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17.1.13

Prise d'otages d'In Amenas: Pourquoi l’Algérie a choisi l'intervention rapide sans négociation

Panneau indicateur près du site gazier d'In Amenas, dans l'est de l'Algérie.

Entre six et trente-quatre otages tués, pour quatre libérés. Le bilan de l’assaut mené ce jeudi par l'armée algérienne sur le site gazier où sont retenus les otages de la katiba des Moulathamine est pour le moins déséquilibré. Et pose d’autant plus question quant au choix qui a été fait par l’Algérie de privilégier l’intervention armée par rapport à la négociation.
L’intervention peut en effet sembler hasardeuse aux Français, qui n’ont pas l’habitude de ce «schéma tactique». «La France privilégie la négociation car elle a beaucoup d’avantages», explique Christophe Caupenne, ancien chef négociateur du Raid. «Elle permet de gagner du temps, ce qui peut amener à émousser la détermination de certains membres du groupes terroriste, ou casser la cohésion de ce groupe. Cela permet également d’obtenir un grand nombre de renseignements pour améliorer le plan d’intervention. Et bien entendu parce que cela permet parfois d’obtenir une résolution pacifique de la situation.»

«Il fallait absolument circonscrire les otages sur le site»

A l’inverse, l’Algérie a choisi l’intervention rapide, sans aucune négociation. Pour Jean-Luc Marret, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche stratégique et spécialiste du terrorisme, «cette utilisation des moyens militaires pour gérer cette prise d’otages démontre que l’Algérie n’a pas de forces compétentes en matière de contre-terrorisme, comme le Raid ou le GIGN».
Il rappelle ainsi la pression mise par la France sur l’Algérie lors de la prise d’otages de l’Airbus d’Air France à Alger en 1994 pour qu’elle autorise l’avion à décoller et à se poser à l’aéroport de Marseille (Bouches-du-Rhône). «On savait déjà que les forces algériennes n’étaient pas compétentes en la matière. Ici, nous étions dans le même cas de figure, or on ne fait pas décoller aussi facilement un complexe gazier», explique-t-il.
Christophe Caupenne a une vision plus nuancée. «L’Algérie se trouvait face un dilemme. La première chose à faire dans le cas d’une prise d’otages, c’est de s’assurer que les otages ne soient pas éparpillés sur plusieurs sites, parce qu’alors il est beaucoup plus compliqué d’intervenir.» Or, c’est ce que les terroristes semblaient prêts à faire. «Il fallait absolument les circonscrire sur le site. Ils ont donc dû lancer l’assaut dans de mauvaises conditions, sans avoir eu beaucoup de temps pour se préparer.»

Des conditions particulières

De plus, la prise d’otages se déroule dans un lieu particulier, avec des conditions spéciales, souligne Christophe Caupenne. Il ne s’agissait pas d’une intervention en milieu urbain -ce à quoi sont habituées les forces spéciales algériennes entraînées pour les prises d’otages- mais dans le désert, et qui plus est sur un site gazier, très sensible. «Pour pouvoir les faire intervenir, il aurait fallu une infiltration de longue date, donc de longues négociations.» Or, dans ce genre de situation, il faut compter avec l’implication du politique, et l’Etat algérien a une posture de fermeté par rapport aux terroristes et ne négocie jamais.
«Nombre de pays ont dû proposer leur aide pour cette intervention, sachant que leurs compatriotes étaient retenus en otages, mais l’Etat algérien est souverain», rappelle Christophe Caupenne. Une source diplomatique à l’Elysée a en effet confirmé ce jeudi à 20 Minutes, sans faire de commentaire sur l’assaut, que «cela se passe sur le territoire algérien, cela relève donc de l’entière souveraineté algérienne», et que «chaque Etat confronté à une attaque terroriste réagit comme il le peut à la menace».
Bérénice Dubuc
20 MINUTES

16.1.13

Lance Armstrong - le tricheur!



 

Mali - "La charia s'applique à tous, y compris nos propres combattants"

