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16.6.12

Conflit étudiant à Quebec


Jean Charest soutient qu’il n’a jamais perdu le contrôle du conflit étudiant, mais admet qu’il n’avait pas anticipé l’ampleur de la crise qui en a découlé.
« On n’a pas échappé le conflit étudiant… il faut être deux pour s’entendre », a lancé le PM après avoir dressé le bilan des travaux parlementaires ajournés hier à Québec.
À nouveau, il a entièrement jeté le blâme sur les associations étudiantes pour le conflit qui perdure et qui a entraîné une série de manifestations quotidiennes, principalement à Montréal, dont certaines ont dégénéré. « Si on avait eu devant nous des gens avec qui on aurait pu régler rapidement, mais on n’a pas été dans ce scénario », a-t-il avancé, répétant qu’il avait tout fait pour arriver à la conclusion d’un accord.
« On ne s’attendait certainement pas à voir devant nous des gens avec qui il était impossible de venir à une entente… C’est pas mal l’essentiel de ce qu’on a vécu. Nous avons tendu la main à plusieurs reprises et elle a toujours été refusée », a dit Jean Charest.
Pour décrire le cul de sac dans lequel il dit s’être retrouvé, il a rappelé la menace qu’aurait formulée en pleines négociations un représentant de la CLASSE.
« Quand les représentants des associations étudiantes font des menaces directes sur l’organisation du Grand Prix de Montréal, dans une séance de négociation, ça en dit pas mal sur le contexte dans lequel nous avons du travailler. »
À qui la rue?
Questionné à savoir s’il avait sous-estimé l’ampleur de la contestation qui s’exprime dans la rue, le PM a admis qu’il n’avait pas anticipé pareille crise.
« Je vais vous retourner la question. Je n’en ai pas rencontré un parmi vous encore qui m’a dit qu’il avait vu tout ça venir. Ni chez vous ni ailleurs », a-t-il répondu.
Carré rouge, violence et intimidation
Puis, après que sa ministre de la Culture, Christine Saint-Pierre, eut dû s’excuser d’avoir associé le carré rouge à la violence et à l’intimidation, le PM a été appelé à se prononcer sur la même question.
« Nous respectons le fait que des citoyens ont le droit de porter le carré rouge, mais on s’attend à ce que chacun se lève et parle lorsqu’il y a des gestes d’intimidation et de violence », accusant à nouveau la chef péquiste, Pauline Marois, de ne pas avoir été « à la hauteur » à cet égard.
M. Charest a même accusé la chef de l’opposition officielle d’avoir des convictions à géométrie variable. « Le carré rouge, elle l’enlève dépendamment des personnes à qui elle parle », a affirmé le premier ministre.

L'image du jour 16-06-2012

Une éclipse solaire rare, un "anneau de feu"Une éclipse solaire rare, un
Le soleil avait rendez-vous avec la lune au dessus de la terre pour un évènement astronomique très rare, une éclipse solaire qui forme un anneau de feu. L’Asie et de l’Amérique du nord ont profité de cette belle et éphémère union. REUTERS/Issei

