutes après l'essai castrais, Flavell, repositionné en troisième ligne déchire la défense tarnaise. Audy est au relais pour servir Huget qui marque sous les poteaux (67e). L'objectif de prendre au moins un point, redevient alors réalisable (31-22). Alors que les minutes filent, comme les journées de championnat plus tôt dans la saison, Bayonne est toujours dans le coup. Pas décroché pour atteindre son but.
Juste avant que la sirène ne résonne, M. Cloute siffle une dernière mêlée, pour Bayonne qui joue plutôt que de taper en touche. Le ballon est perdu. Quelques instants seulement car Gerber ramasse un ballon perdu et file dans l'en-but (31-29, 82e), alors que le temps réglementaire est terminé. Didier Faugeron, grand artisan du maintien, ne cache pas sa joie. « C'est la volonté, le courage, la persévérance qui ont fait qu'on est allé au bout ». Plus tard, il dira avec dans la voix un peu de tristesse : « C'est la fin d'une aventure ». Un peu trop tôt à son goût. « J'aurais aimé qu'il reste quelques matches supplémentaires… ».
SUD-OUEST