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26.7.13

DSK - Le "tireur fou"


Le parquet vient d'annoncer que Dominique Strauss-Kahn fera donc face à des juges. L'ancien directeur du FMI a en effet a été renvoyé en correctionnelle pour «proxénétisme aggravé en réunion».
Le parquet vient d'annoncer que Dominique Strauss-Kahn fera donc face à des juges. L'ancien directeur du FMI a en effet a été renvoyé en correctionnelle pour «proxénétisme aggravé en réunion».
Douze autres personnes ont été renvoyées pour le même motif, a annoncé vendredi dans un communiqué le procureur de Lille. Une quatorzième personne, mise en examen dans le dossier, est elle renvoyée pour «complicité d'escroquerie et d'abus de confiance». Le parquet, qui avait requis le 11 juin un non-lieu en faveur de l'ancien patron du FMI, n'a pas précisé auprès de l'AFP s'il ferait appel de la décision.
Les SMS salaces de DSK
Dans cette affaire, où des prostituées avaient été mis en relation avec des personnalités dans des chambres de l'hôtel Carlton, DSK avait été mis en examen le 26 mars 2012 à l'issue d'une audition de huit heures. L'ancien directeur du FMI avait été laissé en liberté après avoir payé une caution. Mais de nombreux éléments de l'enquête avaient fuité dans la presse, notamment plusieurs milliers de SMS que DSK avait échangés avec l'industriel Fabrice Paszkowski. Dans ces messages, l'homme politique s'inquiétait de la sélection des femmes devant participer à des soirées, parlant des «copines», «petites» ou encore du «matériel».
L'entourage de DSK serein

Un des avocats de DSK, Me Richard Malka a indiqué à l'AFP qu'ils iraient «sereinement devant le tribunal correctionnel pour démontrer l'absurdité et l'aberration de ce grief de proxénétisme aggravé». Les juges d'instruction lillois ont abandonné la qualification criminelle de «bande organisée», qui aurait pu justifier un renvoi devant les assises, ainsi que l'infraction d' «association de malfaiteurs» conformément aux réquisitions du parquet.

M. Go. avec AFP

22.7.13

Texte - I’m a looser



J’ai perdu la finale de « l’Europa League », j’ai perdu le championnat et coupe du Portugal, j’ai perdu le championnat de rugby, j’ai perdu la « Neineken cup » du même sport, j’ai perdu beaucoup d’argent au profit de quelques uns qui continuent à voler ma seule source de revenu : mon salaire… J’ai perdu Rio, j’ai presque perdu l’espoir et  j’ai tout-à-fait perdu l’envie d’écouter « Johnny » !  (ca au moins ce n’est pas de la perte sèche…),  mais j’ai continué à perdre beaucoup de choses qui me tenaient à cœur… J’ai perdu des intellectuels et artistes, j’ai perdu quelques kilos au Brésil, j’ai perdu quelque confiance de ma hiérarchie se rendant compte que, finalement, j’étais « incontrolable »! 
Depuis peu j’ai commencé à moins perdre : un peu moins de stress et tristesse, prémisse de frémissements qui laissent augurer un début d’investissement dans une sanglante bataille. 
Voilà : je ne perds même plus au jeu ; (facile puisque je n'aime pas les jeux de hasard). Et j’ai gagné une nouvelle ville, j’ai même retrouvé des amis disparus depuis la « nuit des temps ». 
Même si je continue de travailler pour ne pas mourir... 
Même ma  hiérarchie semble comprendre mon existence. 
Et, par ailleurs,  je jubile en pensant aux « docteurs », vil crétins à saveur d’andouille qui « dirigent » ma Patrie… et je  souris  en pensant au supplice que le Peuple leur infligera… maigre consolation, il est vrai, mais le moral est fait souvent de si petites choses…
En attendant je me prélasse aux accords de Louis et du «wonderfull world » ! 
Bordeaux, le 22 juillet 2013. 
JoanMira