Le ton monte entre Berlin et Paris


La chancelière allemande, Angela Merkel s'est emportée ce vendredi contre "des solutions rapides, comme les euro-obligations" soutenues par la France. Elle a regretté le "manque de confiance entre les acteurs" européens, à quelques jours d'un scrutin crucial en Grèce et de la réunion du G20 au Mexique.
Un mois précisément après leur première rencontre officielle à Berlin, il semble que le coup de foudre soit bel et bien passé entre les dirigeants allemands et français. Dans un contexte d'incertitude croissante en Europe, avec le vote grec dimanche et la situation bancaire espagnole, le dialogue se tend entre les responsables politiques des deux premières puissances économiques de l'Union européenne. Ce vendredi, lors d'un discours devant la fédération des entreprises familiales allemandes, la chancelière Angela Merkel tempête. "Il y a un faux débat qui est apparu, opposant la croissance et la rigueur budgétaire. C'est n'importe quoi", a-t-elle lancé dans une allusion à la position française qui défend la relance de la croissance économique dans la zone euro. La chef du gouvernement allemand a en outre regretté le "manque de confiance entre les acteurs". Son pays "ne se laissera pas convaincre par des solutions rapides comme les euro-obligations", a-t-elle réaffirmé, lançant en guise d'avertissement: "La médiocrité ne doit pas devenir l'étalon".
La veille, devant le Bundestag, la chancelière a une fois de plus rejeté la création d'euro-obligations qui mutualiseraient les dettes. Une solution prônée par la France. Par ailleurs, son gouvernement préfère la mise en place, dans un premier temps, d'une union bancaire, avec la création d'un fonds commun de recapitalisation, qui serait alimenté par les banques elles-mêmes, en plus du Mécanisme européen de stabilité (MES). Mais, concernant ce mécanisme, des divergences subsistent avec la France, qui voudrait étendre ses compétences et lui accorder une licence bancaire afin de lui permettre de recapitaliser directement les établissements qui rencontrent des difficultés.
Angela Merkel prépare le G20
En France, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait conseillé jeudi à son homologue de ne pas "se laisser aller à des formules simplistes" après les propos de la Chancelière devant les députés allemands. Elle y abordait le G20 au Mexique des 18 et 20 juin en refusant que son pays porte seule le poids de la crise européenne. "Oui, l'Allemagne est forte, elle est le moteur de l'économie et le pôle de stabilité en Europe", avait-elle lancé. Mais "tous les paquets (d'aide) résonneront dans le vide si on surestime les forces de l'Allemagne.
Ce vendredi, lors d'un déplacement à Nantes, il a semblé vouloir calmer le jeu."Il faut se dire les choses, avec respect, mais avec sincérité, et avec un objectif, c'est de trouver ensemble la solution", a-t-il déclaré. Le chef du gouvernement a en outre affirmé que la franchise "est nécessaire entre partenaires, je dirais aussi entre amis, c'est vrai en particulier avec l'Allemagne".
Jean-Marc Ayrault : "Il y a des choses qui avancent"
Le Premier ministre a ajouté qu'il fallait "trouver des initiatives fortes pour la croissance, pour mettre en place des mécanismes de stabilité financière plus efficaces pour que les marchés financiers ne fassent pas la loi". "Il y a des choses qui avancent déjà, par exemple la mise en place d'une taxe sur les transactions financières pour lutter davantage contre la spéculation, qui apporterait des recettes", a estimé Jean-Marc Ayrault.
"Il y avait des blocages, qui sont en train de se lever. C'est en tout cas l'impression que j'ai en tout cas des échanges que j'ai pu avoir avec les Allemands et notamment les Socio-démocrates, mais pas seulement eux". Mercredi, des membres du SPD - des représentants de l'opposition allemande - avaient été invités à l'Elysée. Et le lendemain, François Hollande s'est rendu à Rome pour rencontrer le président du Conseil italien Mario Monti, et afin de tenter de présenter avec lui un front commun pour résoudre la crise européenne.
Dans ce contexte, le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy a décidé d'organiser ce vendredi à 16 heures une conférence vidéo avec les dirigeants allemand, français, britannique et italien, afin de préparer la réunion du G20 organisée lundi et mardi au Mexique.
LA TRIBUNE

