Le parquet vient d'annoncer que Dominique Strauss-Kahn fera donc face à des
juges. L'ancien directeur du FMI a en effet a été renvoyé en correctionnelle
pour «proxénétisme aggravé en réunion».
Le parquet vient d'annoncer que Dominique Strauss-Kahn fera donc face à des
juges. L'ancien directeur du FMI a en effet a été renvoyé en correctionnelle
pour «proxénétisme aggravé en réunion».
Douze autres personnes ont été renvoyées pour le même motif, a annoncé
vendredi dans un communiqué le procureur de Lille. Une quatorzième
personne, mise en examen dans le dossier, est elle renvoyée pour «complicité
d'escroquerie et d'abus de confiance». Le parquet, qui avait requis le 11 juin
un non-lieu en faveur de l'ancien patron du FMI, n'a pas précisé auprès de l'AFP
s'il ferait appel de la décision.
Les SMS salaces de DSK
Dans cette affaire, où des prostituées avaient été mis en relation avec des
personnalités dans des chambres de l'hôtel Carlton, DSK avait
été mis en examen le 26 mars 2012 à l'issue d'une audition de huit
heures. L'ancien directeur du FMI avait été laissé en liberté après avoir payé
une caution. Mais de nombreux éléments de l'enquête avaient fuité dans la
presse, notamment plusieurs milliers de SMS que DSK avait échangés avec
l'industriel Fabrice Paszkowski. Dans ces messages, l'homme politique
s'inquiétait de la sélection des femmes devant participer à des soirées, parlant
des «copines», «petites» ou encore du «matériel».
L'entourage de DSK serein
Un des avocats de DSK, Me Richard Malka a indiqué à l'AFP qu'ils iraient
«sereinement devant le tribunal correctionnel pour démontrer l'absurdité et
l'aberration de ce grief de proxénétisme aggravé». Les juges d'instruction
lillois ont abandonné la qualification criminelle de «bande organisée», qui
aurait pu justifier un renvoi devant les assises, ainsi que l'infraction
d' «association de malfaiteurs» conformément aux réquisitions du parquet.
M. Go. avec AFP