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L'image du jour 08-03-2014

Denver sous le brouillard

Denver sous le brouillard
La ville américaine de Denver (Colorado) émerge d’un épais brouillard. REUTERS/Rick Wilking

8.3.14

Texte - Doux et violent cauchemard


Je vivais insouciant entre douceur et jours d’angoisse. Les uns et les autres se succédaient sans que je puisse dire qui étaient les vainqueurs ;
 
Douceur de mes premières cinq ans d’enfance où tout était parfait ; douceur des maigres années qui s’en suivirent où j’ai commencé à percevoir toute la violence de celui qui devait me protéger mais qui ne m’apportait que violence. 

C’était mon père et, je le voulais mon protecteur. 

J’ai vécu plusieurs vies : la première comme enfant dans mon coin originel, une autre d’enfant expatrié dans ma patrie, une autre de pré-adolescent à l’étranger, un début de vie adolescente loin de mon Pays, la jeune existence d’adaptation dans une contrée inconnue, la réalité vaincue dans ce nouvel Univers, la conquête de la nouvelle langue… 

J’ai voyagé dans beaucoup de pays du monde là où la hierarchie et la profession m’ont envoyés. 

Et voilà, allons savoir pourquoi, je me suis réveillé ce matin avec un grand sentiment de culpabilité! 

Imaginez : mon cauchemard n’était que successives années en cours (lycée) je n’arrivais pas à obtenir le diplôme… 

Toutes ces années sans travail ; sans métier… 

Echec permanent et repetitif… 

Toutes ces années à charge de mes parents…
 
Soudain, je me suis réveillé ; en me demandant comment mes parents avaient pu me garder à la maison, sans me demander quelque contribution… J’étais mal… Comment ais-je pu… 

En fait je me suis réveillé en réalisant que je travaillais depuis 44 ans, que j’aimais mes parents, que j’ai 63 ans et… et… que ce n’est pour être revenu à la réalité que je me sens mieux. 

Bordeaux, 8 de marco de 2014 

JoanMira

Fuck le neo-libéralisme

 


