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France: Majorité absolue pour le PS ?



Selon un sondage OpinionWay-Fiducial pour Les Echos et Radio Classique, le parti socialiste pourrait décrocher la majorité absolue à l'Assemblée nationale, une première depuis 1981. Le PS pourrait donc gouverner sans avoir besoin du soutien du PC et de EELV. Ces derniers obtiendraient respectivement de 18 à 22 sièges et de 16 à 22 sièges.

D'après ce sondage, le PS et les Radicaux de gauche obtiendraient de 290 à 320 sièges sur 577. Il en faut 289 pour décrocher la majorité absolue. Bruno Jeambart, directeur général adjoint d'OpinionWay, explique cette possible vague rose par une démobilisation de l'électorat de droite. De plus, 55% des sondés estiment qu'une cohabitation serait une mauvaise chose.

Le FN devrait lui aussi réaliser un très bon score avec 16% des voix annoncées par ce sondage. Il pourrait obtenir de 0 à 4 sièges. Pour OpinionWay, ce renforcement du FN se fait au détriment de l'UMP, qui y perdrait de précieuses voix. D'après les projections de l'institut, l'UMP obtiendrait de 209 à 247 sièges.

OpinionWay estime que la participation devrait être de 61%, comparable à celle de 2007 (60,4%) et inférieure à celle de 2002 (64,4%).
Le Figaro
Ben, si c'est Le Figaro lui-même qui le dit...

France: La gauche devrait profiter du rejet de la cohabitation - Sondage


Palais Bourbon, Assemblée nationale.

Selon les estimations de l'institut CSA, la gauche atteindrait les 45,5% des suffrages au premier tour des législatives...
La tendance ne s’inverse pas, au contraire. De plus en plus de Français indiquent qu’ils voteront pour un candidat de gauche au premier tour des élections législatives. Avec 45,5% des intentions de vote (soit une hausse d’un demi-point par rapport à la semaine dernière), la gauche se rapproche de son record historique, atteint en 1988 avec 49,2% des voix, rappelle Jérôme Sainte-Marie du département Opinion de CSA.
La droite, elle, est largement devancée avec 33% des intentions de vote. Autre signal: dans leur majorité, les Français continuent de souhaiter qu’il n’y ait pas de cohabitation (48% contre 43%). Le niveau d’intérêt pour la campagne est très fragile: seuls 57% des Français disent s’y intéresser, contre 61% le 12 juin 2007, juste avant le premier tour.

La participation s'annonce faible

Ce désintérêt est plus fort de dix points chez les électeurs de droite que ceux de gauche, «comme s’ils anticipaient la défaite», souligne Jérôme Sainte-Marie. «C’est sûr qu’on ne va pas gagner, confie un cadre de l’UMP. Mais il n’y aura pas pour autant de vague rose. François Hollande l’a tuée en ne respectant pas Nicolas Sarkozy lors de la passation de pouvoir.» L’électorat bayrouiste opère d’ailleurs un basculement en étant 53% à espérer une majorité de droite à l’Assemblée, et donc une cohabitation. «Ils ont peur de la pression fiscale», croit savoir Jérôme Sainte-Marie.
Autre élément susceptible d’amoindrir la victoire de la gauche: la participation qui s’annonce faible. Autour de 60%, selon plusieurs sources. Ce qui devrait réduire le nombre de triangulaires puisqu’un candidat a besoin de recueillir au moins 12,5% du nombre d’inscrits pour pouvoir se maintenir au second tour. Un scénario qui handicapera le FN. Et donc le PS qui aurait pu profiter de la multiplication des confrontations tricéphales.

Euro : dernier verre au bar du "Titanic" ?





Qui parle pour l'euro ? Qui incarne l'union monétaire européenne ? Quelle personnalité de stature internationale court d'un média à l'autre pour rassurer investisseurs et épargnants ? Personne.
On n'en veut ici ni à Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, ni à Jean-Claude Juncker, le patron de l'Eurogroupe, gens sérieux. Mais, en tant que porte-parole potentiels de la monnaie unique, ils sont inaudibles.
Dans les turbulences bancaires espagnoles et dans les remous de l'interminable tragédie grecque, la zone euro paraît sans direction. Elle tangue d'une crise à l'autre, tenue à Londres, à Washington et ailleurs pour responsable d'un climat de défiance générale qui pèse sur la croissance mondiale.
Le placide Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne (BCE), l'a dit le 31 mai à Bruxelles : les gouvernements des dix-sept pays membres de l'euro donnent l'impression de ne pas savoir où ils vont. Voilà deux ans qu'ils colmatent les brèches dans le mur d'une monnaie unique s'effritant au fil des maux qui l'assaillent. Ils vont de sommet en sommet - le dernier toujours présenté comme le "der des ders", fournissant enfin à l'union monétaire les instruments nécessaires non pas au fonctionnement optimal d'une zone monétaire, ce serait trop demander, mais à sa survie.