16.7.13

Texte - Snoopy - Jazz - J'adore les animaux


C’est vrai, j’adore les animaux, les vertébrés et les autres;
Ils sont magnifiques dans leur sauvage domaine; vrais.
Et je ne deteste pas non plus le genre humain puisque au bout
De toutes ces années, non seulement je ne me suis pas encore
Supprimé, comme je continue de les supporter; avec de plus en
Plus de difficultés, il est vrai… 
L’expérience du vécu, le vide permanent, délibéré peut-être, qui
M’habite, me donne maint loisir d’être pollué par toutes les
Conversations auxquelles je ne participe. 
J’ai le défaut , peut-être, d’être un “taiseux” mais, est-ce un incovénient?
Je voyage en solitaire et tous les jours, en tramway ou bus, et je ne dis rien...
Mais j’entends:
- “Salut cocotte, là chuis dans le bus, j’arrive à Martyrs de la Résistance
(le quartier des Resi-Martiriens) et j’sors chez les Ali-Rogerois (station de Roger Alô)…
- Tu me rejoins?
- Ah mais non, chuis chez les Médardois (Barrière de Saint-Médard), on est à moins à cinq minutes et je viens de retrouver mon copain Lesparre chez les Parcois. (Parc Bordelais) On se voit demain?
 
Et reprenant son portable elle a eu ce mot mémorable: 
- Ok? 
Imitée par son copain: 
-  Dac, ciao! 
Et voilà le monde est beau! 
Pour en venir au début: j’adore les animaux; et c’est parce que je les aime que je ne veux pas en avoir dans ma case; aimer un animal ne signifie pas simplement le cajoler quelques instants par jour ou le caresser quand nous prend l'envie; 
Par expérience, encore une fois, je sais leur fidélité et leur sentiment humain d’amitié.  
Snoopy, Jazz,  je vous dédie ces quelques mots.
Bordeaux, 16 juillet 2013. 
JoanMira  

15.7.13

Les grands peintres - Botticelli

 
C'est au milieu du XV siècle, en 1445, sous Laurent de Médicis le Vieux, dit le Magnifique, que naquit à Florence dans la paroisse d'Ognissanti un certain Sandro Di Mariano Filipepi, dit Botticelli. Notons qu'il n'est que de sept ans l'aîné de Leonard de Vinci. Fils d'un florentin nommé Mariano Flilipepi, il grandit dans une famille bourgeoise. >> lire la biographie détaillée de Sandro Botticelli


Sandro Botticelli - Portrait de Dante
 

Portrait de Dante

14.7.13

L'image du jour 14-07-2013

Le Ramadan dans les yeux d'un enfant
Un garçonnet accompagne la communauté musulmane de Strasbourg, à la Grande Mosquée, pour la prière de la mi-journée. REUTERS/Vincent Kessler

Tour de France et le dopage

Peut-on faire le Tour de France sans dopage?


CHARLIE HEBDO

La Havane version glamour

Le fameux Sloppy Joe’s.

L’un des symboles de La Havane, qui naguère encore n’était qu’un tas de ruines poussiéreuses, corrodées par l’air marin, infestées de rats, a retrouvé tout son glamour des années 1950 : c’est le fameux Sloppy Joe’s.

Situé en plein centre historique de la ville, ce bar emblématique attirait des Américains célèbres comme Ernest Hemingway, Frank Sinatra ou Nat King Cole. Il était connu pour son grand bar en acajou, témoin muet de cette époque, ainsi que pour ses cocktails exotiques et ses délicieux hamburgers.

Mais avec l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro en 1959, la fête s’est arrêtée. Au nom de la révolution,
le Líder máximo a ordonné la fermeture de tous les lieux de divertissement et chassé du pays les mafieux américains qui corrompaient la grande île, tels Lucky Luciano et Al Capone, lesquels avaient gagné une fortune grâce à la prostitution et aux jeux de hasard. Tout cela appartient au passé, semble-t-il. Sous la houlette de Raúl Castro, frère cadet de Fidel, le glamour réinvestit timidement les rues de La Havane.

Le dirigeant est épaulé par tout un pan de l’armée, bien formé à la gestion d’entreprises, ainsi que par des consultants étrangers. Au rythme des réformes économiques et du plan stratégique de développement, les voitures de luxe, Audi, Mercedes, font leur apparition, reléguant dans l’ombre les reliques des années 1950. Nous voyons même passer un Hummer d’un orange criard, qui circule avec des plaques spéciales dans les rues de la capitale. De toute évidence, La Havane cherche à retrouver sa place de plus grande et plus fascinante métropole des Antilles...