Ceux qui ont été jeunes dans les années 1980 savent qu’il n’y a que deux Tina. Tina Turner et Tina Thatcher, la créatrice du tube planétaire There Is No Alternative. Il n’y a pas d’alternative à la dérégulation de l’économie, il n’y a pas d’alternative à la gestion entrepreneuriale de l’État, il n’y a pas d’alternative à la privatisation des services publics, il n’y a pas d’alternative à la suppression des filets sociaux, il n’y a pas d’alternative à la déréglementation du travail, il n’y a pas d’alternative à la défiscalisation des entreprises, il n’y a pas d’alternative à la circulation incontrôlée des capitaux, il n’y a pas d’alternative à la soumission aux lois du marché, il n’y a pas d’alternative à la rude beauté du SDF qui sèche ou congèle, selon la saison, sur son bout de trottoir... Tina forever.
La sentence de Margaret Thatcher, missionnaire fanatique de l’ultralibéralisme sauvage désormais livrée au libre marché des asticots, est aujourd’hui admise, par conviction pour certains, par fatalisme pour d’autres, par tous les responsables européens des gauches dites de gouvernement. Ce n’est ni une surprise ni une nouveauté. En France, de «pacte de responsabilité» en «conseil de l’attractivité», François Hollande assume dorénavant, sans faux-semblants et jusqu’à l’abnégation, son appartenance au courant majoritaire «social-libéral», où le nécessaire «compromis» est devenu une affaire de dupes. Tina pour tout le monde, donc. Ce qui signifie qu’on est foutus.
Soyons réalistes. Le capitalisme libéral du XXe siècle, vampirisé par la finance spéculative, est en train de prendre le même chemin que son vieil adversaire communiste. Logique. Demeuré seul à la table du banquet, avec toujours plus de serveurs pour lui remplir l’assiette, il se gave comme une vache et, de toute évidence, il va continuer jusqu’à exploser. Qui croit encore aujourd’hui à la fable du marché qui s’autorégule ?
Les tenants de l’individualisme traitent les défenseurs du collectivisme de ringards archaïques, derniers vestiges d’un système totalitaire écroulé, sans s’apercevoir — de bonne foi ou non — qu’eux-mêmes prônent un modèle devenu tout aussi totalitaire, qui n’est pas en meilleure forme et qui va finir par s’effondrer à son tour. De fait, il va de crise systémique en crise systémique, à intervalles toujours plus rapprochés, tandis que l’économie ne cherche plus à produire des richesses, mais des riches, ce qui n’est pas tout à fait la même chose.
De leur côté, les États, qui se sont livrés, comme des veaux allant eux-mêmes à l’abattoir, à des gourous financiers ou/et à des robots programmés à réciter inlassablement le même mantra libéral, colmatent les brèches au jour le jour tout en se déclarant impuissants. Et, alors que la situation économique — «la crise» — devrait les inciter à reconsidérer d’urgence certains dogmes qui, ça saute aux yeux, ne sont pas aussi bénéfiques à la croissance qu’on le dit, ils s’y accrochent au contraire comme un pendu à sa corde. À Tina, pour toujours.
Pourtant, il faut bien qu’il y en ait une, d’alternative. C’est même indispensable. Un système unique, c’est comme un parti unique, ça ne peut pas donner grand-chose de positif. La liberté, qu’elle soit individuelle, politique ou économique, implique nécessairement d’avoir le choix. Sans alternative, pas de liberté envisageable.
Les responsables politiques, et en priorité ceux qui se définissent de gauche, feraient donc bien d’enterrer Tina aux côtés de sa mère, de demander à leurs experts en com de leur fournir quelques éléments de langage pour une belle oraison funèbre et de se mettre au boulot. On ne leur demande pas un Grand Soir. Juste la perspective d’un matin possible.
CHARLIE HEBDO - FRANCE

Contre tous les intégrimes: La statue de Brabo à Anvers habillée d'une burqa

L'organisation "Les femmes contre l'islamisation" ("Vrouwen Tegen Islamisering" - VIT) a mené une action jeudi sur la Grand-Place d'Anvers à l'occasion de la journée internationale des femmes. Les participantes ont habillé la statue de Brabo d'une burqa, en symbole "à la menace que représente l'islam pour le droit des femmes". Selon la présidente de l'organisation, la sénatrice du Vlaams Belang Anke Van dermeersch, l'islam n'offre pas d'égalité entre les femmes et les hommes. Elle craint encore que les valeurs de l'islam "se glissent dans notre société".
L'action a été organisée samedi matin dès 6h30. La statue de Brabo a été habillée d'un burqa par l'organisation. "Brabo a libéré la ville d'Anvers. Mais à présent, notre liberté est à nouveau menacée", tout comme l'émancipation des femmes, a déclaré Anke Van dermeersch.
La présidente a enfin appelé les électeurs à voter pour de politiques "qui luttent vraiment pour les droits des femmes".
DH - BELGIQUE

Carnaval carioca - Les écoles de samba enflamment Rio

La deuxième et dernière soirée du Carnaval officiel de Rio de Janeiro a démarré lundi soir au Sambodrome avec notamment un hommage prévu en plein cœur de la nuit à Zico, ancien footballeur, en cette année de Mondial au Brésil. (Voir notre galerie photo).
Après les six premiers défilés dans la nuit de dimanche à lundi, les six derniers devaient passer devant les 70'000 spectateurs du Sambodrome à partir de 2 heures avec dans l'ordre les écoles de samba de Mocidade Independente, Uniao da Ilha, Vila Isabel, Imperatriz Leopoldinense, Portela et Unidos da Tijuca.
 
LA TRIBUNE DE GENEVE - SUISSE