Timothy Kalyegira donne un conseil simple à son gouvernement : détournez autant de fonds que vous le pouvez. Si les pays européens "n’ont rien de mieux à faire des deniers de leurs contribuables que de les donner à un gouvernement qui a de lourds antécédents en matière de corruption", il "n’est que logique" que de hauts responsables corrompus se servent de cet argent pour acheter des maisons et des voitures de luxe.
Timothy Kalyegira est un commentateur politique bien connu en Ouganda. Il fait régulièrement part de ses opinions dans un journal indépendant, le Daily Monitor. Son commentaire sarcastique vient en réaction à une vaste affaire de détournement des aides allouées à son pays.
L’Union européenne, la Grande-Bretagne, l’Irlande, le Danemark, la Norvège et l’Allemagne ont suspendu le versement de 225 millions d’euros d’aides à destination de l’Ouganda. Les pays donateurs réagissent ainsi au détournement d’au moins 10 millions d’euros destinés au nord de l’Ouganda, une région convalescente d’un conflit armé. Ils exigent la restitution de ces fonds, condition sine qua non à la reprise de leur programme d’aide.
Les commentateurs, les journalistes et les lecteurs de la presse ougandaise ont répondu par le dédain, la moquerie et l’incrédulité. Certes, les premiers responsables de cette situation sont les représentants du gouvernement ougandais, qui se sont mis cet argent dans la poche, mais les pays européens ne portent-ils pas leur part de responsabilité ? Lire la suite sur presseurop.eu
Timothy Kalyegira est un commentateur politique bien connu en Ouganda. Il fait régulièrement part de ses opinions dans un journal indépendant, le Daily Monitor. Son commentaire sarcastique vient en réaction à une vaste affaire de détournement des aides allouées à son pays.
L’Union européenne, la Grande-Bretagne, l’Irlande, le Danemark, la Norvège et l’Allemagne ont suspendu le versement de 225 millions d’euros d’aides à destination de l’Ouganda. Les pays donateurs réagissent ainsi au détournement d’au moins 10 millions d’euros destinés au nord de l’Ouganda, une région convalescente d’un conflit armé. Ils exigent la restitution de ces fonds, condition sine qua non à la reprise de leur programme d’aide.
Les commentateurs, les journalistes et les lecteurs de la presse ougandaise ont répondu par le dédain, la moquerie et l’incrédulité. Certes, les premiers responsables de cette situation sont les représentants du gouvernement ougandais, qui se sont mis cet argent dans la poche, mais les pays européens ne portent-ils pas leur part de responsabilité ? Lire la suite sur presseurop.eu