Lire l'article en son intégralité sur:  http://www.courrierinternational.com/article/2013/07/08/la-havane-version-glamour

COURRIER INTERNATIONAL

Sarkozy ou l'arrogance et boulimie de pouvoir


Pour un certain type d’homme politique – le combattant, le chef charismatique –, il est une ambition plus gratifiante que la conquête du pouvoir : c’est sa reconquête, après l’avoir perdu, ou bien la conviction d’être regretté par le peuple et donc d’être aimé, peut-être après avoir été détesté et chassé par ce même peuple.

S’il est vrai que, comme disait De Gasperi, l’homme d’Etat pense aux prochaines générations et le politique aux prochaines élections, le regret des concitoyens les réunit tous les deux. C’est pourquoi nombre de leaders croient (ou veulent croire) qu’ils pourront quitter la chronique pour se rapprocher de l’Histoire.

Le sentiment de regret envers un homme politique correspond souvent à un moment où nombreux sont ceux qui pensent se trouver dans une situation pire qu’auparavant. Cette dynamique émotionnelle et électorale a bénéficié plus d’une fois à Berlusconi.

C’est la dynamique sur laquelle parie, dans la France en crise, Nicolas Sarkozy. Son ambition de briguer de nouveau la présidence en 2017 n’est plus un secret pour personne, même si rien n’est encore décidé et bien que le même ancien président ne sorte pas de sa réserve. Ce qui est certain, c’est le climat d’attente qui s’est créé dans l’opinion publique, dans un parti gaulliste divisé par les rivalités et les factions, dans le cercle des amis et des conseillers, dont certains se mettent déjà au travail pour préparer l’événement.

Trop tôt ? L’échéance de 2017 semble lointaine, et tout peut encore arriver. Le parti gaulliste recollera peut-être les morceaux autour d’une figure nouvelle. Ou bien le président socialiste François Hollande retrouvera cette popularité trop rapidement disparue. Mais, en France, l’élection présidentielle est la mère de toutes les batailles et, pour la mener, il faut s’y préparer longuement à l’avance. Le système semi-présidentiel, tellement personnalisé, pyramidal, centralisé, semble finalement construit exprès pour amplifier le besoin de chef charismatique, de père de la nation et, en temps de dépression collective, d’homme providentiel.

Ceux qui connaissent la personnalité et le caractère de Sarkozy savent à quel point pèsent d’autres composantes dans ce défi : désir de revanche, refus, à 58 ans, d’une retraite prématurée, si dorée soit-elle. Le véritable animal politique ne quitte pas son habitat naturel. On dit de lui qu’il se sent comme un lion en cage. Attentif, cependant, à calibrer une stratégie de communication susceptible de faire oublier les erreurs qui lui ont coûté l’Elysée : arrogance, boulimie de pouvoir, impulsivité sans limites, difficulté à écouter jusqu’aux conseillers les plus sûrs. En outre, il devra prouver son innocence face à des scandales et à des enquêtes judiciaires qui risquent de l’abattre et referont ponctuellement surface dans une campagne électorale.

Populiste. Mais le temps ainsi que la situation de la France d’aujourd’hui jouent en sa faveur. Et pas seulement en raison de l’image détériorée de Hollande (plus élu grâce à un vote “contre” Sarkozy que par réelle adhésion populaire) et de la demande croissante de réformes.

Il existe surtout une dynamique populiste, de gauche et particulièrement de droite, dangereusement destructive et antieuropéenne, que Sarkozy pourrait canaliser en un projet politique pour le pays, sans promettre la lune et sans être con­traint de marcher dans les pas du Front national de Marine Le Pen. Le mécontentement qui s’est ré­pandu dans toutes les classes sociales génère regret et nostalgie. Ce sont les nerfs à vif de la France que Sarkozy saurait peut-être toucher.

C’est le syndrome du retour, si cher à l’imaginaire des Français. Depuis cinquante ans, ils regrettent de Gaulle. Depuis trente ans, Mitterrand. Depuis deux siècles, Napoléon – lequel était si sûr d’être regretté et aimé qu’il est sorti de l’exil pour reconquérir le trône. Même si ce fut seulement pour cent jours.

