Fox terrier au pont des arts - 1953
Nombre total de pages vues
22.6.13
L'image du jour - 22-06-2013
Les visages brésiliens de la protestation
Des Brésiliens ont peint leurs visages ou porté des masques pour faire
entendre leurs voix lors des manifestations anti-gouvernementales. La
mobilisation s’est intensifiée jeudi, malgré la marche arrière des autorités sur
les tarifs des transports.
18.6.13
La facture du Mondial-2014 cristallise la colère des Brésliens
Des dizaines de milliers de manifestants dans les rues des grandes villes
brésiliennes. Une contestation grandissante provoquée par la pauvreté des
services publiques, la violence policière et la corruption du gouvernement.
REUTERS / Sergio Moraes
(Allez les Amis: qu'ils émigrent... ou ... "porrada neles")
JoanMira
Photo - Les grands maîtres - Jean Dieuzaide
La petite fille au lapin - Nazaré - Portugal - 1954
17.6.13
Corruption : le maire de Montréal arrêté
L'opération s'est déroulée dans la plus grande discrétion. Lundi matin, 6
heures, le maire de Montréal, Michael Applebaum, a été arrêté à son domicile.
Seuls une poignée de policiers avaient été mis dans la confidence. L'élu,
interpellé en même temps que deux autres hommes publics, va être entendu dans la
journée par l'Unité permanente anticorruption à propos d'une vaste affaire de
corruption qui empoisonne le Québec depuis plusieurs années.
Selon les révélations de la presse québécoise, qui multiplie les articles à
ce sujet depuis 2009, l'industrie locale de la construction est gangrenée par la
mafia sicilienne, qui verse en retour de multiples pots-de-vin aux élus
municipaux. Le scandale a entraîné, en 2012, la formation d'une commission
publique d'enquête, dite
commission Charbonneau, chargée de tirer au clair la réalité de ce système
de corruption. Et les premières révélations sont explosives.
Des camionnettes pleines de cadeaux pour les fonctionnaires
L'un des plus gros entrepreneurs de la province, Lino Zambito, a ainsi confié en octobre comment certaines
entreprises du BTP se sont regroupées en cartel pour s'assurer, à coups
d'intimidations contre les sociétés indépendantes, l'octroi de la totalité des
marchés publics. Le cartel devait reverser, en espèces, 2,5% du montant des
contrats à la mafia sicilienne, 3% au parti politique du maire de Montréal alors
en exercice, Gérard Tremblay, et 1% à un ingénieur corrompu de la ville. Ce
coûteux système de pots-de-vin avait entraîné, selon l'entrepreneur, un
gonflement des factures de l'ordre de 20%.
D'autres fonctionnaires corrompus ont avoué avoir touché illégalement 500.000
dollars au cours de leur carrière. L'un d'entre eux a raconté devant la
commission comment des camionnettes pleines de cadeaux pour les fonctionnaires
se rendaient «deux à trois fois par jour» à l'Hôtel de Ville à l'approche de
Noël. «Je me réjouissais de l'arrivée d'un nouvel entrepreneur à Montréal: plus
de cadeaux à Noël!», a confié celui qui a aussi pu bénéficier de voyages luxueux
dans les Caraïbes payés par la mafia. Selon ce fonctionnaire, la corruption
faisait partie de la «culture d'entreprise» de la municipalité.
Perquisitions au précédent poste d'Applebaum
Le dévoilement de l'existence de ce système de financement illégal des partis
politiques québécois a entraîné la démission du maire de Montréal, Gérald Tremblay, en novembre
2012. Ce dernier avait été remplacé par Michael Applebaum, qui devait assurer
l'intérim jusqu'aux prochaines élections municipales, prévues en novembre.
On ignore pour le moment les raisons pour lesquelles Michael Applebaum a été
arrêté. L'unité anticorruption avait mené, il y a quelques semaines, plusieurs perquisitions à l'hôtel de ville de Montréal, au
siège d'Union Montréal, parti dissous de Tremblay et Applebaum, et au bureau de
l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, dirigé jusqu'à cet automne par Michael Applebaum.
LE FIGARO
16.6.13
L'image du jour 16-06-2013
La police anti-émeute turque a évacué de force le parc Gezi samedi, délogeant
des centaines de protestataires anti-Erdogan, une opération lancée quelques
heures après l’ultimatum du Premier ministre.