Législatives: Voici les enjeux et derniers sondages



Majorité absolue pour le PS?
S'il n'y a pas eu de tsunami rose au premier tour, cela n'empêchera pas forcément le PS de réaliser un très beau au second tour. La question qui se pose est celle de la majorité absolue. Le PS seul parviendra-t-il à décrocher 289 sièges dans l'hémicycle? Selon une projection Ipsos Logica pour France Télévisions, le PS et ses seuls alliés divers gauche (DVG) pourraient tabler sur 284 à 313 sièges. Les chances sont donc importantes.
Un groupe parlementaire pour les Verts?
Plus largement, la gauche parlementaire remporterait entre 324 et 364 sièges au second tour. Si les écologistes obtiennent 15 sièges, ils pourront former un groupe à l'Assemblée nationale, avec tous les avantages financiers et logistiques que cela comporte. Selon les dernières projections, le parti Europe Ecologie-Les Verts décrocherait entre 14 et 20 élus. Inutile de dire que pour les Verts, l'enjeu est là : 15 sièges minimum.
Une gifle électorale anticipée pour Ségolène
Oublions un moment le feuilleton politique du tweet de Valérie Trierweiler. Depuis dimanche, tout porte à croire que Ségolène Royal perdra le second tour dans une circonscription de Charente-Maritime (La Rochelle) traditionnellement à gauche. En cause? Un parachutage imposé de l'ancienne candidate à l'Elysée, une division au sein du PS et une droite qui soutient le dissident socialiste. Selon un sondage BVA pour Le Parisien, la candidate socialiste accuse un retard de 10 points sur son rival Olivier Falorni. Le candidat dissident l'emporterait donc dimanche avec 55% des voix, contre 45% pour la présidente de la région Poitou-Charentes qui se voyait déjà à la tête de l'Assemblée nationale.
Bayrou, le naufrage confirmé?
Au premier tour, François Bayrou n'a rassemblé que 23,6 % des électeurs sur sa liste, contre 34.9% pour la socialiste Nathalie Chabanne et surtout 21.7% pour Eric Saubatte (UMP). C'est une triangulaire de la mort pour le président du Modem, qui joue ici également l'avenir de sa vie politique. François Bayrou paie ainsi son soutien à François Hollande au second tour de la présidentielle, ainsi que sa présence de plus en plus rare dans sa région suite à de très longs mois de campagne présidentielle.
Le FN fera-t-il son retour dans l'hémicycle?
Première élection, première victoire? Parmi les favoris FN encore en lice, la candidate Marion Maréchal-Le Pen pourrait l'emporter d'une courte tête sur le député UMP sortant, Jean-Michel Ferrand, avec 36,5% contre 34,5%, dans la 3e circonscription du Vaucluse (Sondage BVA). La petite-fille de Jean-Marie Le Pen bénéficierait ainsi du maintien, lors de cette triangulaire, de la socialiste Catherine Arkilovitch, classée troisième dans le sondage avec 29%.
Au FN, on suivra également de très près les scores de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont et ceux de Gilbert Collard dans le Gard. La présidente du Front national part avec une avance de plus de 20 points (42,26 %) sur le socialiste Philippe Kemel (23,76 %). Elle a peu de chances de l'emporter, car son adversaire bénéficie du soutien de tous les autres partis, celui de Jean-Luc Mélenchon en tête (21.46% au premier tour). Seul espoir pour Marine Le Pen : une abstention forte.
Dans le Gard, Gilbert Collard avait créé la surprise au premier tour mais ne devrait pas gagner, même s'il est en tête d'une triangulaire FN/PS/UMP, face à la candidate socialiste. Gilbert Collard accuse l'UMP de se maintenir afin d'empêcher le célèbre avocat d'entrer à l'Assemblée nationale.
Morano et Guéant... la Sarkozie menacée?
Enfin, les scores des fidèles sarkozystes Nadina Morano et Claude Guéant seront regardés de près. La première doit faire face à Toul à un second tour PS-UMP très serré, d'autant que le candidat malheureux du FN appelle à "faire battre Morano". Pour sa part, l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant est en ballotage défavorable face à un dissident UMP. Ce dernier n'a jamais accepté le parachutage de Guéant, qui se frotte aux votes des électeurs pour la toute première fois.
LA LIBRE BELGIQUE

15.6.12

Je dédie ces mots à mes enfants, Nini, dont c'était l'anniversaire le 12, Sophie (le 14), Daniel et Titi...



JOLIS TEMPS DISPARUS


Petit à petit s’est délité

Le sentiment merveilleux

Du bonheur quotidien, de

Ces joies belles et fugaces

Qui emplissaient la vie

Qui rendaient heureux sinon

Insouciant.



Les jours se succédaient

Paisibles et innocents

Entrecoupés, ca et là de

Petits évènements communs

De la vie jolie et simple

Des gens heureux, sans

Histoire.



Les amis qui s’invitaient

La voiture souvent en panne

La télé en noir et blanc

Pas de téléphone portable

Pas de « toile » à l’horizon

Les fins de mois difficiles, mais

L’amour.



Tendresse de ses parents,

L’arrivée de petits êtres souriants

Beaux et innocents qui allaient

Être enfants, adolescents

Le bonheur de Papy et Mamy

Dernière joie à l’aube de la vie

Attendrissant.



La fête toujours présente, régnait

Pas de journée sans amis, sans famille

Ou alors, la Terre s’arrêtait un temps

Pour repartir de plus belle comme

Pour rappeler qu’il fallait vivre, vite

Sans se retourner dans une folle

Farandole.



Et, soudain, la vieillesse... Le matérialisme

ne se nourrit point d’idéaux. La rêverie

n’aide pas à être mais, parfois, à paraître un

Être, étrange se situant à l’orée d’un Univers

Bizarre, souvent honni  par la Communauté.

Mais, se souvenir du temps joli cela fait du

Bien.



Andorre, 22 juillet 2010 – Rio de Janeiro, 2 de fevereiro de 2012  - Rio de Janeiro, 14 de junho de 2012



JoanMIRA