Nombre total de pages vues

17.11.11

Pierre Dumayet est mort


Pierre Dumayet en 1969.

Pionnier de la télévision, journaliste et écrivain, Pierre Dumayet est décédé jeudi à l’âge de 88 ans, a-t-on appris auprès de sa famille.
Il avait marqué l’histoire du petit écran avec des émissions d’information telles que «Cinq colonnes à la une» ou littéraires comme «Lecture pour tous». «Faire de la télé, pour moi, c’était de l’artisanat», déclarait-il, ajoutant même, «je ne peux pas imaginer que ce qui m’intéresse vraiment n’intéresse que moi», sa sempiternelle pipe au bec.
Libération avait publié son portrait en 2003 (à lire ici). Il avait répondu à une interview en 2000 (à lire ici). Ainsi qu'une rencontre avec Jean-Baptiste Harang à Carcassonne (à lire ici).
Né le 24 février 1923 à Houdan (Yvelines), Pierre Dumayet, titulaire d’une licence de lettres, débute en 1947 comme journaliste à la Radiodiffusion française où il collabore au service littéraire de Jean Lescure.
Il entame sa carrière à la télévision en 1949, au journal télévisé. De 1953 à 1958, il produit l’émission littéraire «Lecture pour tous» qui connaît un vif succès, ancêtre d’«Apostrophes».
Suivront «Le temps de lire», «Lire et écrire» ou encore «Lire, c’est vivre», où des Français de tous âges et conditions sociales - un retraité des postes d’un petit village de Provence, une institutrice, un ouvrier - étaient invités à donner leur sentiment sur un livre.
Nostalgique, peut-être, il disait que tout, «se passait de façon très intime, très familiale». «En ce temps-là, on ne cherchait pas à savoir ce que voulait le public, on essayait simplement de faire partager tranquillement au public ce qui nous passionnait». «Cela n’a plus rien à voir avec cette nouvelle télé, modelée par des "décideurs" selon les scores d’audience», déclarait-il au Monde en 2002. Les téléspectateurs étaient plutôt des «lecteurs de visages», écrit-il dans «Autobiographie d’un lecteur» (2000) qui remporta un succès public.
Pierre Dumayet produit ou coproduit ensuite «En votre âme et conscience», avec Pierre Desgraupes (1954-68) puis «Cinq colonnes à la une», avec Pierre Lazareff, qui deviendra vite une émission d’information mythique.«Je ne peux pas imaginer que ce qui m’intéresse vraiment n’intéresse que moi», expliquait-il
«J’ai passé ma vie à lire et finalement, j’ai gagné ma vie comme cela», déclarait ce grand lecteur et surtout relecteur, en particulier de Flaubert auquel il consacrera 26 émissions télévisées. Une passion qu’il résumait ainsi : «lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois».
Auteur de plusieurs romans, Pierre Dumayet a aussi signé l’adaptation, les dialogues ou le scénario de films d’André Cayatte («Mourir d’aimer», «Il n’y a pas de fumée sans feu») et Christian de Chalonge («L’argent des autres», «Malevil»).

16.11.11

Now, it's time to say goodbye

O sua descaradona,
Tire a roupa da janela
Que essa camisa sem dona
Lembra-me a dona sem ela...

CIAO, CIAO, CIAO...

Dessin - Heat me my friend


"Heat me my friend" (16-11-2011)

Dessin - Beau métal triste


"Beau métal triste" - (05-06-2010)

Dessin - Bataille rangée


"Bataille rangée" (Aufrery - 25-05-2010)

jmira

Passé - Gare de Dax : "Départ du Sud-Express" (1854)


La ligne venant de Bordeaux en 1854 est prolongée quelques mois plus tard jusqu'à Bayonne. Dax devient une étape importante. Des trains prestigieux font leur apparition, comme le Sud-Express, prolongé plus tard vers l'Espagne.

"Départ du Sud-Express"

15.11.11

Dessin - Citadine nuit d'hiver 2010


"Citadine nuit d'hiver de 2010"

Cinema: Kassovitz réveille l'affaire de la grotte d'Ouvéa

Kassovitz réveille l'affaire de la grotte d'Ouvéa
Kassovitz vient de réaliser un film coup de poing sur l’affaire de la grotte d’Ouvéa. De la première à la dernière minute, on est capté par cette histoire vraie qui date de 1988. Un thriller suffocant qui n’honore pas la politique ­mitterrando-chiraquienne.
Le contexte : la tension règne sur cette île calédonienne qui appartient à la France. D’un côté les indépendantistes qui se battent depuis des générations pour retrouver leur liberté tribale et leurs terres ; de l’autre, les caldoches, pro-français, qui entendent maintenir leurs privilèges. Pendant l’élection ­présidentielle de 1988 entre François Mitterrand et Jacques Chirac, une ­occupation pacifique des indépendantistes dans la gendarmerie de Fayaoué, sur l’île d’Ouvéa, dégénère et provoque la mort de quatre gendarmes. Vingt-sept autres sont pris en otage et cachés dans une grotte par les hommes d’Alphonse Dianou, chef des rebelles. Le GIGN, mené par le capitaine Legorjus (incarné ici par Kassovitz), tente d’entamer des négociations et de trouver une sortie pacifique. Pourtant, un assaut est ­ordonné par Paris, qui envoie l’armée.
PARIS MATCH

L’euro rend-il Sarkozy fou ?


Nicolas Sarkozy semble faire de la survie de l'euro, plus qu'Angela Merkel, une question de vie ou de mort, ce que personne ne lui demande...
Pourquoi le président s'entête-t-il ?
 
L’euro rend-t-il Sarkozy fou ? Il n’avait pas besoin de cela, diront les mauvaises langues. Il n’est pas le seul, diront d’autres.

Depuis juin, toute l’attention du président semble accaparée par le sauvetage de l’euro. Dans le feuilleton à suspense où on se demande de semaine en semaine si la Grèce – et donc l’euro – seront « sauvés », le président apparaît comme un acteur de premier plan. Et on le voit peu s’occuper d’autres chantiers.

Cet affairement repose sur deux suppositions également fausses : d’abord que l’euro peut être effectivement sauvé, ce qui est bien sûr impossible : tout au plus pourra-t-on le prolonger de quelques mois comme un moribond en service de réanimation...
MARIANNE

14.11.11

Bel-Air - 14-11-2011



Ma vieille et très belle Maison; tant de souvenirs
Façonnés telle la noble matière s'échappant, comme
Par miracle, d'un songe esthétique, de la main du
Rude artisan... Ma mère très chérie, mon cher père...

Construite il y a deux siècles, de torchis, avec des murs
avides d'espace, ayant abrité maintes familles, elle
Allait nous revenir au début des années 1960...passant
du maire de Saint-Paul, le sieur Lavielle, à la famille Mira.

Et, en ce temps-là, passait chez nous, régulièrement et
De manière entêtante, le Marcel, toujours en quête d'un
"coup à boère..." et trouvant, par la même occasion, un
Auditoire rendu à ses exploits de la seconde guerre...

Et il narrait son héroisme "sous les boches" avec toujours
Une petite anecdote pitoresque qui permettait de situer
Le théâtre des opérations où, à coup sûr et invariablement,
Les français étaient beaux, très vaillants, héros et résistants...

N'ayant à l'époque que très peux de distractions, à part les
besognes obligatoires qui m'étaient imparties par le père, je
Trouvais ces moments délicieux; je souhaitais même que le
Marcel vînt plus souvent:  un rayon de soleil à la fin du jour...