15.6.13
Iran • Malgré les mollahs, la révolution sexuelle
Lorsqu’on évoque l’Iran, quelles images viennent à l’esprit ? Les
ayatollahs ? le fanatisme religieux ? les femmes voilées ? A priori, on ne
penserait pas “révolution sexuelle”. Et pourtant…
Ces trente dernières années, tandis que les médias occidentaux se
préoccupaient des orientations radicales de la République islamique, le pays a
subi une profonde transformation sociale et culturelle. Même si elle n’est en
soi ni positive ni négative, la révolution sexuelle iranienne est
incontestablement sans précédent. Les mentalités ont tellement changé durant les
dernières décennies que de nombreux expatriés iraniens sont stupéfaits
lorsqu’ils visitent le pays. “Par les temps qui courent, Londres a
l’air d’une ville conservatrice par rapport à Téhéran”, m’a confié un ami après
son retour de la capitale iranienne.
Certes, on ne trouve pas facilement de données fiables sur le comportement sexuel des Iraniens. Mais les statistiques officielles de la République islamique sont très révélatrices. La baisse du taux de natalité, par exemple, traduit un recours plus fréquent aux contraceptifs et à d’autres formes de planning familial – ainsi qu’un recul du rôle traditionnel de la famille. Au cours des deux dernières décennies, le pays a connu la plus forte baisse de fécondité jamais enregistrée. Entre-temps, le taux de croissance de la population iranienne a plongé de 3,9 % en 1986 à 1,2 % en 2012 – cela en dépit du fait que plus de la moitié des Iraniens ont moins de 35 ans.
Simultanément, l’âge moyen du mariage est passé pour les hommes de 20 à 28 ans ces trente dernières années, tandis que les Iraniennes se marient désormais entre 24 et 30 ans. Quelque 40 % des adultes en âge de se marier sont actuellement célibataires. Parallèlement, le taux de divorce a été multiplié par trois, passant de 50 000 divorces déclarés en l’an 2000 à 150 000 en 2010. Actuellement, on dénombre 1 divorce pour 3,76 mariages – un taux presque comparable à celui de la Grande-Bretagne.
Selon une étude citée par un haut fonctionnaire du ministère de la Jeunesse en décembre 2008, la majorité des hommes interrogés reconnaissent avoir eu une relation sexuelle avec au moins une personne du sexe opposé avant le mariage. Toutefois, environ 13 % de ces relations “illicites” ont abouti à une grossesse non désirée et à un avortement – des chiffres qui, bien que modestes, auraient été impensables il y a une génération.
Entre-temps, la prostitution a décollé au cours des deux dernières décennies. Au début des années 1990, les prostitué(e)s étaient pratiquement invisibles, obligé(e)s d’exercer leur activité dans une totale clandestinité. Aujourd’hui, dans de nombreuses villes, la prostitution fait partie du décor. Souvent, les travailleurs du sexe racolent dans certaines rues, attendant que les clients de passage fassent leur choix.
Et certains chiffres indiquent que 10 % à 12 % des prostituées iraniennes sont mariées. Ce qui est d’autant plus étonnant que tous les travailleurs du sexe en Iran ne sont pas des femmes : une nouvelle étude confirme que des femmes d’un certain âge en bonne santé, ainsi que de jeunes femmes instruites en quête d’amours tarifées, font appel aux services d’hommes prostitués.
Certes, on ne trouve pas facilement de données fiables sur le comportement sexuel des Iraniens. Mais les statistiques officielles de la République islamique sont très révélatrices. La baisse du taux de natalité, par exemple, traduit un recours plus fréquent aux contraceptifs et à d’autres formes de planning familial – ainsi qu’un recul du rôle traditionnel de la famille. Au cours des deux dernières décennies, le pays a connu la plus forte baisse de fécondité jamais enregistrée. Entre-temps, le taux de croissance de la population iranienne a plongé de 3,9 % en 1986 à 1,2 % en 2012 – cela en dépit du fait que plus de la moitié des Iraniens ont moins de 35 ans.
Simultanément, l’âge moyen du mariage est passé pour les hommes de 20 à 28 ans ces trente dernières années, tandis que les Iraniennes se marient désormais entre 24 et 30 ans. Quelque 40 % des adultes en âge de se marier sont actuellement célibataires. Parallèlement, le taux de divorce a été multiplié par trois, passant de 50 000 divorces déclarés en l’an 2000 à 150 000 en 2010. Actuellement, on dénombre 1 divorce pour 3,76 mariages – un taux presque comparable à celui de la Grande-Bretagne.
Selon une étude citée par un haut fonctionnaire du ministère de la Jeunesse en décembre 2008, la majorité des hommes interrogés reconnaissent avoir eu une relation sexuelle avec au moins une personne du sexe opposé avant le mariage. Toutefois, environ 13 % de ces relations “illicites” ont abouti à une grossesse non désirée et à un avortement – des chiffres qui, bien que modestes, auraient été impensables il y a une génération.
