L'oeuvre "Autoportrait", peinte en 1889 par l'artiste peintre et Grand Maître Vincent Van Gogh, est exposée au musée Collection Mrs. John Hay Whitney.
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Texte - Une soirée pas ordinaire
C’était un début de soirée comme
beaucoup d’autres; à la différence qu'on était samedi et qu’en ce début de mois
de mai le parfum des fleurs nous rendait particulièrement volatiles ; je m’apprêtais,
donc, à sortir sans avoir, auparavant, pris le soin de vérifier que ma sœur s’était bien échappée par la fenêtre de sa
chambre comme d’habitude…
Sauf, qu’au moment de partir mon
père me fit signe de vouloir sortir lui aussi. Interloqué, je lui demandai quelle
voiture il souhaitait prendre, sachant qu’il n’en avait pas et que moi je
détenais toujours ma Renault 4 en fin de vie, et une Fiat 124; cela n'éludait en rien les questions que je me posais sur son changement d’attitude...
Il prît la 4 CV. Après l’avoir
informé des dangers qu’il courrait avec la caisse à bout de souffle, je partis
moi-aussi.
La soirée, après avoir éclusé
moultes boissons alcoolisées se passait normalement, quand mon père, me
trouvant tout-à-fait par hasard auprès d’un débit de boissons près de la gare,
me fit savoir qu’en peu de temps il rentrerait à la maison mais pas avec la
Renault 4, plutôt avec la Fiat. Et il s’éloigna.
En fin de soirée ne le voyant pas
revenir, je décidai de prendre la « catcharre » en prenant soin
de laisser, sous le tapis, les clés de l’autre voiture.
Et il les a trouvées…
Quelque temps après il m’a
raconté qu’il avait pris un avion pour la Tailande… que le voyage avait été
mouvementé au départ, l’appareil n’arrivant pas à prendre de l’altitude, volant
entre panneaux publicitaires et câbles électriques, qu’il avait eu très peur
mais qu’un voyageur à son côté avait été d’une grande prévenance en l’aidant et
rassurant.
C’était moi, papa !!!
24-05-2015
JoanMira
Grands Peintres Impressionnistes - Pierre-Auguste Renoir - "Mère et enfant"
L'oeuvre "Mère et enfant", peinte en 1892 par l'artiste peintre et Grand Maître Pierre-Auguste Renoir, est exposée au musée National Gallery of Scotland, Edinburgh.
23.5.15
Le toit de la gare Saint-Jean (Bordeaux) abîmé?
Survol autorisé. La SNCF a annoncé, vendredi, qu’elle allait utiliser un drone pour visiter les installations se trouvant sur la toiture de la gare de Bordeaux Saint-Jean.
Si les conditions météorologiques le permettent, l’opération devrait se dérouler pendant trois jours, du 27 au 29 mai. Le transporteur ferroviaire à l’intention de réaliser une cartographie complète des installations présentes sur l’ensemble de la toiture de la gare bordelaise.
Autorisation obtenues
Pour cette mission, la SNCF a fait appel à Philippe Bortolussi, ingénieur Construction, et à son appareil : un drone de type multicoptère équipé d’une caméra. La législation en vigueur est très stricte en ce qui concerne les survols en agglomération. Mais, pas de panique, la compagnie ferroviaire assure que « toutes les autorisations » ont été demandées, et obtenues, notamment auprès de la préfecture, de la ville et de la Direction de l’aviation civile (DGAC).
Détection de l’usure prématurée
Le drone et son opérateur réaliseront des photographies en haute définition qui permettront de « connaître l’emplacement précis de l’ensemble des matériels situés sur le toit de la gare et à visualiser toutes les faces de la toiture », explique la SNCF. Les images récoltées pourront aussi servir à détecter « une usure prématurée sur les couvertures ou sur les descentes d’eaux pluviales ».
La matinée du 27 sera consacrée à la mise en place et à la sécurisation de l’espace de survol, situé devant le restaurant Mc Donald’s. Le premier vol de l’engin est prévu le 28, entre 14 h 30 et 17h. D’autres vols auront lieu le lendemain.
20 Minutes - France
22.5.15
Eternelle DS
Face à une ancienne gloire de l’automobile, les sentiments que l’on éprouve généralement varient entre l’attendrissement et la nostalgie. Rien de tout cela lorsque l’on considère la Citroën DS. Soixante ans après sa naissance, cette voiture fait toujours son effet, comme si on la découvrait pour la première fois. Six décennies plus tard, on prend toujours au sérieux la merveille de Javel (nom du quartier de Paris où étaient installées les anciennes usines Citroën).
