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22.4.12

Projection de résultats


17h10 : Selon Twizz Radio, qui apprend de bonne source les premiers sondages sortis des urnes, François Hollande récolterait 27%. Il serait suivi par Sarkozy (25%), Le Pen (15%), Mélenchon (13%) et Bayrou (10,5%). Ces chiffres sont à prendre avec prudence, car il s'agit d'un projection à partir d'un sondage et non d'une estimation à partir de résultats réels. Les bureaux de vote ne fermeront leurs portes qu'à 18 ou 20h.

Ciao pantin...Dans quelques minutes, les résultats définitifs



Presidentielle - Resultat définitif pour les Antilles et la Guyane



Résultats définitifs pour les Antilles et la Guyane Vu les résultats dans les Antilles, on se dirige vers une victoire importante de François Hollande. Martinique: 51% Hollande (48% pour Royal en 2007), Sarkozy 26 % (33% en 2007), Le Pen 4,76 % (contre 2,11% en 2007 pour Jean-Marie Le Pen). Guadeloupe: 57% Hollande (38% pour Royal en 2007), Sarkozy 23% (42% en 2007), Le Pen 5 % (contre pour 3 % pour Jean-Marie Le Pen en 2007). Guyane: 42 % pour Hollande (32% pour Royal), Sarozy 27 % (41 % en 2007).

France: Les premiers résultats - Hollande en tête dans les départements d'outre-mer




Les premiers résultats tombent
LaLibre.be se met aux couleurs de la France ce dimanche. Tous les journalistes du site et du quotidien "La Libre" qui couvrent ces élections sont sur le terrain pour vous fournir les informations les plus récentes et précises afin de vous permettre de suivre cette première grande journée électorale en direct commenté.
16h : Résultats définitifs pour les Antilles et la Guyane Vu les résultats dans les Antilles, on se dirige vers une victoire importante de François Hollande. Martinique: 51% Hollande (48% pour Royal en 2007), Sarkozy 26 % (33% en 2007), Le Pen 4,76 % (contre 2,11% en 2007 pour Jean-Marie Le Pen). Guadeloupe: 57% Hollande (38% pour Royal en 2007), Sarkozy 23% (42% en 2007), Le Pen 5 % (contre pour 3 % pour Jean-Marie Le Pen en 2007). Guyane: 42 % pour Hollande (32% pour Royal), Sarozy 27 % (41 % en 2007).
LA LIBRE BELGIQUE

Sarkozy, c'est fini...