Entre-temps, la prostitution a décollé au cours des deux dernières décennies. Au début des années 1990, les prostitué(e)s étaient pratiquement invisibles, obligé(e)s d’exercer leur activité dans une totale clandestinité. Aujourd’hui, dans de nombreuses villes, la prostitution fait partie du décor. Souvent, les travailleurs du sexe racolent dans certaines rues, attendant que les clients de passage fassent leur choix.
Et certains chiffres indiquent que 10 % à 12 % des prostituées iraniennes sont mariées. Ce qui est d’autant plus étonnant que tous les travailleurs du sexe en Iran ne sont pas des femmes : une nouvelle étude confirme que des femmes d’un certain âge en bonne santé, ainsi que de jeunes femmes instruites en quête d’amours tarifées, font appel aux services d’hommes prostitués.
COURRIER INTERNATIONAL
13.6.13
Crise en Turkie
Les manifestants qui occupent le parc Gezi à Istanbul, point de départ de la
contestation antigouvernementale, ont annoncé ce jeudi qu'ils refusaient
d'évacuer les lieux malgré le «dernier avertissement» du Premier ministre Recep
Tayyip Erdogan avant une intervention de la police.
«Nous resterons au parc Gezi avec nos tentes, nos sacs de couchage, nos
chansons, nos livre, nos poèmes et toutes nos revendications», a déclaré lors
d'une conférence de presse l'avocat Can Atalay au nom Solidarité Taksim, la
principale coordination des manifestants.
Avec AFP
A
venir
11.6.13
Nouvelles du Sénégal
La mayonnaise ne va pas mettre du temps pour prendre, en ce qui concerne
l’intérêt des télévisions françaises à la lutte sénégalaise. Après le coup
d’essai réussi par Canal Plus avec la diffusion dans une vingtaine de pays du
combat Baboye-Bombardier organisé le 8 juin passé à Paris-Bercy, France
Télévisions se met sur le coup. le puissant groupe du paysage cathodique
français va ainsi diffuser en septembre en prime time un documentaire d’une
heure consacré à ce sport sénégalais, sur France O. La révélation est du journal
L’Observateur qui, ce mardi retrace tout le charme trouvé dans la lutte par des
responsables de France Télévisions. Cyril Viguier, producteur sur les sports de
combat à France Télévisions, confie notamment que : « il y a les combats qui
sont une donnée essentielle, mais également tout un univers autour…cette
ambiance, toute cette préparation psychologique ». Pour lui, « c’est une culture
de combat très intéressante et qui me rappelle ce que j’avais vu au Japon avec
le Sumo. La lutte sénégalaise n’est pas très éloignée de cette culture, de ce
rituel ». Présent à Bercy samedi, Viguier voulait voir ce que la lutte
sénégalaise « donne à Pari ».
SENEWEB
L'image du jour 11-06-2013
Tensions place Taksim
Un manifestant jette un cocktail Molotov sur les forces anti-émeutes durant
les échauffourées qui ont éclaté ce 11 juin place Taksim. La police a fait usage
de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour reprendre le contrôle de ce lieu de
rassemblement pour le mouvement de contestation antigouvernementale.
REUTERS/Murad Sezer
10.6.13
Nelson Mandela - Live painting
Live painting - Renald Zapata - Nelson Mandela
Nelson Mandela va mourir, c’est triste mais tout ira bien
A force de tourner autour du pot sur la condition de mortel de Mandela, on
encourage les faiseurs de mythes idiots, ces "spécialistes" autoproclamés de
l'Afrique du Sud qui n'y vivent même pas.
Certains d'entre eux se couvrent de ridicule en faisant croire à un démantèlement du pays à la mort de l'ancien Président. Une version encore plus raffinée a été publiée par le quotidien britannique The Telegraph, sous la plume de David Blair"Tant qu'il est encore là, écrivait Blair, les Sud-Africains estiment que leurs dirigeants actuels respecteront peut-être un peu mieux les principes qui ont présidé à la renaissance de la nation il y a 18 ans. Les étrangers ne le comprennent pas vraiment, mais Mandela s'en porte toujours garant, avec tout ce que cela comporte comme promesses et idéalisme".
Certains d'entre eux se couvrent de ridicule en faisant croire à un démantèlement du pays à la mort de l'ancien Président. Une version encore plus raffinée a été publiée par le quotidien britannique The Telegraph, sous la plume de David Blair"Tant qu'il est encore là, écrivait Blair, les Sud-Africains estiment que leurs dirigeants actuels respecteront peut-être un peu mieux les principes qui ont présidé à la renaissance de la nation il y a 18 ans. Les étrangers ne le comprennent pas vraiment, mais Mandela s'en porte toujours garant, avec tout ce que cela comporte comme promesses et idéalisme".