La DS n’est pas pour autant un modèle précurseur : elle n’eut pas de véritable descendance et son obsession du tout hydraulique ne s’est pas imposée comme un standard. C’est cela, aussi, qui en a fait une icône et conservé intacte la charge d’innovation et d’audace qui fit sensation, en octobre 1955, sous la verrière du Grand Palais, où se tenait alors le Salon de l’automobile.
L’attente de la nouvelle Citroën avait été longue. L’enjeu n’était pas mince : donner une descendance à l’héroïque Traction, née en 1934, et qui, vingt et un ans plus tard, continuait de fort bien tenir son rang. Les révélations de L’Auto-Journal, qui lui avaient valu d’être poursuivi en justice par la marque aux chevrons, avaient en partie levé le voile mais on n’imaginait pas que les concepteurs de la DS renverseraient à ce point la table.
Le secret de cette automobile de rupture, c’est qu’elle s’inscrit dans une continuité. Chez Citroën, on a commencé à réfléchir dès 1938 à la succession de la Traction avec la volonté de mettre au point un véhicule qui dispose de la même avance technique sur la concurrence. L’enjeu était d’être à l’avant-garde technique… mais pas seulement. Quai de Javel, on entendait développer pour chaque modèle « un désir de création analogue à celui qui préside à la naissance d’une œuvre d’art », comme l’écrira dans son autobiographie Pierre Bercot, directeur général de Citroën en 1950 puis PDG de 1958 à 1970.
Les deux têtes pensantes du projet « VGD » (pour « véhicule de grande diffusion ») se connaissent bien. André Lefebvre (1894-1964), qui dirige le bureau d’études, et l’Italien Flaminio Bertoni (1903-1964), qui inspire le style Citroën (on ne dit pas encore design), ont œuvré ensemble sur la Traction (1934) et la 2CV (1948).
Après la guerre, lorsque l’on remet l’ouvrage sur le métier, ils s’attellent au projet D, ex-projet VGD, avec des idées assez claires. Lefebvre, qui a engagé sa carrière dans l’aéronautique, reprend une proposition de stabilisation hydraulique un temps envisagée pour réduire les ondulations de la 2CV sur ses roues. Les résultats de cette solution oléopneumatique sont bons mais Lefebvre pousse son idée plus avant. Non seulement toute la suspension sera asservie à un circuit d’huile sous haute pression mais celui-ci sera mis à contribution pour assurer également le freinage, le passage des vitesses et la direction.
De son côté, Flaminio Bertoni (1903-1964) dessine les voitures comme le sculpteur qu’il redevient lorsqu’il rentre chez lui. Là ou les stylistes utilisent le bois pour leurs ébauches, lui recourt très tôt à la claie. On est frappé par la continuité qui existe entre les premières esquisses et la version finale de la DS. La partie avant est résolument plongeante et la recherche d’aérodynamique ouvertement privilégiée (le Cx, coefficient de pénétration dans l’air, de la DS sera de 0,30 alors que la norme des modèles de l’époque est de 0,50). Pour loger un moteur sous le capot avant très plongeant, on pensera un temps à un moteur à cylindres à plat, comme celui de la 2CV. Finalement, la mécanique de la Traction sera reprise – quelle déception… - mais en position reculée, quitte à transformer l’habitacle en fournaise.
L’inspiration aéronautique des formes oblongues, des flancs lisses, de la calandre pincée et de la partie arrière fuyante convient parfaitement à Lefebvre, ancien de Sup-Aéro qui avait commencé sa carrière chez l’avionneur Voisin. On prête même aux deux hommes d’avoir suggéré de remplacer le volant par une sorte de levier directionnel, sorte de préfiguration du joystick. Une tentative recalée par la direction de l’entreprise mais qui, finalement, aurait inspiré l’étonnant volant mono branche de la DS. Une voiture pilotée grâce à un manche à balai, à la manière d’un avion ? Pour ce modèle tellement hors-norme que, lors de son apparition, nombre d’observateurs le comparèrent à une soucoupe volante, cela n’aurait pas tellement choqué, au fond.
Le Monde - France
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/m-styles/visuel/2015/05/20/eternelle-ds_4636915_4497319.html#krwGiCFHOvq42JLQ.99
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