Mercredi soir, Daniel Cohn-Bendit était sur la scène du Cirque d’hiver, à Paris, pour l’ultime meeting d’Eva Joly, la candidate écologiste française à la présidentielle. Admiratif de la pugnacité de l’ex-juge, le leader des Verts au parlement européen y a néanmoins déploré ses erreurs de parcours, et insisté sur la nécessité de peser dans la future majorité qui sera réunie, selon lui, autour de François Hollande, dont il prédit la victoire.
Eva Joly a-t-elle, comme beaucoup l’affirment, raté sa campagne ?
J’ai toujours dit que cette élection ne nous convenait pas. La présidentielle, c’est le rendez-vous irrationnel des électeurs avec une personnalité. Or Les Verts n’ont pas cette culture. Eva Joly encore moins. Résultat : elle a tardé à trouver ses marques, et nous sommes passés à côté de l’enjeu européen. En mettant à chaque fois l’accent sur une « république exemplaire », et sur la moralisation de la vie politique Eva, malgré son courage, s’est peu à peu enfermée dans une campagne franco-française.
Vous avez affirmé que Nicolas Sarkozy ne sera pas réélu. Vous persistez ?
J’en suis convaincu. La machine Sarkozy ne fonctionne plus. Ce type a de l’énergie à revendre. Il a aussi raison de dire qu’il n’est pas responsable de la crise. Mais il se retrouve aujourd’hui inéluctablement happé par son propre engrenage. Nicolas Sarkozy a fait croire en 2007 qu’il pouvait tout résoudre et les Français ont, en majorité, cru à son histoire. Or il n’a pas pu tout régler. Et il ne pourrait pas le faire s’il était réélu. Les Français ne veulent plus d’un « Monsieur 100.000 Volts » à la tête du pays. C’est acquis. Surtout quand, en face, Hollande promet, lui, d’être un président normal.
La France en crise peut-elle être dirigée par un président « normal » ?
La grande force de François Hollande est de promettre du calme aux Français mais aussi, par ricochet, aux partenaires de la France. On verra. C’est peut-être ça la solution. Regardons aussi le calendrier. Hollande est malin. Il va aller voir, sitôt élu, Angela Merkel pour lui dire qu’il ne ratifiera pas, tel quel, le récent « pacte fiscal ». Et que va lui répondre la chancelière ? Elle aussi a bientôt des élections. Elle aussi voit que l’austérité à tous crins, ça ne fonctionne pas. Je crois à une alliance objective Hollande-Merkel. Idem sur les questions internationales : le candidat du PS promet de ramener les troupes françaises d’Afghanistan avant la fin 2012. S’il revient du sommet de l’Otan, à la mi-mai, en décalant de quelques mois le calendrier, personne n’y trouvera à redire. Il aura toutefois imprimé sa marque.
Quelles sont les autres leçons de cette élection que vous estimez bouclée ?
Oui, je crois vraiment que c’est plié. Le refus de Sarkozy est comme jadis celui de Giscard : irrationnel. Tous ceux qui reprochent à François Hollande d’être trop mou mésestiment par ailleurs sa prouesse électorale : cet homme est en train de réussir, dans une France à droite, à se créer un espace majoritaire. C’est la bonne nouvelle. Je m’inquiète à l’inverse du score élevé de Marine Le Pen, qui finira sûrement au-dessus de Jean-Luc Mélenchon. Je me souviens très bien de 2002. L’impuissance avait gagné le camp Jospin dans les derniers jours. C’est ce qui est en train de se passer pour Nicolas Sarkozy. Son équipe n’y peut rien. Cela ne marche plus. D’où le retour vers l’extrême droite d’un bon nombre d’électeurs décomplexés. Puisque la défaite paraît consommée, à quoi bon voter utile ? Et l’élection française débouchera sur deux pôles extrémistes forts : l’un à gauche, l’autre à droite. Une polarisation nourrie par une quête désespérée d’identité. C’est ce qui me préoccupe le plus : cet électorat déboussolé.
Comment l’expliquez-vous ?
Par notre échec collectif. Nous avons échoué à faire comprendre aux Français que les solutions à la crise ne peuvent être qu’européennes. C’est là où la stratégie de Jean Luc Mélenchon me fait peur. Lui joue le pourrissement, la chute de la social-démocratie. Mais pour faire quoi ? C’est très dangereux. Un grand nombre de Français, aujourd’hui, n’ont pas de représentation du monde. Nous n’avons pas su raconter une histoire européenne dans cette campagne. Pourquoi ? Sans doute parce que la crise a rendu les choses trop complexes, trop illisibles. Vue sous cet angle, cette élection m’angoisse énormément.

21.4.12

Bayonne descend Lyon


Lyon en Pro D2 - Rugby - Top 14

Au terme d'un incroyable suspense, Bayonne s'impose sur le fil à Lyon (20-19) et envoie le club rhodanien en Pro D2. Enorme déception pour le Lou qui menait de douze points à la pause. C'était sans compter sur le réveil des Basques qui reviennent à égalité de points avec Brive pour le maintien.
Pour chacune des deux formations du jour, c'était le match qu'il ne fallait pas manquer. A fortiori pour des Bayonnais aux abois qui ont désespérément besoin de points pour espérer se maintenir en Top 14 l'année prochaine. Pour Lyon, qui avait effectué dix changements sur la feuille de match, une victoire était vitale afin de garder un espoir infime pour se maintenir parmi l'élite.
C'est un match en deux temps auquel nous avons assisté, avec des Bayonnais très tranchants sur le début de rencontre et qui voulaient marquer l'adversaire physiquement. Un engagement qui s'est trouvé récompensé peu de temps après le coup d'envoi, Huget qui s'en allait pointer en terre promise (3e). Un essai en contre superbe de 70 mètres initié par Guillaume Bernad, qui trouvait Gerber plein champ et qui se terminait par un judicieux coup de pied à suivre de Mazars dans l'en-but pour l'ailier international. Mais ce fut bien tout pour le jeu bayonnais en cette première période. Car il faut bien dire que ce sont les Lyonnais qui se sont illustrés par un essai du jeune et prometteur Suchier tout d'abord (14e), consécutivement à un petit coup de pied dans la boite de Mickaël Forest. Le mauvais rebond mettait Cédric Heymans dans le vent, permettant à l'arrière lyonnais d'aplatir. Et ensuite par leur botteur Lee Thomas, qui profitait des très nombreuses fautes bayonnaises pour faire grimper le compteur des hommes de Raphaël Saint-André (18e, 26e, 30e et 40e). Un score de 19-7 acquis à la pause, qui n'augurait rien de bon pour les Basques qui s'enferraient dans un jeu trop restrictif et trop prévisible pour mettre à mal l'excellente défense du LOU. La rechute sur blessure de leur capitaine Marc Baget (23e) n'arrangeant pas les choses.
Boyet donne un avantage décisif
Mais au retour des vestiaires, le vent avait tourné. Ce sont les Bayonnais qui prenaient enfin le jeu à leur compte, se sortant enfin de la pression que l'on ressent quand on joue pour ne pas perdre. Un état d'esprit retrouvé qui fut récompensé dès la 47e minute, grâce à un essai de l'excellent O'Connor. Un essai qui doit encore beaucoup à Lional Mazars, dont le coup d'oeil pour repérer l'absence de second rideau rhodanien lui permit de délivrer une nouvelle passe au pied pour son ailier, qui s'en allait marquer après une course le long de la touche. Les avants jouaient enfin groupés en accumulant les mauls perforants pour mettre la défense lyonnaise à la faute. Potgieter et Boyet se chargeant de convertir les occasions en points afin de permettre aux Basques d'espérer (44e, 71e). A l'entrée des dix dernières minutes, ce sont finalement les Bayonnais qui prenaient le contrôle du match, pour ne plus le lâcher. Une mi-temps pour cheque équipe pour un destin différent: tandis que le LOU est lui officiellement en Pro D2, Bayonne a gagné le droit de rêver à un maintien en Top 14 qu'il faudra aller chercher avec le même mental que ce samedi.