Massimo Nava

COURRIER INTERNATIONAL

Egypte : la démocratie, un nouveau-né à la dérive

Après la destitution de Mohamed Morsi, mercredi 3 juillet, les tensions restent au plus haut en Egypte. Les Frères musulmans, écartés du pouvoir et dont les cadres sont détenus par l’armée, ont appelé à manifester contre ce qu’ils appellent "un coup d’Etat militaire". Des islamistes ont attaqué l’aéroport d’El Arish, vendredi matin, dans la région du Sinaï, faisant un mort parmi les soldats, selon la télévision publique égyptienne. Les affrontements de vendredi entre armée et pro-Morsi ont déjà fait plusieurs morts au Caire et la coalition de l’opposition aux Frères musulmans a lancé un appel "urgent" à manifester en masse. Deux jours après avoir renversé le premier président égyptien élu démocratiquement, l’armée a appelé à "la réconciliation nationale" et au rejet de "la vengeance".


Après la destitution de Mohamed Morsi, mercredi 3 juillet, les tensions restent au plus haut en Egypte. Les Frères musulmans, écartés du pouvoir et dont les cadres sont détenus par l’armée, ont appelé à manifester contre ce qu’ils appellent "un coup d’Etat militaire". Des islamistes ont attaqué l’aéroport d’El Arish, vendredi matin, dans la région du Sinaï, faisant un mort parmi les soldats, selon la télévision publique égyptienne.

Les affrontements de vendredi entre armée et pro-Morsi ont déjà fait plusieurs morts au Caire et la coalition de l’opposition aux Frères musulmans a lancé un appel "urgent" à manifester en masse. Deux jours après avoir renversé le premier président égyptien élu démocratiquement, l’armée a appelé à "la réconciliation nationale" et au rejet de "la vengeance".
Dessin de Burki
 
COURRIER INTERNATIONAL

Un ramadan de bruit et de fureur

Le ramadan, qui commencera ce 10 juillet, est d'ores et déjà marqué par la violence dans plusieurs pays musulmans. En Egypte, la destitution du président Morsi par l'armée a été suivie par des manifestations des Frères musulmans réprimées dans le sang, sur fond de fortes tensions entre laïcs et islamistes.En Syrie, alors que la guerre a déjà fait 100 000 morts, selon les organisations des droits de l'homme, on peut douter que l'appel à observer une trêve pendant le ramadan, lancé par Ban Ki-moon, soit entendu. Le secrétaire général de l'ONU rappelle la tradition musulmane d'une trêve des conflits pendant ce mois sacré et appelle "toutes les parties en Syrie à respecter cette obligation religieuse pour un mois au minimum".En Turquie, la partie de bras de fer qui se joue entre le pouvoir et les opposants à Erdogan, autour du parc Gezi, à Istanbul, n'est pas terminée. Samedi 6 juillet, la police est intervenue pour déloger des milliers de manifestants qui s'étaient retrouvés dans ce lieu désormais symbolique de la contestation.


Le ramadan, qui est commencé le 10 juillet, est d'ores et déjà marqué par la violence dans plusieurs pays musulmans. En Egypte, la destitution du président Morsi par l'armée a été suivie par des manifestations des Frères musulmans réprimées dans le sang, sur fond de fortes tensions entre laïcs et islamistes.

En Syrie, alors que la guerre a déjà fait 100 000 morts, selon les organisations des droits de l'homme, on peut douter que l'appel à observer une trêve pendant le ramadan, lancé par Ban Ki-moon, soit entendu. Le secrétaire général de l'ONU rappelle la tradition musulmane d'une trêve des conflits pendant ce mois sacré et appelle "toutes les parties en Syrie à respecter cette obligation religieuse pour un mois au minimum".

En Turquie, la partie de bras de fer qui se joue entre le pouvoir et les opposants à Erdogan, autour du parc Gezi, à Istanbul, n'est pas terminée. Samedi 6 juillet, la police est intervenue pour déloger des milliers de manifestants qui s'étaient retrouvés dans ce lieu désormais symbolique de la contestation.
Dessin de Bertrams paru dans De Groene Amsterdammer
 
COURRIER INTERNATIONAL