Les groupes islamistes qui contrôlent le nord du Mali appliquent strictement la charia - Magharebia/FlickR/CC
Sur la place du marché de Tombouctou, des porteurs bousculent des passants. Des vendeuses de légumes marchandent avec des clients. Des bouchers exposent leur viande sur des étals envahis par les mouches. Dans les rues, des motos cèdent le passage aux camions, tandis que des gamins, pieds nus, tapent dans un ballon de fortune. Soudain, un convoi de véhicules surmontés d'armes lourdes traverse la place pour disparaître en direction de la sortie orientale de la ville. Le convoi s'arrête pour encercler une vaste cuvette de sable mou, grande comme deux ou trois terrains de foot. En quelques minutes, une foule immense envahit la place, puis une voix relayée par un haut-parleur s'adresse au public. "C'est la charia, c'est la loi d'Allah", répète plusieurs fois l'homme au micro.
Encadré par trois ou quatre gardes, un homme au teint clair, au crâne dégarni et à la barbe fournie, sort d'un tout-terrain qui vient d'arriver au milieu de la cuvette. C'est Moussa Ag Mohamed, un éleveur touareg de 40 ans originaire de Goundam, petite ville située à 90 km au sud-ouest de Tombouctou. Ce père de quatre enfants est le premier condamné à mort dans le cadre de l'application de la charia par le mouvement Ansar Dine (les défenseurs de la religion), un des groupes jihadistes qui contrôlent le nord du Mali.
Aidé par ses gardes, Moussa, pieds et mains liés, avance en titubant. On lui ôte ses liens. Le temps d'une dernière prière, d'une dernière larme aussi. L'homme se met à genoux. Venue de derrière lui, une balle lui perce le coeur, traverse le torse, puis meurt dans le sable, juste devant ses yeux. De puissants "Allah Akbar" retentissent, tandis qu'un filet de sang coule lentement sur sa poitrine. Moussa se couche, se relève, se recouche, murmure quelques mots. On devine qu'il demande à être achevé. Une seconde balle le jette définitivement sur le sable tiède.
"Il a tué mon fils, il doit être tué"
Jugé par un tribunal islamique, il venait d'être reconnu coupable du meurtre d'un pêcheur noir de la communauté des Bozos, suite à un incident provoqué par ses vaches, qui avaient abîmé les filets de sa victime. Selon les préceptes de la charia, Moussa, lui-même membre d'Ansar Dine, n'avait aucune chance de sauver sa tête : la famille de la victime ne lui a pas accordé son pardon, ni n'a accepté les 30 millions de francs CFA (45 000 euros environ) que ses proches ont proposés en guise de diya, c'est-à-dire le prix du sang prévu par la charia. "Il a tué mon fils, il doit être tué", confie sèchement la mère du pêcheur, voilée dans un boubou aux couleurs vives et contemplant le corps immobile du Touareg. Voulait-elle s'assurer qu'il était bien mort ? Sans doute.
Au Mali, comme dans la plupart des pays du pourtour du Sahara, le sceau de la méfiance est le marqueur principal des rapports entre sédentaires noirs et nomades au "teint clair" ou "peau rouge", c'est-à-dire des Touaregs et des Arabes. Et ces derniers étant dominants au sein des groupes islamistes qui contrôlent le nord du pays, leurs actes sont souvent perçus avec suspicion parmi les populations noires. Plusieurs jours après la mise à mort du berger touareg, dans certains milieux noirs de la ville, on mettait encore en doute son exécution. "Il n'a pas bougé quand ils ont tiré la première balle, puis il s'est relevé. C'est quand même bizarre", s'étonnait, par exemple, derrière son comptoir, Baba, un commerçant songhaï, la principale ethnie noire du nord du Mali. "Vous avez été à son enterrement ?", demandait Yahya, un lycéen, installé au "grain", ce petit coin de rue où les jeunes Maliens aiment se retrouver entre amis.
Les ordres de Dieu ne se discutent pas
"La charia s'applique à tout le monde, Noirs ou Blancs, y compris nos propres combattants", explique Sanda Ould Bouamama, porte-parole d'Ansar Dine, faisant allusion à la "filiation" islamiste du Touareg exécuté. Selon la tradition musulmane, c'est sa famille qui devait l'enterrer. Mais celle-ci n'a pas souhaité le faire. Restée à Goundam, elle n'avait pas assisté à son procès. Moussa a donc été enterré par les islamistes eux-mêmes. C'était le lendemain de son exécution. Tôt le matin, à l'aube, juste après la première prière du jour, sa dépouille, drapée dans un linceul blanc, avait été amenée dans une mosquée de la ville pour la traditionnelle salat al-janaza,la prière du mort. Des dizaines de croyants étaient présents. Tous ou presque étaient des djihadistes. "C'était trop fort", dit Al Mouataz Billah, un combattant islamiste revenant du cimetière. "C'était trop dur", ajoute Abou Jendel, son compagnon. "Je n'ai presque pas dormi de la nuit", complète un autre.
Entre yeux embrumés et voix enrouées, le trio avoue qu'il aurait bien souhaité voir le Touareg épargné. Et si l'un d'entre eux avait été désigné au peloton d'exécution ? Auraient-ils désobéi aux ordres ? Certainement pas. "La charia est une obligation divine et elle s'impose à tout musulman. C'est une fierté pour tout croyant sincère de participer à son application", explique l'imam Daouda Cissé, membre du tribunal islamique qui a prononcé la condamnation du berger touareg. Lui aussi dit qu'il aurait bien voulu voir Moussa sauvé. "Même s'il prévoit la peine de mort, l'islam recommande aussi le pardon. Mais la famille de la victime a refusé de pardonner. Et c'était son droit. Ce n'est donc pas nous qui avons décidé de tuer cet homme. C'est Dieu qui nous l'a imposé et les ordres de Dieu ne se discutent pas", dit le religieux.
Lemine Ould M. Salem
COURRIER INTERNATIONAL 