Les élus suisses jugent catastrophique l'état de la France



«La situation est catastrophique. La France a perdu 600'000 emplois en 10 ans dans l'industrie et l'ampleur de sa dette est très préoccupante». L'ancien maire socialiste de Genève, Manuel Tornare, n'y va pas avec le dos de la cuiller quand il s'agit de décrire la situation économique de la France deux jours avant le premier tour l'élection présidentielle française.
Faut-il y voir un coup de pouce entre camarades socialistes pour savonner la planche du président sortant UMP? Pas vraiment. La droite, qui est majoritaire depuis toujours en Suisse, juge aussi sévèrement le bilan de Nicolas Sarkozy.
«Tout le monde en a ras-le-bol»
«La situation en France est vraiment catastrophique», estime le conseiller national démocrate-chrétien Luc Barthassat, qui se situe au centre droit. «Je pense même qu'elle est malsaine. Les petits patrons sont surtaxés. Les employés touchent 1300 euros par mois et tournent avec le minimum. Ils ne sortent plus, ne vont plus au resto. Et tout le monde en a ras-le-bol ».
Hansjörg Walter, le président du Conseil national et donc premier personnage de l'Etat suisse, appartient à la droite nationaliste UDC. Il a de la sympathie pour Sarkozy mais pas pour son bilan. «Il n'a pas atteint ses objectifs électoraux. La France doit être réformée. Il faut introduire un vrai frein à l'endettement et assainir les assurances sociales».
Les «fautes graves» de Sarkozy
Hans Fehr, conseiller national UDC, premier parti de Suisse, enfonce le clou. «Sarkozy a promis beaucoup de choses. Mais il a échoué sur le chômage et l'immigration. Beaucoup de Français sont désillusionnés». Werner Lüginbühl, sénateur du parti bourgeois démocratique, pointe aussi «des fautes graves». Il cite la fête au Fouquet's, les vacances aux frais de Bolloré et la volonté de placer son fils à la tête de l'EPAD. «Même dans les cercles bourgeois, il y a une antipathie envers lui ».
Le conseiller national socialiste Jean-Christophe Schwaab dénonce d'ailleurs l'accroissement des inégalités en France, «la distribution des prébendes aux grandes entreprises comme Dassaut, Bouygues ou Bolloré» et le favoritisme qui récompense les proches. Il n'en fait pas cependant un travers spécifique à l'UMP. «Avec DSK, les socialistes auraient été exposés aux mêmes risques».
Les politiciens suisses estiment aussi que la personnalité «bling bling» de Sarkozy nuit gravement à sa réélection. «Il est toujours dans la com', l'esbrouffe, c'est insupportable», relève le conseiller national socialiste Roger Nordmann. «C'est tout le contraire d'une Angela Merkel». Luc Barthassat enchaîne: «Il n'a pas l'image de quelqu'un proche des gens. Il vit dans un autre monde, côté Saint Trop'.»
TRIBUNE DE GENEVE