Charest sur la défensive!


charest

Geneviève Lajoie
Photo Jean-François Desgagnés
«Le Grand prix devrait bien se passer. Il n'y a pas de raison pour lesquelles quelqu'un devrait perturber le Grand prix, c'est une activité économique qui est importante, je pense que sur le plan touristique, c'est l'évènement le plus important au Canada, pas uniquement pour Montréal et pour le Québec et quand on s'attaque au Grand prix, ce n'est pas au gouvernement du Québec que les gens s'attaquent, c'est à tous les Québécois», a-t-il déclaré jeudi matin, à l'entrée d'une réunion du caucus des députés libéraux à l'Assemblée nationale.
Le cocktail d'ouverture du Grand prix jeudi soir est une cible annoncée des manifestants. Sur le site web de la CLASSE, la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) appel au rassemblement jeudi soir à compter de 17h.
«Le Grand Prix, ce sont des millions de retombées économiques pour les plus riches. Nous ne nous en prenons pas aux travailleuses et travailleurs, qui n'empocheront que les quelques pinottes nécessaires à leur survie économique. Contre l'élite capitaliste !», peut-on lire sur le site web.
La soirée sera animée. Une autre manifestation nue est aussi prévue à compter de 19h30.
«Nous vous invitons à vous joindre à la plus GRANDE manifestation nue de l’Histoire du Québec! Les valeurs sexistes, non-environnementales, élitistes et économiques qui sont véhiculées par ce type d’événement entrent hautement et directement en confrontation avec celles défendues par le mouvement étudiant», peut-on lire dans la description de l'évènement.
La police de Montréal a frappé un grand coup jeudi aux aurores, à quelques heures du Grand prix. Onze personnes étaient ciblées. Huit perquisitions devaient être effectuées, soit sept à Montréal et une à Longueuil, en lien avec des évènements survenus dans le cadre du conflit étudiant. La fille d'Amir Khadir a été arrêtée et le domicile du député de Québec solidaire est l'objet d'une perquisition.
Le ministre Robert Dutil a refusé de faire un lien direct entre l'ouverture du Grand prix et les perquisitions. «Les policiers font leur travail», a-t-il martelé. «J'imagine, et tout le monde se doute bien que les policiers étaient aux aguets puisqu'il y avait des menaces assez explicites concernant le Grand prix», a-t-il tout de même convenu.
Le ministre Raymond Bachand n'a pas caché sa joie. «Quand des gens viennent saccager des bureaux de députés, des universités, des collèges, bien on espère toujours comme citoyen que la police trouve les coupables», a-t-il expliqué.
LE JOURNAL DE MONTREAL

France - Législatives: il faut donner une majorité à la gauche


Législatives: pour Ayrault et Aubry à Lille, le changement de vote, ce n'est plus maintenant

Le Premier ministre et la première secrétaire du PS ont appelé les électeurs à faire preuve de cohérence, en confirmant le vote du 6 mai en faveur de François Hollande. Devant 2000 personnes, à Lille, le duo a ainsi clos la campagne législative avant le premier tour. Reportage.
Entre le match aller à Nantes et le match retour à Lille, cinq jours se sont écoulés, mais le message n'a pas changé: les législatives sont le troisième tour de la présidentielle, et sans une victoire les 10 et 17 juin, le PS perdra tout le bénéfice de la victoire du 6 mai.
"Si les Français ne veulent pas se faire voler la victoire présidentielle, il faut retourner faire la queue dans les bureaux de vote, avance Harlem Désir, numéro 2 du PS. Ils ont eu l'essentiel -faire partir Sarkozy-, maintenant, il faut l'indispensable: offrir à François Hollande une majorité stable et loyale."
Stable, loyale, cohérente, forte, solidaire, les mots se multiplient dans la bouche des socialistes pour réclamer les pleins pouvoirs à la tête de l'Etat. Les mots et les mesures. Car, pour donner envie aux électeurs de poursuivre l'effort, Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault ont énuméré les premières promesses de campagne tenues et celles qui viendront dès que les bancs de l'Assemblée auront rosi.
Et pas question, cette fois-ci, d'évoquer des hausses d'impôts, comme l'avait fait la patronne du PS en début de semaine. Non, là, le tableau est bien plus alléchant. En tout cas pour l'électorat de gauche. Ont déjà été actés: l'augmentation de l'allocation de rentrée, le plafonnement de 1 à 20 des salaires, l'abrogation de la circulaire Guéant, la possibilité de partir à la retraite à 60 ans... Place désormais aux contrats de génération, aux emplois d'avenir, à la décence concernant les parachutes dorés, les retraites chapeau et les stocks option.