Cuba • Choléra à La Havane : les autorités confirment l'épidémie

Depuis plusieurs jours, une épidémie de choléra survient dans la capitale cubaine - Nathan Laurell/FlickR/CC
Depuis plusieurs jours, une épidémie de choléra survient dans la capitale cubaine -
Nathan Laurell/FlickR/CC
Le gouvernement cubain a confirmé officiellement la présence du bacille du choléra à La Havane, avec 51 cas déclarés, et exhorté la population à prendre des mesures d'hygiène pour stopper la propagation de l'épidémie. Le communiqué du ministère de la Santé a été rendu public mardi 15 janvier.

Mais de nombreux médias, tels le
site Internet Café Fuerte, ou des journalistes indépendants avaient lancé une alerte dès le 9 janvier à propos de ce début d'épidémie, citant des sources de la Direction provinciale de la santé à La Havane et rapportant la distribution d'antibiotiques dans les quartiers de la capitale concernés. Officiellement, le ministère de la Santé ne fait état d'aucun décès.
COURRIER INTERNATIONAL

L'image du jour - 16-01-2013

Un château de neige à la Vasaloppet chinoise
 
Deux hommes travaillent les finitions d’une sculpture sur neige en Chine 

Images du Monde - Grèce

Des touristes affrontent une tempête de neige sur la colline de l'Acropole, à Athènes, le 8 janvier.
 
Des touristes affrontent une tempête de neige sur la colline de l'Acropole, à Athènes, le 8 janvier.

Images du Monde - Allemagne

Un homme se promène devant l'église de Wendelstein, en Allemagne. Le froid a couvert de givre la bâtisse.
 
Michael Dalder/REUTERS
Un homme se promène devant l'église de Wendelstein, en Allemagne. Le froid a couvert de givre la bâtisse.

Images du Monde - Nicaragua

Un pêcheur sur le lac de Managua au Nicaragua, le 13 janvier.
 
Oswaldo Rivas/REUTERS
Un pêcheur sur le lac de Managua au Nicaragua, le 13 janvier.

15.1.13

Le carnage continue: Plus de 82 morts dans une attaque à l'université d'Alep - Video

Un carnage a ensanglanté mardi l'université d'Alep avec la mort dans une double explosion de plus de 82 personnes, en majorité des étudiants, dernier épisode en date de la guerre dévastatrice en Syrie.
Une bombe explose à l'université d'Alep: au moins 82 morts et plus de 160 blessés.
Ce carnage qui s'est produit dans une université ce mardi est l'une des attaques les plus meurtrières depuis le début il y a 22 mois jour pour jour du conflit dans ce pays, déclenché par la répression d'un mouvement de contestation populaire contre le régime de Bachar al-Assad.
Il n'était pas possible de déterminer avec certitude l'origine des explosions ou ses responsables, rébellion et pouvoir s'en rejetant la responsabilité.
"Le bilan de l'attentat terroriste qui a visé nos étudiants s'élève à 82 martyrs et plus de 160 blessés", a dit le gouverneur Mohammad Wahid Akkad, reprenant la terminologie des autorités qui n'ont jamais reconnu l'ampleur de la contestation et accusent les rebelles de "terroristes".
Le bilan a été confirmé par un médecin à l'hôpital universitaire d'Alep.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a en soirée fait état d'au moins 83 morts en précisant que les "martyrs sont des étudiants et des déplacés" qui ont trouvé refuge à l'université après avoir fui les combats.
Deux roquettes
Des vidéos postées par des étudiants montrent la panique dans un bâtiment universitaire. Certains pleurent, tandis que des vitres brisées et des parties du plafond effondrées jonchent le sol. Des étudiants s'approchent de la porte d'entrée, mais quelqu'un leur crie de rester à l'intérieur.
Selon des militants anti-régime, l'attaque est due à un raid aérien mené par les troupes du régime, mais une source militaire syrienne a assuré qu'elle avait été provoquée par deux missiles sol-air tirés par les rebelles et qui ont raté leur cible en tombant sur le campus.
L'agence officielle Sana a fait état de "deux roquettes tirées par des terroristes" contre l'université située dans un secteur contrôlé par l'armée dans l'ouest d'Alep, la deuxième ville du pays où les rebelles contrôlent plusieurs quartiers.
"C'était le premier jour des examens trimestriels et des étudiants et des réfugiés font partie des victimes", a confirmé Sana.
TRIBUNE DE GENEVE 