Eh bien ! Je suis Sud-Africain et je ne crois pas à cette thèse. Franchement,
M. Blair, je crains que vous ne disiez des bêtises. Mandela a quitté la vie
politique il y a de cela quelques années. Depuis, il n'y joue pratiquement plus
aucun rôle. Notre pays reste uni non pas grâce au Nelson Mandela actuel, mais à
ce qu'il avait fait durant toute sa vie, une vie qui aujourd'hui, tristement
mais inévitablement, arrive doucement à son terme. L'intégrité de l'Afrique du
Sud reste préservée également parce que nous vivons dans une démocratie
constitutionnelle qui marche plus ou moins, mettant en présence d'innombrables
forces qui se contrebalancent les unes les autres : syndicats, organisations
militantes de la société civile, partis d'opposition, entreprises, tous plus
puissants les uns que les autres, ainsi que les quelques bons éléments qui
restent dans l'African National Congress (ANC), quelques tribunaux efficaces et
une presse libre et dynamique.
Rien n'est garanti. L'Afrique du Sud peut tout aussi bien tomber dans un
gouffre - et un autre mandat pour le Président Zuma en accroît le risque - mais
à mon avis, cela est peu probable. Néanmoins, que l'Afrique du Sud demeure
prospère ou se désintègre ou -scénario le plus vraisemblable - continue
simplement d'avancer cahin-caha, ne dépend pas du fait que l'ancien président
soit en vie ou non.
Un grand homme qui s'est parfois trompé
Nelson Mandela est un grand homme, l'un des plus grands de ces 100 dernières
années. Malgré une jeunesse passée dans un milieu rural à l'horizon limité, il
s'est fortement investi dans ses études et est devenu l'Africain le plus
respecté de tous les temps. Il a passé 27 années derrières les barreaux pour
avoir défendu ses principes, mais il a pardonné à ceux qui l'avaient jeté en
prison, et a utilisé son autorité pour empêcher la guerre civile. Il a contribué
à mettre fin à l'apartheid et à la transformation de l'Afrique du Sud en une
démocratie assez stable malgré ses défaillances. L'Histoire n'est pas le produit
des actions d'un seul individu, mais il est fort possible que sans Mandela, la
stabilisation politique n'aurait pas eu lieu et que le pays serait tombé dans le
chaos.
Pourtant, Mandela est un être humain, et il a commis des erreurs. Comme
toutes les grandes figures qui doivent prendre de nombreuses décisions
extrêmement difficiles tout au long de leur vie, il s'est parfois lourdement
trompé. La manière dont il a traité l'épidémie du sida dans les années 90 et son
passage de témoin à Thabo Mbeki [président sud-africain de 1999 à 2008], en
constituent les exemples les plus malheureux. Il s'en est rendu compte pour la
lutte contre le sida et s'en est excusé. Pour Mbeki, il en a apparemment pris
conscience plus tard. Sa décision d'engager l'ANC dans la lutte armée restera à
jamais controversée. Mais tout compte fait, sa grandeur dépasse de très très
loin ses fautes.
Il n'en reste pas moins que Nelson Mandela est un mortel. C'est également un
homme âgé. Il a 94 ans, et est à l'évidence de santé fragile. Ce sera peut-être
dans 10 ans, 5 ans, en 2013 ou même dans les semaines à venir, mais
inexorablement, sans l'ombre d'un doute et comme nous tous, il va mourir.
Qui plus est, la plupart des personnes d'un âge très avancé commencent à
perdre leurs facultés mentales. Il est temps que quelqu'un l'exprime
publiquement. Après tout, la plupart d'entre nous le murmurent déjà en privé :
Madiba est en train de perdre ses facultés mentales. Seuls ses proches savent
jusqu'à quel point mais nous savons tous, à certains signes manifestés en
public, que cela est vrai et semble fort grave. C'est triste, mais il n'y a rien
de honteux ni d'embarrassant. Son héritage n'en est en rien terni.
Photos - Animaux - La mélancolie du chat
Ce chat regarde le mauvais temps qui s'abbat sur Berlin
Images du Monde - Ciel de Chicago
Dans la ouate. Pour réaliser cette image onirique, le photographe John
Harrison est monté jusqu'au 69e étage du John Hancock Center, un gratte-ciel
historique de Chicago, dessiné par l'architecte Bruce Graham. Construit en 1969,
cet immeuble de 98 étages culmine à 344 mètres de haut. Crédits photo : John Harrison/CATERS NEWS/SIPA/John
Harrison/CATERS NEWS/SIPA
Inscription à :
Articles (Atom)