Le photographe hongrois André Kertész a rencontré
avec un grand succès dans le Paris de la pré Deuxième Guerre mondiale. Reconnu
comme un pionnier dans la photographie de petit format (utilisant la caméra
Leica nouvellement présentée) et comme un membre célébré du milieu de Piet
Mondrian, Fernand Léger et Tristan Tzara, il a été publié dans de nombreux
magazines, y compris Vogue et Vu. Son travail était influent sur la génération
suivante des photographes, y compris Man Ray, Brassaï, Moholy Nagy, Berenice
Abbott et Cartier-Bresson.
Ahmed Adimi, ancien officier et enseignant en sciences politiques : “Il fut un temps où pas une mouche ne volait en Afrique sans volonté algérienne. Aujourd’hui, l’Algérie est absente du continent et nos frontières sont de véritables passoires.”
Mourad Goumiri, président de l’Association des universitaires algériens pour la promotion des études de sécurité nationale : “L’Algérie a très mal vendu sa politique étrangère, en Afrique d’une manière générale et au Mali en particulier. Le romantisme politique et diplomatique, dont elle s’est nourrie, n’a pas tenula route face au réalisme doublé de pragmatisme des autres nations.”
Abdelaziz Rahabi, porte-parole des Affaires étrangères en 1989 et conseiller aux Affaires africaines en 1990 : “C’est le prestige de la guerre de libération qui a porté la voix de l’Algérie. Nous sommes restés attachés au discours anticolonialiste et nous avons manqué d’ambition.”