Images du Monde - Nigéria

Ebiowei, 48 ans, traîne un tuyau pour voler du pétrole brut dans des pipelines sur un site illégal de raffinerie au Nigeria.Akintunde Akinleye/REUTERS

Images du Monde - Groenland: survie en territoire infini

Miroir du ciel - Groenland: survie en territoire infini - ParisMatch.com

Images du Monde - Suède - Accident ferroviaire

Un train volé par une jeune femme dans la banlieue de Stockholm en Suède s’est écrasé contre une maison. L’accident qui aurait pu être dramatique n’a heureusement fait aucune victime dans l’habitation. La conductrice a de son côté été conduite à l’hôpital. Photo REUTERS/Jonas Ekstromer/Scanpix Sweden

Images du Monde - Japon - Tokyo sous un manteau blanc

Tokyo et ses environs connaissent leurs premières neiges de 2013. Il n'avait pas été enregistré de telles épaisseurs de neige depuis 2001 à Yokohama, ville de la région tokyoïte, avec douze centimètres.Ces chutes de neige paralysent le nord-est du Japon: près de 700 vols intérieurs annulés, des trains qui ne fonctionnent pas, des routes bloquées ou des embouteillages rendantt la circulation quasi-impossible.Réalisation: Charlotte GonthierKoji Sasahara/AP/SIPA

L'image du jour 15-01-2013

Lancement de la Kumbh Mela, la plus grande fête religieuse du monde

Lancement de la Kumbh Mela, la plus grande fête religieuse du monde
En Inde, des centaines de milliers de pèlerins, prêtres et gourous se sont précipités dans les eaux du Gange ce lundi à l’occasion du lancement de la Kumbh Mela, plus grande fête religieuse du monde. Elle se tient tous les ans à Allahabad et dure 55 jours. Jitendra Prakash / Reuters

14.1.13

Une pollution inédite empoisonne l'air de Pékin


En 2012, les particules nocives auraient fait plus de 8600 morts rien que dans les quatre plus grandes villes chinoises.
Un indice 755… sur une échelle qui ne va que jusqu'à 500! La pollution a atteint un nouveau niveau record ce week-end à Pékin, selon les mesures de l'ambassade américaine. Comme l'écrit le New York Times, toute la capitale ressemblait au «coin fumeur d'un lounge d'aéroport». Elle était plongée dans un épais brouillard lourdement chargé en particules fines, très dangereuses pour la santé.
Les autorités ont recommandé aux enfants ainsi qu'aux personnes vulnérables de rester chez eux et les activités de plein air ont été déconseillées pour tous. Ce nuage nocif pourrait stagner jusqu'en milieu de semaine. Cette fois-ci, même les mesures officielles ont rendu compte de la gravité de la situation. Le Bureau des mesures environnementales de Pékin a reconnu que l'indice a atteint la valeur maximale de 500. Du jamais vu. Les mesures ont atteint des niveaux 45 fois supérieurs aux seuils définis par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les autorités de Pékin ont précisé que la densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5) - celles qui pénètrent le plus profondément dans les poumons - était «supérieure en de nombreux endroits à 700 microgrammes par mètre cube». Il a même atteint 900 en certains lieux. Selon l'OMS, le taux recommandé est de 20 à 25…

Charbon et pollution automobile

Le sujet fait la une du Web en Chine. Les internautes parlent d'une atmosphère apocalyptique, inimaginable. Ils racontent qu'ils calfeutrent portes et fenêtres. Et parlent d'une nouvelle ruée sur les masques respiratoires, notamment sur le géant de la vente en ligne Taobao. Les plus aisés achètent de coûteux purificateurs d'air. La classe moyenne s'insurge contre la dégradation de son environnement et les «mensonges» des autorités. Une fronde qui a obligé Pékin à divulguer les mesures des particules PM 2,5 depuis le début de cette année, alors qu'elle se contentait jusqu'ici des particules PM 10.
Les autorités ont aussi annoncé que la diffusion de ces mesures allait être étendue aux 74 plus grosses villes de Chine. Auparavant, le sujet avait été l'occasion d'un bras de fer entre Pékin et Washington, les dirigeants chinois accusant l'ambassade américaine de publier des données «alarmistes» et dangereuses pour la stabilité sociale. En cause, la consommation de charbon qui a doublé en dix ans, selon Greenpeace Chine. Si les usines les plus polluantes ont été sorties de la capitale, il en subsiste des centaines dans la province environnante du Hebei. Autre source du problème, les voitures, dont le nombre peut grossir de 800.000 par an dans la capitale. Une étude menée par l'Université de Pékin et Greenpeace estime que 8600 personnes ont été tuées prématurément en 2012 par ces particules nocives, dans les seules villes de Pékin, Shanghaï, Canton et Xian. Cette pollution aurait aussi coûté à ces quatre cités 1 milliard de dollars.
LE FIGARO