PORTUGAL, les députés cèdent à "l'ultralibéralisme européen"


Le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho (à droite) et le ministre des Affaires parlementaires Miguel Relvas lors d'une séance parlementaire consacrée au traité budgétaire, le 13 avril à Lisbonne. AFP PHOTO/ FRANCISCO LEONG

Le gouvernement [de droite] a voulu que le Portugal ratifie au plus vite le traité budgétaire [204 députés sur 240 ont voté pour, dont ceux du Parti socialiste]. Pourquoi une telle précipitation ? Les échos des difficultés rencontrées lors du processus d'approbation dans d'autres pays pouvaient nourrir l'opposition, chez nous, à ce traité. C'est un signe des temps que nous vivons actuellement en Europe : la démocratie fait peur aux politiques qui sont là pour liquider le modèle social européen et imposer une économie d'appauvrissement. Ils savent que le peuple n'accepterait jamais ce choix, d'où l'invention de mille et une raisons pour ne pas le consulter. Le prétexte ? La crise, comme d'habitude. Et le chantage est toujours le même : pour y faire face, la seule réponse possible est la restriction des droits et la réduction de l'Etat au minimum. C'est ça ou rien.

Le traité budgétaire est une privation de démocratie

L'état d'exception est devenu la règle. Et dans un état d'exception, la possibilité de choisir n‘existe pas. En clair, il n'y a pas de démocratie. Le traité budgétaire représente un pas des plus dangereux dans cette direction. Sous le prétexte de créer une "union budgétaire" pour mettre fin à la crise des dettes souveraines, on consacre en réalité l'intangibilité d'un programme et le caractère illégal des solutions alternatives à celui-ci. L'imposition de l'inscription constitutionnelle ou paraconstitutionnelle de l'interdiction de déficits structurels supérieurs à 0,5 % du PIB, l'obligation de la mise en œuvre d'un plan de réformes structurelles dès qu'ils deviennent excessifs et l'octroi à la Cour de justice de l'Union européenne de pouvoirs lui permettant de contrôler le respect de ces injonctions - voilà la synthèse d'un programme d'interdiction de tout ce qui n'est pas en adéquation avec l'ultralibéralisme économique.

Quelle place pour l'Etat ?

Avec un tel traité, l'Etat ne pourra plus faire face à une récession, répondre à l'augmentation des demandes d'allocation-chômage [qui touche 15 % de la population contre 12,4 % en 2011 à la même époque] ou renforcer les politiques de lutte contre la pauvreté. Par conséquent, l'Etat minimal - dans lequel l'assistanat remplace les services publics universels entre-temps privatisés - devient la règle sans aucune exception.

Nous aurons droit à nouveau dans les semaines et les mois à venir au discours de l'"européisme convaincu". Ses porte-parole l'utilisent invariablement comme argument massue contre toute tentative de critique de la direction prise par l'intégration européenne. Les européistes convaincus sont des gens qui se considèrent comme plus légitimes pour avoir été, dès le début, partisans de l'Europe. Pour eux, les critiques sont toujours, en dernier ressort, l'expression d'une volonté mal déguisée d'abandonner l'Europe, voire de la tuer. Derrière cette conviction étalée, on occulte leur soutien au triste héritage de Maastricht, qui a vu l'Europe capituler devant les adversaires de la cohésion économique, sociale et territoriale, et faire le choix de la réduction des salaires et de l'augmentation des inégalités comme moyen prétendument unique d'affronter les crises. Aujourd'hui, il existe une question qui réellement divise, c'est celle du rôle de l'Etat dans la lutte contre les inégalités. C'est cela que le traité tranche. Cette fois-ci, le discours vide de l'"européisme convaincu" ne peut plus servir d'alibi. Comme Manuel Alegre [candidat socialiste à la présidentielle de 2011] et Mário Soares [ancien président de la République] l'ont dit, c'est au nom de l'Europe que ce traité doit être rejeté par les autres pays. Une Europe de la démocratie, de la justice sociale. Une Europe décente.
COURRIER INTERNATIONAL

L'image du jour 21-04-2012

Bahreïn : Grand prix ou grogne populaire?

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Troisième séance d’essais du Grand Prix de Bahreïn sur le grand le circuit de Sakhir, à Manama. Les manifestants ont promis trois jours de rage à travers le Bahreïn alors que le monde de la Formule 1 descend sur l‘état du Golfe ce week-end.

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Une pause en costume de panda à Pékin

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Déguisés en panda, des étudiants de l‘école de sport de Shichahai dans la